A la poursuite du traître [PV Nare]

La mission qu'on lui avait confié fatiguait plus qu'autre chose Auréliane. Parce qu'elle allait être longue et elle ne pourrait pas voir Alfin avant un moment. Déjà que le trajet entre la forêt Malachite et Ayame prenait un certain temps mais aller jusqu'au Mont Satsujin... Le traverser lui prendrait même plusieurs jours. Elle s'était bien préparé de toute manière. Et était désormais en pleine traversée des Monts escarpées, et ce dans le but d'atteindre Kinô.

Pourquoi se rendre jusque dans ce village à si mauvaise réputation ? Ce village qui abritait tueurs et autres malfaiteurs ? Lieu de refuge de tous les brigands ? Pour la simple et bonne raison qu'un ancien du prisme avait cru pouvoir s'y terrer après avoir trahi l'organisation. Il était bien naïf. Personne ne passait entre les mailles du filet, pas même lui. Et la mission de l'agent Améthyst était de le tuer. Ceux qui avaient enquêté sur ce membre pour savoir où il se cacher, même si Kinô était le lieu le plus probable en savaient déjà assez sur ce qu'il avait dit ou pas. Il n'y avait donc plus besoin de l'interroger et le plus sûr était de le tuer pour que toutes les informations qu'il possédait partent avec lui.

La vampire s'était quand même débrouillé pour avoir une monture car sinon, un tel chemin à pied lui aurait pris des journées entières. Et la prudence était de mise dans ces montagnes... Beaucoup de voyageurs y avaient perdus la vie. Que ce soit à cause de catastrophes naturelles telle qu'une avalanche ou de bandits. Et en l'occurrence, le danger qui guettait Auréliane était plus la deuxième option. En effet, elle venait de se retrouver prise en embuscade par des hommes croyant que parce qu'elle était une femme, ils pourraient l'avoir avec facilité et lui voler ses biens. Certes, elle était clairement désavantagée, mais ils étaient idiots s'ils croyaient sincèrement que cela suffirait à ce que tout se termine rapidement. Ce ne serait pas elle qu'on aurait envoyé si elle était si faible. Elle allait leur donner du fil à retordre. Sa rapidité et son agilité était plus élevée que n'importe qui, ils ne l'atteindraient pas si facilement. Et puis ce genre de situations où elle était seule, avec personne pour la sauver si ce n'est sa propre force, elle avait l'habitude.

A la poursuite du traître

Feat Auréliane & Narelian

Tu plisses les yeux en sentant le soleil brûler tes paupières. Eh ouais, c'est l'heure de se réveiller, mon petit. L'air de la montagne t'apaise certainement, mais n'oublie pas que tu approches à grands pas de Kinô, la terre des assassins. A ta place, je ne serai pas si apaisé. J'admire ton sang-froid et ta capacité à dormir n'importe où, vraiment. Enfin bon, tu passes une main dans tes cheveux emmêlés, puis t'étire, nous laissant apercevoir le début de ton nombril. Huh, tu avais même prévu de quoi dormir. Mais quel chevalier, voyons...

Tu finis par plier bagage, reprenant tes affaires sur le dos. Cela fait déjà quelques jours que tu arpentes ces montagnes pour te rendre au villages des assassins. Pour quelle raison ? Ah, oui, retrouver un homme ayant fait parti du Prisme. Cependant, tu avais beau demandé qu'est-ce qu'était cette organisation, tu n'obtins aucune information. Cela t'agaçait car tu savais pertinemment que la personne a retrouver allait se faire torturer. Tu soupires, te mordant les lèvres un peu nerveusement. Tu t'approches de la monture que tu as emprunté à un ami, le nourrissant et lui donnant de quoi boire. Après tout, sans lui, tu ne serai jamais arriver là à une telle vitesse. Tu restes avec lui un moment, le caressant et lui massant un peu les pattes. Tu adores les animaux, et devoir les utiliser ne te plait guère. Mais pour le coup, tu n'avais pas eu le choix, alors tu faisais tout pour qu'il se sente bien. Tu enfiles ton armure et ton heaume, puis regarde le ciel. Le soleil frappait, et être dans les hauteurs n'arrangeait rien. Tu espères ne pas attraper de coup de soleil, et surtout, ne pas être éblouis par sa lumière. Tu remontes sur ta monture, puis repas en direction du village, tendant l'oreille au moindre bruit. Tu souris instinctivement en entendant les oiseaux chanter et les petits animaux se cacher à ta vue. Certes, ta vision ne te permets pas de les voir, mais tu les imagine, et tu les forme dans ton esprit. Ainsi, ils te paraissent aussi réels que visibles. Soudain, tu entends un bruits, celui de cris d'hommes. Tu t'arrête tout de suite, regardant autour de toi. Rien. Pourtant, tu continus d'entendre des paroles, et tu tourne ton regard vers la petite montagne qui te fait face. Serait-ce derrière ?

Sans même attendre, tu t'élances vers la direction des hurlements. Si cela provient d'un village, c'est que tu es tout proche. Mais si c'est autre chose, cela pourrait devenir quelque peu dangereux. Tu descends de ta monture une fois arrivé au sommet, et les cris te semblent nettement plus proches. Oui, ils sont en face de toi, juste à quelques mètres plus bas. Mais hélas, tu ne les vois pas. Cependant, tu comprends rapidement la situation. Des brigands... et un voyageur. Ou plutôt une, au vue de sa silhouette et de sa voix. Tu finis par descendre pour voler à sa rescousse. Mon dieu quel héros... Ou pas. Tu as failli te prendre une branche dans la tête. Huh, ça aurait été drôle. Enfin, tu sors habilement ton épée de son fourreau, et transperce le premier homme que tu arrives enfin à voir. Tu fronces les sourcils, jetant son corps plus loin, puis agrippe violemment un autre par le col, le fusillant du regard.

- Partez. Tout de suite. A part si vous souhaitez finir embrochés.

Tu n'arrives clairement pas à voir la femme, et cela te déçois quelque peu. Après tout, croiser une jolie demoiselle en chemin, ce n'est pas habituel, et il serait idiot de laisser passer ta chance pour la draguer. Quel idiot.

@AurélianeNous portons en nous des merveilles que nous cherchons en dehors de nous.

Awful

Comme pour contredire totalement la pensée d'Auréliane, c'est alors que tel un chevalier -au sens propre comme figuré- venu sauver la demoiselle en détresse, un homme débarqua. Il n'avait pas la prudence d'Auréliane qui évitait de se jeter tête baissée dans la mêlée et transperca directement un homme. Profitant de son effet de surprise, il en agrippa un autre par le col, furieux, de toute évidence.

- Partez. Tout de suite. A part si vous souhaitez finir embrochés.

Les bandits se lançaient des regards inquiets, peu attristés par la mort de leur compagnon, rassemblés sans doute seulement par leur cupidité et non par des liens sentimentaux. Et c'était les riques du métier de tomber sur la mauvaise personne et de finir ainsi. Mais là... Sans doute se disaient-ils que s'ils réussissaient à approcher suffisamment Auréliane, ils pourraient menacer Narelian aussi. Puisqu'il était arrivé ainsi tel un héro pour la sauver...

Et c'est ainsi que dans leur naïveté, l'un d'eux tenta de s'approcher de la demoiselle et de s'en prendre à elle. Comme si Auréliane ne l'avait pas vu venir. Elle avait l'habitude qu'on la juge faible car de genre féminin. Oooh elle n'avait pas une grande force, bien au contraire, mais elle compensait par sa rapidité et son agilité. Ainsi, elle esquiva sans aucune difficulté la lame levée du bandit pointé en sa direction, et d'un mouvement rapide se retrouva derrière lui et lui trancha la gorge. Sans aucune pitié. Le corps sans vie s'écroula à ses pieds. Elle jeta un regard de défi aux brigands qui comprirent qu'ils n'avaient aucune chance contre les deux individus.

Et cette fois enfin, ils choisirent la solution la plus intelligente, soit la fuite. L'homme que tenait Narelian tenta de se débattre pour fuir avec ses compagnons qui ne prirent même pas la peine de l'attendre. Aucune solidarité entre eux. C'était méprisable. Même Auréliane en avait plus envers ses collègues du prisme. Malgré le danger écarté, elle fixait Narelian avec méfiance, le corps tendu, prête à réagir. Elle se pencha pour essuyer sa lame aux vêtements de sa victime avant de la ranger dans son fourreau. Quelques gouttes de sang avaient éclaboussé ses vêtements et ça ne faisait que l'agacer que plus. Car au vu de la propreté des bandits, elle avait comme un doute sur l'hygiène accessible à Kinô.

- Merci de votre aide, lâcha-t-elle par politesse, même si son ton disait clairement qu'elle souhaitait que leur échange s'arrête là.

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Feat Auréliane & Narelian

Tu remarqua rapidement la terreur qui se lisait dans les yeux du brigand, mais cela n'allait clairement pas t'apitoyer. Au contraire, tu resserras de plus belle ta main contre son col, et glissa ton épée contre son cou. Il ne semblait rien dire, et cela t'agaçait. Dieu que tu haïssais les humains, et pourtant ils t'intéressaient tellement. Tes sourcils se froncèrent immédiatement en entendant du bruit derrière toi, et ton corps entier se figea en apercevant la demoiselle égorger si habillement et sans retenu l'un des hommes. Tu trouvas cela presque... charmant. D'une finesse et d'une élégance même, elle n'avait aucunement utiliser de force et cela en était presque magnifique. Et le sang sur ses vêtements... D'une beauté jamais vue jusque là. Tu en avais même baissé ta garde et le brigand que tu tenais à bout de bras se dégagea. Tu soupires, quelque peu blasé, cherchant ton poignard de tes doigts. Tu fermes lentement les yeux, faisant le vide en toi. Sa respiration saccadée et ses gestes nerveux n'aillaient qu'améliorer ta perception de la cible et, d'un mouvement rapide et précis, tu lance la lame dans sa direction, cette dernière se plantant directement dans sa nuque. Tu regardes en direction de l'homme et le visualise parfaitement en train de s’effondrer au sol. Tu hausses les épaules, ton épée dégoulinant de sang. Berk, vraiment, quel travail Narelian... Tu pourrais faire attention un peu.

- Merci de votre aide.

Tu hausses un sourcil, te tournant vers la demoiselle. Tu essayes de t'approcher d'elle, plissant les yeux à cause du soleil qui ne fait que t'éblouir. Tu remarques sa froideur dans sa parole, mais cela ne te dérange pas. Quand tu as un but en tête, tu y parviens. C'est tout. Ainsi, tu poses délicatement tes mains sur le heaume qui cache ton visage, puis le retire. Tu passes une main dans ta chevelure blanche, comme à ton habitude, puis lance un sourire éclatant à l'inconnue qui te fait face. Mais quel charmeur... Pourtant, on remarque parfaitement ta sincérité dans ton regard, et c'est cela qui fait ton charme. Bien qu'elle se soit salie les main, et que tu aurai voulu éviter cela, elle reste une demoiselle, et il te faut la saluer convenablement.

- Je vous en prie. Que fais une charmante demoiselle en ces lieux ? Vous êtes bien la première personne que je croise sur le chemin, c'est assez étonnant. Hormis les brigands, bien évidemment... Mais eux, c'est une routine.

Tu essayes de garder des yeux plongés dans les siens, mais tu sais pertinemment que cela ne sert à rien. Entre le soleil qui t'éblouis, et ton globe oculaire qui ne tient jamais en place... C'est mission impossible.

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Awful

Auréliane vit bien Narelian achever le bandit qui avait réussit à se dégager du coin de l'oeil, mais cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Peut-être n'avait-il pas apprécié son silence ? Ou l'initiative de ses compagnons de s'en prendre à elle ? Ah peu lui importait. Et l'avantage ici c'est qu'ils n'y avait pas à cacher les traces de ce meurtre, puisque c'était chose courante. Peut-être fallait-il quand même prendre la peine de pousser les corps de la montagne escarpée ?

Après tout, il y avait de la végétation en contrebas. Ca éviterait que les prochains voyageurs tombent sur trois cadavres en décomposition, et surtout, cela donnerait au moins une utilité à ces bandits, même dans la mort. En effet, leurs corps nourrirait les vers mais aussi la forêt. Ca serait un bon composte, non ? Assez morbide, mais il fallait être réaliste parfois. Elle jeta un coup d'oeil en bas de la falaise pour vérifier qu'il n'y avait aucun être vivant qui aurait la surprise de se prendre un cadavre sur la tête avant de se mettre à pousser le premier corps vers le bord de la falaise, ignorant totalement les agissements de son "sauveur" bien que parfaitement aux aguets, toujours méfiante.

- Je vous en prie. Que fais une charmante demoiselle en ces lieux ? Vous êtes bien la première personne que je croise sur le chemin, c'est assez étonnant. Hormis les brigands, bien évidemment... Mais eux, c'est une routine.

Auréliane haussa un sourcil alors que le premier corps basculait, soupirant. Elle n'avait pas plus envie que ça de discuter tranquillement, s'il ne l'avait pas comprit. Oh si, il avait dû comprendre mais il était juste du genre têtu. Assez fatiguant, ce genre de personne. Et en effet, les brigangs, c'était malheureusement la routine ici. Et assez épuisant, il fallait l'avouer.

- Je pense que la réponse paraît évidente. Aucun fou ne viendrait ici pour visiter et il n'y a qu'une seule destination dans les environs. Kinô. Avez-vous d'autres questions idiotes ?

A la poursuite du traître

Feat Auréliane & Narelian

Mon dieu. Narelian, sur quelle folle es-tu tombée ? Oi, tu m'écoutes un peu ? Non, c'est pas vrai, tu t'y mets aussi ? La regarder prendre un cadavre et le jeter dans le fossé ne te rebute pas ? On dirait bien que non, car tu sembles même l'y aider. Tu prends l'un des brigands que tu as tué et le pousse non sans douceur du haut de la falaise. Tu te tournes sans même le regarder tomber. Après tout, tu n'y vois absolument rien, et le brouillard et le soleil ne t'aident pas. Tu laisses la demoiselle faire le reste, la fixant, quelque peu curieux à son sujet.

- Je pense que la réponse paraît évidente. Aucun fou ne viendrait ici pour visiter et il n'y a qu'une seule destination dans les environs. Kinô. Avez-vous d'autres questions idiotes ?

Bam. Dans les dents. Au moins une fille qui ne se laisse pas charmer par tes paroles idiotes, Narelian. Tu fronces les sourcils, gonflant les joues, affichant une mine boudeuse. Tu croises les bras, t'approchant un peu mieux d'elle, ayant réellement du mal à identifier la couleur de ses cheveux par ce temps. Cependant, ses yeux d'un violet perçants semblent te transpercer. Tu te mord les lèvres, voyant flou. Les courbes de son visages son bien trop imprécises, et tu n'arrives pas du tout à la visualiser. Tu te tortilles, approchant doucement une main de la joue de la demoiselle, la glissant un peu sur son nez, puis son menton. Tu clignes des yeux, penchant la tête sur le côté. Tes mains te paraissent si... lointaines. Comme si elles disparaissaient. Pourtant, tu n'es qu'à quelque centimètres de l'inconnue. Tu glisses instinctivement une main dans ses cheveux, tes yeux rivés dessus. Châtain... Ou brun ? Tu avais du mal à le voir, et tu préfères reculer la main avant qu'elle ne pense que tu lui fait des attouchements. Combien de fois cela t'es arrivé... Les femmes et leur caractère. Tu es vraiment maso pour les trouver si attirantes et aussi mignonne qu'importe leur tempérament.

- Ooh, quelle froideur ! Et que venez vous faire à Kinô ? Pas du tourisme, ça, je m'en doute, haha. Vue les assassins qui s'y trouvent. Oh, je m'appelle Narelian, je suis chevalier. Et vous ?

Tu n'espères évidemment pas de réponse de sa part mais après tout, qui ne tente rien n'a rien. Et peut-être qu'à force, elle va finir par te parler un peu. Aussi, t'es tellement chiant, c'est soit elle va t'en foutre une, soit elle va craquer. A voir.

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Awful

Au moins, chose positive, l'homme ne semblait pas dégoûtait du fait qu'elle balance un cadavre de la falaise, il venait même d'en pousser un aussi. La demoiselle poussa donc le dernier avant de soupirer, s'époussetant les mains contre son pantalon. Une main sur la hanche, elle se tourna vers Narelian, plus ennuyée qu'autre chose par son insistance. Tout ce qu'elle voulait, c'était continuer sa route, arriver à Kinô, trouver ce traître, faire son boulot et le tuer, repartir, rentrer au prisme faire son rapport de mission et enfin retourner à Ayame et voir Alfin.

La moue boudeuse de Narelian n'avait pas vraiment d'effet attendrissant sur Auréliane. Elle s'en moquait totalement qu'il n'apprécie pas sa froideur. Que ça lui fasse les pieds un peu, de se prendre quelques rateaux. Et qu'il la laisse poursuivre son objectif en attendant. Mais il y avait quelque chose avec ses yeux... D'assez perturbant. Un problème de vue ? Dans tous les cas, ce n'était pas ce qu'il semblait l'empêcher de savoir se battre. Donc peu importait au final. Néanmoins, la demoiselle se figea en le sentant posant une main sur son visage, se tendant. Mais n'étant pas idiote, elle avait fait le lien entre ce qu'elle avait supposé être un problème de vie et ce geste.

Pas qu'elle souhaitait se rapprocher de Narelian, loin de là, mais pour maintenant... Et de toute manière il recula bien vite sa main. Et encore heureux car s'il l'avait gardé plus longtemps que nécessaire, ça l'aurait quelque peu agacé. Etant du genre à éviter les conflits quand c'était possible histoire de ne pas perdre plus de temps, elle n'aurait pas sur-réagit, mais avouons que même sans être phobique du contact, ce n'était pas super agréable de se faire palper le visage par un inconnu.

- Ooh, quelle froideur ! Et que venez vous faire à Kinô ? Pas du tourisme, ça, je m'en doute, haha. Vue les assassins qui s'y trouvent. Oh, je m'appelle Narelian, je suis chevalier. Et vous ?

Oui. Elle l'avait remarqué qu'il était chevalier. Avec son insigne. Et c'était une raison de plus pour ne pas s'en approcher et couper rapidement le contact avec. Froideur... Oui c'était un terme qu'on lui appliquait souvent. Pas comme si ça la vexait, elle savait qu'elle l'était. Et un chevalier qui était là... Il devait avoir une mission. Au vu du nombre de criminels réfugiés à Kinô, ce n'était pas chose surprenante. Mais souvent, les chevaliers abandonnaient, sauf cas particulier. La cible du prisme aurait par exemple valu le déplacement, mais ça serait un immense hasard que sa raison de sa venue ici soit la même que celle de la demoiselle. Par contre... Ce n'était pas une bonne idée de dévoiler son vrai nom à un chevalier, surtout s'il découvrait quelque chose sur elle au vu de la situation.

- Je pense que cela ne regarde que moi. Et merci, j'avais remarqué votre insigne. Je m'appelle Marry mais je ne pense pas que ça vous sera utile de le savoir puisque je ne souhaite pas en savoir plus sur vous. Et inversement je ne souhaite pas que vous en sachiez plus sur moi.

A la poursuite du traître

Feat Auréliane & Narelian

Tu avais parfaitement senti la peau de la demoiselle se tendre au contact de ta main. Finalement, heureusement que tu l'a retiré rapidement, sinon dieu sait ce qu'elle t'aurait fait. En effet, tu ne sembles pas avoir en face de toi une amatrice du combat. Ca, tu l'avais remarqué tout à l'heure, lorsqu'elle avait égorgé de façon nonchalante ce pauvre brigand. De plus, son regard glacial aurait pu te paralyser si tu n'avais pas été si idiot et insouciant. Pour le coup, je ne sais clairement pas si cela est un avantage ou non...

- Je pense que cela ne regarde que moi. Et merci, j'avais remarqué votre insigne. Je m'appelle Marry mais je ne pense pas que ça vous sera utile de le savoir puisque je ne souhaite pas en savoir plus sur vous. Et inversement je ne souhaite pas que vous en sachiez plus sur moi.

Tu souris. Oui, tu t'étais attendu à ce genre de réponse. Et puis, tu n'étais pas dupe. Elle t'avait menti, et ça, tu semblais l'avoir ressenti. Ses gestes, sa respiration. Tout cela ne trompait pas, contrairement aux expressions du visage que tu ne pouvais voir. Mais soit, il fallait parfois passer pour un idiot pour être le mieux informé possible et ça, c'était ton talent. Enfin non, rectification, tu es un imbécile pure et dure... Mais des fois pas si bête.

- Je vois, enchanté, Marry. Et quel sens de l'observation ! Cela montre bien que vous n'êtes pas quelqu'un d'inexpérimenté. Sans forcément parler du blason, je fais également référence à votre habilité face aux brigands. Ainsi que votre beauté, huhu, mais pour le coup, cela semble naturel chez vous ~ Tu souris, l'air innocent, surtout curieux pour toi-même. Tu n'es pas du genre à raconter tout ce que tu as vu en mission, mais ça, elle ne peut le savoir. Vous me cachez des choses, n'est-ce pas ?

Pour le coup, tu avais opté pour un ton plus sérieux. Certes, tu n'étais pas un bon toutou de chevalier qui irait tout raconter à son supérieur, mais tu était le genre d'homme à aimer tout savoir. La moindre petite chose attisait ta curiosité, et dieu que tu savais que cela pouvais te mettre en danger, mais que voulez-vous, il est difficile de résister face à sa nature. Tu préfères reculer légèrement, t'asseyant sur l'une des pierre derrière toi. Les mains sur ton épée, tu préfères jouer la prudence que de finir avec un bras en moins. Ou ta tête, dans le pire des cas.

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Awful

Auréliane retourna vers sa monture, prête à repartir, elle, mais la faisant d'abord boire et manger convenablement. Même si elle voulait vite s'éloigner de cet individu avant qu'il ne l'embête plus que ça. Elle lui était reconnaissante pour son aide -même si elle aurait pu s'en sortir seule-, et ça s'arrêtait là. Point. Final.

- Je vois, enchanté, Marry. Et quel sens de l'observation ! Cela montre bien que vous n'êtes pas quelqu'un d'inexpérimenté. Sans forcément parler du blason, je fais également référence à votre habilité face aux brigands. Ainsi que votre beauté, huhu, mais pour le coup, cela semble naturel chez vous ~

Elle leva les yeux au ciel. Il n'y avait pas besoin d'avoir un si bon sens de l'observation. Et à quoi jouait-il avec ses remarques se voulant sans doute "charmeuses" ? Et que sous-entendait-il ? Améthyst avait bien compris qu'il n'était pas un imbécile malgré son sourire un peu trop innocent. Elle savait bien qu'il ne fallait pas se laisser avoir aussi facilement. Soupirant, elle le laissa poursuivre sans réagir à aucun de ses compliments.

- Vous me cachez des choses, n'est-ce pas ?

Elle n'aimait pas son ton trop sérieux. En quoi ça le regardait ? Qu'il se mêle de ses affaires. Auréliane était d'un naturel patient -sauf avec Léo, son ami d'enfance-, mais elle sentait une certaine colère naître en elle même si strictement rien ne le montrait. De quel droit se permettait-il de fouiller ainsi ? Oui, elle lui cachait des choses, mais ça aurait été la même pour n'importe quel autre voyageur allant vers Kinô. Et il n'avait pas le droit de s'en mêler, tout le monde avait ses secrets. Elle n'appréciait pas du tout cette manière qu'il avait de vouloir s'en mêler.

- Oui, répondit-elle sans même chercher à nier. Et c'est totalement normal. Vous êtes un inconnu pour moi -et vous le resterez-. Je ne vais pas aller confier mes secrets à un inconnu. C'est assez insultant de vous voir essayer de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas.

A la poursuite du traître

Feat Auréliane & Narelian

Tes mains deviennent de plus en plus moites à force de serrer d'une telle façon ton épée. Cette femme n'est pas commune, et n'est pas une imbécile. Elle semble même t'avoir percé à jour. Et te dire que ce genre d'individu existe partout dans la nature ne peut que renforcer ton inquiétude quant à la disparition de Meliwen. Et si elle l'avait déjà rencontré ? L'aurait-elle tué ? Tu fronces les sourcils, claquant ta langue contre ton palais. Dire que tu avais réussi à ne plus y repenser, voilà les souvenirs de ton amour qui te reviennent soudainement. Et je peux t'assurer, mon cher, que ce n'est clairement pas le moment.

- Oui. Et c'est totalement normal. Vous êtes un inconnu pour moi -et vous le resterez-. Je ne vais pas aller confier mes secrets à un inconnu. C'est assez insultant de vous voir essayer de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas.

Tu lèves lentement tes yeux vers elle, et tu sens un frisson te paralyser le corps. Elle ne t'apprécie pas. Et ne voudra pas t'apprécier. Elle n'a pas l'air de vouloir rechercher un quelconque contact, or, c'est ce qui te manque en ce moment même. Une oreille, quelqu'un qui pourrait t'écouter, t'épauler, te rassurer en te disant que non, Meliwen est en vie, et a juste disparu. Mais ce n'est pas possible. Cette femme ne te dira jamais ça, car c'est peut-être même elle qui l'a tué. Tu déglutis lentement, ton visage semblant pâlir rien qu'en pensant à une telle idée. Ton regard, pourtant si taquin et malicieux, se transforme étrangement en une haine profonde.

Tu en a marre. Marre de cette vie, de cette maladie qui t'empêche d'agir. Ta culpabilité te ronge de l'intérieur. Tu aurais dû soutenir Meliwen, être plus à ses côtés lorsqu'elle en avait le besoin. Mais tu ne la pas fait. Et désormais, elle a disparu. Où ? Comment ? Et si elle s'était fait kidnappée ? Voire même violée puis vendue ? Ou tuée dans d'affreuses souffrance ? Tout ça, c'est ta faute, Nare. Ton absence n'a fait qu'accélérer le processus, et la voilà en train de rejoindre le Ciel si ce n'est pas déjà fait... Et toi, qu'en est-il ? Eh bien, tu discutes tranquillement avec une inconnue. Tu n'es vraiment pas quelqu'un de confiance.

- Quel froideur... digne d'une assassin. Oh, peut-être en êtes-vous une, après tout ? Maiis, pas une tueuse du dimanche. Non... Plutôt, qui doit appartenir à un groupe...

Tu lui envoie un sourire espiègle et clairement révélateur de ton arrière pensée. Tu sembles résolu et ton envie de vivre ne cesse de diminuer. Alors, autant assouvir ta curiosité jusqu'à la fin, non ? Et puis, être tué par une si charmante demoiselle, ce n'est pas si mal.

@AurélianeNous portons en nous des merveilles que nous cherchons en dehors de nous.

Awful

La réplique de la vampire semblait avoir refroidi le chevalier. Quelque part, cela surprenait Auréliane. Les curieux comme ça semblaient ne jamais être assouvis. Et pourtant, soudainement, contrastant avec sa personnalité qui jusque-là paraissait joyeuse et taquine, il devint froid, distant. Cette sensation... Auréliane la connaissait. C'était lorsque, dans le désespoir, on cherchait à accuser quelqu'un de ce que d'autres nous avaient fait subir. Comme elle avec les nobles.

- Quel froideur... digne d'une assassin. Oh, peut-être en êtes-vous une, après tout ? Maiis, pas une tueuse du dimanche. Non... Plutôt, qui doit appartenir à un groupe...

Ces paroles ne faisaient que plus persuader Améthyst qu'elle avait vu juste. Il avait besoin de rejeter ses malheurs sur quelqu'un car porter toute la responsabilité, même quand ce n'était pas forcément de notre faute, c'était trop dur. Cependant, c'était une erreur. La jeune femme avait encore du mal à l'admettre, mais elle commençait à prendre peu à peu conscience de cela. Notamment lorsqu'elle s'était retrouvée dans le corps de Pray. Vivre le quotidien d'un noble "bon" lui avait quelque peu ouvert les yeux. Elle restait évidemment d'une méfiance extrême mais... Elle voulait bien reconnaître que jusque-là, elle avait jugé trop vite les nobles, les mettant tous dans le même panier.

Quant à cet homme ? Ce chevalier ? Tout ne dépendrait que de lui. S'il vivrait ou s'il décidait d'abandonner. Dans ce cas-là, elle se ferait un plaisir d'abréger ses souffrances. Se débattre dans un ensemble infini de désespoir, se noyer un peu plus à chaque pas... Ca n'avait aucun sens. Etait-ce du vécu ? Non. Auréliane avait déjà cru toucher le fond plusieurs fois mais puisqu'elle était là, c'est que ça n'avait pas été le cas. Bien sûr, elle avait conscience que "tuer" c'est mal, mais... Pourquoi arrêter en si bon chemin ? Elle enviait les enfants capables de courir avec insouciance et c'est parce qu'elle les enviait qu'elle voulait les protéger, pour pouvoir les regarder plus souvent, s'imaginer ce qu'aurait été sa vie si rien n'était arrivé. Alors il ne lui restait qu'à se débattre pour bâtir un monde où ce rêve pourrait se réaliser pour les autres enfants, du moins. Même si au final, elle n'aurait probablement pas sa place dans ce monde.

- C'est ce que je suis. Tout comme vous. Dois-je vous rappeler que, tout comme moi, vous avez tué ces bandits ? Et quels sont ces reproches dans votre voix ? N'accusez pas une inconnue de tous vos maux, je vous prie. De quoi me soupçonnez-vous ?

Sujet: Re: A la poursuite du traître [PV Nare]

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