Yuna est une personne éminente de la Noblesse, il s’agit précisément d’une Duchesse. Étant donné qu’elle fait partie de la race Vampirique, Yuna est capable du pire, malgré ses affiliations à la Noblesse. Son atout majeur est la manipulation des esprits, mais, si elle n’arrive pas à vous convaincre ses amis demi-chakram l’aideront à obtenir ce qu’elle désire. Bizarrement, Yuna est toujours à l’affût du moindre bruit, bien que cela ne se voit pas, sûrement un talent lui venant de son passé.
| Age : 35 ans. | Race: Vampire | Orientation: Pansexuelle |
| Métier: Duchesse | Groupe: Noblesse | Source: Multiples |
Cela fait très longtemps que la beauté de Yuna n’est plus à prouver, avec son corps demeurant chaleureux et svelte, physiquement, cette vampire ne fait pas plus d’une vingtaine d’années, c’est d’ailleurs le nombre qu’elle vous donnera si vous le lui demandez. Elle mesure un mètre soixante-dix pour un poids de soixante-cinq kilogrammes, un assez petit gabarit, quand on y repense. Comme cela fait deux décennies, presque trois qu’elle vit sur cette Terre, déterminer ses cheveux est des plus difficile, sa chevelure est passée de longue à mi-longue, de frisée à lisse, mais la coiffure qu’elle préfère, c’est quand ses cheveux descendent en cascade légèrement ondulée sur ses épaules, jusqu’au milieu de son dos, voire plus. La couleur de ceux-ci, quant à elle ne change pas, à part potentiellement lors des jours pluvieux ou ensoleillés, pouvant passer d’un brun des plus foncés à un plus clair. Sa chevelure encadre d’ailleurs un visage délicat, digne de celui d’une poupée de porcelaine à cause de son teint blafard, qui montre son appartenance au clan vampirique, ou encore qu’elle est allergique au soleil… Le seul détail quelque peu choquant, est que ses yeux sont d’une couleur écarlate qui brille si intensément que cela la rend intrigante. Quant à ses lèvres, elles ne semblent que légèrement pulpeuses, à cause de leurs finesses qu’elle souligne avec un rouge rappelant son regard. Son goût vestimentaire est assez large, puisqu’elle peut passer de la robe en velours à une tenue plus légère pour ne pas se faire remarquer dans la masse, cependant, il est fort possible que lorsqu'elle elle sort de sa demeure, Yuna portera obligatoirement une cape cachant son visage pour ne pas que les villageois ne la reconnaissent..
Au premier abord, Yuna est une personne détestable, totalement hautaine avec les autres au point qu’une simple personne de la société aurait du mal à lui adresser la parole tant son comportement est terrifiant… De plus, ce serait un drame pour la vampire de se faire aborder par les petites gentes, voire plus, elle risquerait de faire un arrêt cardiaque ! Du moins, si son cœur battait encore. Elle ne fréquente que la haute société, utilisant ses talents de manipulation pour les plus offrants, c’est d’ailleurs pour cela que presque personne n’a confiance en elle, puisqu’elle a souvent retourné sa veste. Yuna n’a aucun attachement aux valeurs humaines du bas peuple depuis plusieurs décennies, après tout, lorsqu’on voit autant de monde mourir durant une seule existence, au bout d’un moment, plus rien ne peut vous toucher… Cela dit, il lui arrive d’être raisonnable, voire même généreuse… Mais, n’espérez pas ressortir en vie si vous la croisez lors de ses promenades nocturnes et si par bonheur, elle vous laisse la vie sauve après que vous l’ayez rencontré, considérez-vous comme chanceux, car elle n’est rarement dans les parages pour rien.
Bonjour, mon nom est Yuna, fille d’Horymia et Erik Car, avant la grande guerre, ma famille n’était qu’une famille aisée, qui a gravie les échelons grâce aux prouesses guerrière de Père, un fervent partisan pour la paix. Personnellement, j’étais trop jeune pour me rappeler des détails des jours en temps de guerre, puisque je n’avais qu’une dizaine d’années, tout ce que je me souviens c’est la fraîcheur étouffante de la cave qui me séparait du monde, je passais mes journées, ainsi que mes nuits en compagnie de Mère, qui prenait en main mon éducation. C’est d’ailleurs à cause d’elle que je possède un caractère comme le mien, mais ce n’est pas la question, vous voulez connaître mon histoire. Où en étais-je ? Ah oui, la cave, nous étions à l’affût de chaque petit bruit, souvent, il s’agissait de petits animaux, plus ou moins mignon et amusant à étrangler, mais d’autres fois, des guerriers qu’on appelle « purs » venait voir s’il n’y avait pas d’être « impurs » dans ce moment-là, je voyais Mère être paniquée. À chaque fois, elle me disait de me taire, de ne pas nous faire remarquer, alors j’obéissais, je ne posais aucune question, on m’avait dit que l’avenir de la famille en dépendait et j’aimais beaucoup mes parents, je ne discutais pas les ordres…
Le temps était long, la fraîcheur de l’hiver commençait à nous frigorifier dans la cave, les animaux se faisaient rare et les journées devenaient ennuyeuse à mourir, la seule distraction que j’avais, était de jouer avec mon souffle, il faisait de la fumée, et comme j’étais jeune, cela m’amusait… Mère me fusilla plusieurs fois du regard à cause de mes rires, sur le coup, je n’avais pas compris pourquoi, malheureusement, lorsque les souvenirs me remontèrent en mémoire, il était trop tard, la porte de la cave s’était ouverte dans un fracas assourdissant. Je ne savais pas où me mettre, ma première réaction fût le coin de la pièce, entre deux meubles. Mère se mit directement entre les hommes et mon frêle corps, prête à donner sa vie pour me protéger, de mon côté j’étais figée sur place à pleurer, comme la faible que j’étais à cette époque, je ne pouvais plus m’arrêter, je m’en voulais d’avoir attiré les « méchants » dans notre cachette. Soudainement, le combat fit rage dans la petite pièce où nous nous trouvions, j’écarquillais les yeux, Mère avait l’avantage grâce à ses réflexes et sa rapidité, cependant, les coups qu’elle donnait étaient moins destructeurs que ceux de ses assaillants… C’est au bout d’une vingtaine de minute de combat que Mère arriva au bout de ses forces, s’écroulant par terre, je voulais m’approcher pour la réconforter, mais avant que je ne puisse esquisser le moindre geste, l’un des deux hommes s’avança pour lui planter son épée en plein abdomen pour lui infliger une plaie jusqu’au thorax, il tâcha à bien transpercer son cœur, ce qui acheva Horymia tout en faisant gicler du sang sur moi. Je ne pu retenir un cri perçant qui figea les assassins sur place, grimaçant de douleur en se bouchant les oreilles, l’un d’eux, s’habituant au bruit s’avança de moi, épée en main prêt à m’infliger une blessure fatale… Je fermais les yeux, je ne voulais pas voir ça, j’attendis le coup, mais, rien ne se passa, seulement une odeur de sang différent se propagea dans la cave, ou plutôt deux nouvelles fragrances sanglantes se firent ressentir. Intriguée, j’ouvris un œil et remarqua une épée écarlate au niveau de mon visage, elle gouttait encore de sang frais, ce qui attisa mon instinct vampirique, mais, ma première réaction fût d’observer qui m’avait sauvé. Père se trouvait au milieu de la pièce, avec le cadavre de Mère dans ses bras, son regard était transit de douleur, cela se voyait, préférant me taire, je me suis approchée de lui pour lui serrer les jambes à cause de ma petite taille. Nous sommes restés là pendant un moment à pleurer la mort d’une mère aimante, malgré son arrogance et ses manières de manipulatrices.
Les années passèrent, et la guerre trouva finalement une fin, la nation, fière que cela cesse nomma le plus grand héros roi, Père se fît nommer Duc grâce à sa sagesse et son investissement pour faire cesser cette guerre qu’il jugeait inutile. Il ne voulait pas que sa petite princesse ne grandisse dans un monde qui se querellait pour des absurdités, bien que l’idiotie générale était toujours présentes et des tensions semblaient palpables… De nombreux jours étaient donc passés depuis l’épisode de la cave, mais Père refusait de retrouver une compagne, voulant respecter la mémoire de Mère, j’ai commencé à imiter les gestes qu’elle faisait avant de mourir, à me comporter comme elle, je voulais rendre le sourire à mon Père, mais malgré mes efforts, sa douleur était bien trop forte. Je ne pouvais pas rester les bras croisés à le regarder souffrir j’ai donc réalisé un pari avec lui, je devais trouver un fiancé avant la fin de mon apprentissage du maniement des armes, légèrement piqué à vif, il paria le contraire, me prenant sous son aile de façon à augmenter mes compétences bien plus rapidement. Il ne voulait pas que je trouve de petit-ami à 14 ans, je le savais, et j’avais joué sur cette faiblesse pour qu’il m’apprenne tout ce qu’il s’avait… Je m’en veux légèrement de l’avoir manipulé, mais en même temps, je voulais ressembler à Mère, donc, il fallait donc que je m’entraîne sur une personne.
Bref, comme je le savais, mon pari était perdu d’avance, et à cause de cela, j’ai dû récurer toute notre demeure pendant un mois, j’aurais peut-être dû lui demander les conditions avant de perdre volontairement… Je me souviens de l’état de mes ongles au moment où je devais rester plusieurs heures avec les mains dans l’eau, brrr, un vrai calvaire pour une jeune Duchesse.
Je pense que je vais m’arrêter là, vous en savez déjà beaucoup, si j’en dis trop, cela ne pourrait pas être marrant, aucune surprise.
Pseudo: Yuna
Âge: 23 ans
Comment as-tu découvert le forum: À cause de Junita, alias Purple Lupus
Commentaire: Kapwet o/
