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Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini]

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Cindelle Nyriam
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Cindelle Nyriam

MessageSujet: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyVen 19 Oct - 20:16
Cela faisait maintenant quatre ou cinq mois que Cindelle pouvait porter fièrement l’insigne des chevaliers. Enfin… Fièrement… L’idée que ses mains étaient peut-être tâchées de sang et qu’elle ne le sache même pas puisque c’était Ekaterina qui gérait les missions, et… Non. Il ne fallait pas y penser. Juste faire la sourde oreille comme d’habitude, fermer les yeux. Et se contenter de se dire qu’au moins elle avait une utilité, dans cette nouvelle vie. Elle était au service des élus et porte-paroles de Shun, de la population. Et… Ou plutôt, c’était Ekaterina qui faisait toutes ces choses formidables, non… ? Elle se claqua les joues pour se changer les esprits. Il fallait être positive.

Eh. Ne commence pas à laisser t’auto-infliger des séquelles parce que je te rappelle que j’en souffre aussi après quand c’est moi qui contrôle le corps.
Hum ? Ce n’est pas une petite tape qui va nous blesser, Kat !


Ekaterina le savait bien, mais elle se doutait aussi des pensées de Cindelle, même sans y avoir accès. C’est qu’elle était bien trop gentille pour ce monde et qu’elle ne cessait de placer les autres sur un piédestal par rapport à elle, alors qu’elle était au-dessus de tous les autres, du point de vue d’Ekaterina. Mais elle était comme ça et personne n’y pouvait rien.

En tant que débutante chevalière, on aurait pu penser que Cindelle n’ait que des petites missions, mais vu le cas particulier qu’elle était, elle en avait eu des plus ou moins importantes. Même si elle n’en gardait aucun souvenir puisque ce n’était pas elle qui contrôlait son corps dans ces moments. Néanmoins, elle avait malgré tout quelques missions qu’on pourrait presque qualifier de « reposante ». Comme ce soir. Un noble, Lucien Montgommery organisait une réception. De par son importance, il avait ordonné qu’un certain nombre de chevaliers viennent faire office de garde.

A sa grande surprise, Cindelle faisait partie des chevaliers désignés par Sion Aka pour protéger la demeure de Lucien ainsi que ses invités de potentiels ennemis. L’organisateur de la soirée n’avait pas fait les choses à moitié et souhaitait à la fois des chevaliers pour garder toutes les entrées, aussi bien extérieures qu’intérieures, mais aussi pour patrouiller dans les couloirs. Au début, comme pour chaque mission jusque-là, c’est Ekaterina qui était « aux commandes », mais elle avait fini par très vite se lasser de marcher sans but réel pour ne rien trouver du tout. Elle avait donc laissé place à l’autre demoiselle qui s’était retrouvée en plein milieu d’un corridor inconnu sans aucune explication. Chose rare, sa deuxième conscience comme elle l’appelait lui avait expliqué le principe de la mission au lieu de garder le silence, donc elle comprit rapidement la situation après avoir entendu résonner cette phrase dans sa tête :

Je te passe le relai, ça me fatigue tout ça. Mais va pas te perdre je ne sais où, idiote que tu es, et si je te dis de ne pas entrer quelque part, tu n’entre pas. Suis juste mes directives, compris ?
Kat, tu pourrais demander gentiment, voyons ! Mais si ça peut t’aider… Je vais faire tout comme tu dis, je ne veux pas t’attirer d’ennuis !


Ironiquement, la fameuse Kat, comme l’appelait la jeune chimère devait être la première à tout calculer pour que Cindelle n’ait pas d’ennuis. Elle ne semblait désormais vivre que pour la protéger. Patrouillant bêtement en suivant les ordres que lui communiquait plus ou moins poliment son amie mentale, sans pouvoir s’empêcher de regarder toutes les riches décorations au passage, émerveillée, et manquant de trébucher plusieurs fois à tourner la tête partout sauf devant elle, la chimère finit par tomber sur quelqu’un. Elle qui croyait que tout le monde hormis les chevaliers était dans la salle de fête. Ce qui l’intrigua encore fut qu’il s’agissait d’un enfant. Un simple enfant -aux très jolis yeux, d’ailleurs-. Ignorant les directives d’Ekaterina, elle s’agenouilla à sa hauteur, penchant la tête sur le côté et lui adressant un joli sourire.

- Bonjour… Tu cherches la salle de réception ? Je crois que c’est…, commença-t-elle, allant pour indiquer une direction mais se figeant en se rendant compte qu’elle n’en savait rien. Hum… Eh bien…, continua-t-elle avec un rire nerveux, espérant un secours d’Ekaterina. Tu es perdu ? Tu t’appelles comment ?
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyVen 19 Oct - 21:56
Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir
Tu peines à ouvrir les yeux, ton corps semblant aussi faible que celui d'un nourrisson qui vient de naître. Tu t’assois difficilement, et pousse un gémissement rauque. Tu poses instinctivement ta main sur le bas de ton dos, et gémis de plus bel. C'est que ton "père" n'y était pas allé de main morte, cette nuit, mon cher petit Alfin. Tu te retrouves avec les mains collantes et sales, et tous les souvenirs de la veille te reviennent. Tu pâlis et déglutis en repensant au plaisir que l'homme a eu en t'utilisant. Tu avais tenté de le fuir, mais il semblait quelque peu énervé et angoissé, certainement à cause de la fête qu'il avait prévu. Fête qui a lieu aujourd'hui, d'ailleurs. Il t'a formellement interdis d'y assister, certainement car il avait prévu de te "briser" juste avant, et de se soulager comme il pouvait. Tu frissonnes de dégoût, te mordant la lèvre, et tu marches difficilement jusqu'à la salle de bain. Heureusement pour toi, une domestique vient t'aider à te laver. Tous. Ils gardent tous cet affreux secrets. Ils ferment les yeux sur ce qu'il se passe. Tu te sens entièrement délaissé, et tu sais parfaitement que tu finiras un jour ou l'autre par craquer.

Après un bon nettoyage qui devenait plus qu'urgent, on te demande de te rendre dans ta chambre et d'y rester la journée, pour que "papa invite correctement ses amis". Recroquevillé sur toi-même, tu comprends qu tu n'a clairement pas d'autres choix si tu ne veux pas t'attirer les foudres du rouquin. Dieu qu'il te terrifie et te fait souffrir, gamin... Tu n'en dors plus la nuit, et tu cauchemardes même la journée. En plus, ces derniers temps, il ne t'a pas laissé une minute de repos. Il profitait même de ses moments de pause pour passer ses délicates mains sous ton pull lorsque vous mangiez ensemble. Écœurant. Tu l'adorais, et tu le hais désormais. Moi, je ne peux que jubiler face à ce spectacle. Tu finiras par me rejoindre, Alfin, et tu te laisseras guider par moi. Et c'est comme ça que tu arriveras à survivre.  

Tu erres sans but dans les longs couloirs de la demeure. Tu vis ici depuis si longtemps, que tu connais chacune des pièces la composant. Tu fais attention à ne pas trop t'approcher de la salle de réception, sachant que tu te ferai directement attrapé. Alors que tu vas pour tourner au couloir sur ta droite pour te rendre dans ta chambre, tu tombes nez à nez avec... une parfaite inconnue. Tes yeux s'écarquillent, et tu recules bêtement. Qui est-ce ? Est-elle humaine ? Est-elle venue pour te sauver ? Tant de questions, mais si peu de courage... Tu sens tes jambes s'emmêler, et tu finis par chuter au sol, sur les fesses. Tu manques de hurler, et plaque une main sur ta bouche pour étouffer un grognement de douleur. Ah bah oui, gamin, quand je disais qu'il n'y était pas allé en douceur... ce n'était pas une blague. Tu sens même les larmes te monter aux yeux, et tu finis par grogner sur la demoiselle, le corps tremblant.

- Bonjour… Tu cherches la salle de réception ? Je crois que c’est… Hum… Eh bien… Tu es perdu ? Tu t’appelles comment ?

Tu fronces les sourcils en l'entendant bégayer d'une telle façon. Tu penches la tête sur le côté, et remarque comme elle semble jeune. Tu viens même à te demander si elle représente réellement une menace pour toi. Enfin, restons tout de même sur nos gardes, mon cher. Tu laisses une distance entre elle et toi, mais tu ne peux t'empêcher d'être un peu curieux. Sa voix te semble si mélodieuse et douce que tu ferai tout pour que ce soit ta sauveuse. Tu la fixe, quelque peu apeuré.

- J-je... Alfin... je suis.. Alfin. Tu es... ma sauveuse ? Tu viens me sauver de papa ? Dis-moi que tu viens... m'aider... je t'en supplie...

 

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Cindelle Nyriam
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyVen 19 Oct - 22:37
Le regard bienveillant de Cindelle commençait à se teinter d’inquiétude. C’était quoi cette manière… d’étouffer un gémissement de douleur ? Cette attitude peureuse ? On aurait presque dit… Oui, un animal craintif. Et si cela surprenait quelque peu la demoiselle, sa grande gentillesse la poussait surtout à vouloir l’aider. Alors ce qu’il prononça fut la goutte d’eau de trop.

- J-je... Alfin... je suis.. Alfin. Tu es... ma sauveuse ? Tu viens me sauver de papa ? Dis-moi que tu viens... m'aider... je t'en supplie...

Une telle détresse… La chimère sentait les larmes lui monter aux yeux. Mais elle allait les retenir. Elle ne savait pas ce que vivait ce prénommé Alfin, mais ça avait l’air d’être terrible, bien plus que ce qu’elle avait pu avoir eu à subir dans sa pauvre vie. Il faut dire qu’elle ne se souvenait pas de ses années de torture, réduite à l’état de cobaye, sinon, ses pensées auraient peut-être été autres. Quoique ça aurait été supposer qu’elle aurait pu être encore en état de réfléchir en gardant les souvenirs de toutes ces atroces douleurs. Non, clairement, impossible.

- A-alfin… ? C’est un joli prénom, dis donc… Moi c’est Cindelle. J-je ne sais pas si je suis ta sauveuse mais…

Cindelle soupira. Que dire ? Son cœur lui semblait si lourd, elle voulait l’aider, comme elle voulait toujours aider tout le monde, mais quelque part, la terreur que dégageait ce petit garçon la poussait à être prudente. Elle avait peur de dire quelque chose qui le ferait fuir. Et puis que répondre ? Elle voulait le sauver, oui, mais n’était-ce pas présomptueux de certifier être bien sa sauveuse ? Elle qui ne valait rien sans Ekaterina ? Qui était incapable de faire quoi que ce soit ? Tiens, en parlant d’elle…

Ne te mêle pas de ce qui te regarde pas, Cindelle… Tu vas t’attirer des emmerdes.
Tu as vu comme il souffre, Kat ? Hors de question de l’abandonner, même toi tu dois en avoir mal au cœur, et au fond vouloir l’aider.


Mais l’une comme l’autre, savaient, depuis le temps que cet avertissement était vain. Cindelle ne serait pas Cindelle si elle abandonnait une personne quémandant son aide. Et sans ça, Ekaterina n’aurait jamais apprécié cette dernière et eut cette volonté de la protéger jusqu’à en perdre sa raison. Alors, même si elle ne voulait pas que la chimère se mette en danger, elle la laissait faire. Pour l’instant. Car elle avait peur que si elle empêchait ses élans de générosité, la demoiselle finisse par changer et perdre cette pureté et gentillesse.

- Je… je vais t’aider. Si mon aide peut t’être utile, alors je te l’offrirais autant de fois que tu le veux. Mais pour cela… j-je… je dois savoir de quoi je dois te sauver… ? Je pense…
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyVen 19 Oct - 23:30
Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir
Tes yeux sont remplis d'incompréhension et de confusion. Tu es à la fois totalement terrifié, et submergé par un espoir naissant. Mais qui semble se briser en l'espace de quelques secondes, lorsque la demoiselle te répond.

- A-Alfin… ? C’est un joli prénom, dis donc… Moi c’est Cindelle. J-je ne sais pas si je suis ta sauveuse mais…

Tu ne prête que peu attention au compliment qu'elle te fait. Après tout, tu te fiches bien de ça pour le moment. La situation n'est clairement pas propice à ce genre de conversation. Tu te mords les lèvres alors qu'elle dit ne pas être ta sauveuse, espérant que la suite s'annonce un peu plus positive pour toi. Tu pries pour qu'elle ne t'abandonne pas, car tu sais que tu n'arriveras pas à survivre plus longtemps. Tes fesses te lancent, ton dos également, et ton corps est marqué par la présence de cet homme. Tu souffres, et tu ne vis plus que dans la terreur. Tu aimerais tant être ailleurs, avec une famille aimante, un père qui s'occupe de toi, t'apprend à vivre... une mère qui t'aimerait et te soutiendrait. Et puis, des frères et des soeurs, avec qui partager des moments d'amusement, de jeux, de disputes... Une vraie enfance. Tu souhaites juste être un gamin comme les autres, ne pas te démarquer, et ne pas être l'objet de convoitise de cet horrible personne qu'est Lucien. Lucien, dont tu ne connais même pas le nom, ni même l'age. Il t'est totalement inconnu, et ne t'a jamais parlé de lui. Quand tu abordais le sujet, il arrivait à le détourner d'une facilité déconcertante. Après tout, ton jeune âge ne t'aide pas du tout, Alfin, et il s'en sert pour se jouer de toi.

- Je… je vais t’aider. Si mon aide peut t’être utile, alors je te l’offrirais autant de fois que tu le veux. Mais pour cela… j-je… je dois savoir de quoi je dois te sauver… ? Je pense…

Facile à dire. Tu restes méfiant, et tu fais bien. Elle ressemble peut-être à une enfant, mais qui sait si elle n'est juste pas une espionne ou quelque chose d'autre. Ton père pourrait même l'avoir engagé pour te surveiller. Tu secoues la tête pour chasser de telles pensés, replongeant tes yeux vairons dans les pupilles de la demoiselle. Alors, comme ça, il faut que tu lui expliques ce qu'il se passe. Ou plutôt, de qui il faut te sauver. Tu aimerais lui répondre "de tout", mais ça serait bien trop vague. Tu restes incroyablement tendu, et continues de reculer un peu malgré ta curiosité. Tu sembles réfléchir un moment à la question, sachant qu'il va falloir ne pas trop en dévoiler non plus. Si elle est de ton côté, alors, elle pourrait t'être d'une grande aide. A l'inverse... elle risque de mettre ta vie en péril. Mais tu n'as plus le choix, c'est soit ça, soit continuer à être violé.

- P-papa... Sauve-moi de lui... Un monsieur roux, aux cheveux un peu long... I-il.. il... fait des choses bizarres avec mon corps, et j'ai mal. J'ai peur... Je veux m'enfuir... Il va continuer, je veux plus. P-pitié...

 

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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptySam 20 Oct - 12:29
Le pauvre enfant semblait craindre Cindelle autant qu’il tentait de s’accrocher à la si mince lueur d’espoir qu’elle semblait représenter pour lui. Après tout, malgré toute sa bonne volonté, elle ne devait pas oublier qu’elle n’était qu’une inconnue. Impossible de gagner sa confiance aussi simplement. Et puis elle ne savait rien de lui, rien du danger qui le guettait dans ses couloirs richement décorés et à l’atmosphère pourtant si pesante, soudainement.

- P-papa... Sauve-moi de lui... Un monsieur roux, aux cheveux un peu long... I-il.. il... fait des choses bizarres avec mon corps, et j'ai mal. J'ai peur... Je veux m'enfuir... Il va continuer, je veux plus. P-pitié...

Il parlait d’une voix si faible qu’elle qui avait une très mauvaise ouïe dû à ses gènes de cobra devait tendre l’oreille. Cindelle fronça les sourcils. A vrai dire, dans sa grande innocence et naïveté, elle ne comprenait pas l’ampleur de l’aveu, et pourtant, quelque part, ça lui faisait froid dans le dos. Son envie de le sauver de ce qu’il subissait, même si elle ne comprenait pas tout, ne faisait qu’augmenter. Un homme… avec les cheveux roux… Ce n’était pas commun comme couleur. Un noble sans aucun doute, rien que les vêtements de l’enfant le prouvaient. Ce n’était pas de vulgaires habits de toile comme portaient certains domestiques.

Etait-il l’enfant d’un invité ? La jeune chimère pensa alors à un réflexe bidon qu’elle aurait même dû avoir plutôt en cherchant à lui indiquer où était la salle de réception. Après tout, sa mauvaise ouïe était largement compensée par quelque chose de presque plus pratique, elle pouvait sentir les vibrations au sol dans un rayon de 2 kilomètres. Et si elle se fiait à son radar, la pièce où il y avait le plus de vibrations -sans aucun doute la salle de la soirée- était plutôt éloignée. A croire qu’il connaissait les lieux pour être arrivé jusqu’ici. Donc l’enfant d’un des habitants de la demeure ? D’autres que ce Lucien vivaient-ils ici ?

Cindelle ? Tu veux le faire sortir, c’est ça ? Je veux bien t’aider si c’est le cas, j’peux t’indiquer le chemin. Mais comment tu vas faire dehors ? Tu vas le confier à qui, hein ? Tu peux pas sauver le continent entier, tu sais.

Un instant, une certaine surprise se lut sur le visage de la petite demoiselle. Ekaterina ne lui proposait que rarement son aide lorsqu’elle souhaitait venir au secours de quelqu’un. Est-ce que ce qu’avait dit l’enfant avait réussi à la toucher, même elle ? Ce qu’elle ignorait c’est qu’à l’attendre, la première chose à laquelle Ekaterina avait pensé, c’était les années de torture de sa chère Cindelle, ses années en tant que rat de laboratoire. Puis elle avait vu que rien sur le physique du petit garçon ne laissait présager un tel traitement. Et comme elle n’avait pas l’innocence de sa protégée, elle avait finalement rapidement compris la situation d’Alfin. Habituellement, Ekaterina ne s’intéressait à personne d’autre que Cindelle. Mais l’idée qu’on puisse servir du corps d’un être vivant contre son gré la répulsait tellement que pour une fois, elle voulait bien accorder un grain d’attention à l’enfant.

- T-ton papa… Il habite ici, c’est ça ? Dans ce cas… Est-ce que te faire sortir dehors suffirait à te sauver ? J-je peux… je peux le faire, ça.

C’était en même temps une réponse à Kat. Pour l’instant, elle balayait les autres problématiques. Et si quelque chose devait arriver, elle assumerait l’entière responsabilité.
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptySam 20 Oct - 22:26
Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir
Tu te tortilles, tes fesses semblant continuer à te lancer. Etre assis n'arrangeant rien, tu sens une larme couler lentement le long de ta joue. Tu fixes la demoiselle avec une telle méfiance mais en même temps avec un tel regain d'espoir que cela en est pitoyable, Alfin. Depuis le temps que je te dis que tu devrais t'abandonner à moi, et en finir avec cette vie... Tu es à la fois têtu et imbécile. Certes, tu restes un enfant, mais dieu que tu censé être faible... Alors pourquoi reste-tu autant sur tes idées ?

- T-ton papa… Il habite ici, c’est ça ? Dans ce cas… Est-ce que te faire sortir dehors suffirait à te sauver ? J-je peux… je peux le faire, ça.


Pour ça. Pour la simple et bonne raison que tu souhaites réussir à fuir. Et cette fille, elle pourrait en être le moyen. Il faut que tu saisisses l'occasion car tu sais parfaitement que cela ne se représentera pas avant un moment. Tu sembles regarder un peu autour de toi, espérant qu'aucun invité ne sois sorti de la salle et que le plan que te propose la demoiselle puisse donc être possible. Mais le problème majoritaire reste néanmoins celui de ton père. Tu frissonnes à cette idée. Et s'il t'attrapait ? Qu'allais-tu devenir ? Son jouet. Sa poupée. Son petit animal en lequel tu te transformes de jour en jour sans t'en rendre compte. Car oui, Alfin, à force de rester sur tes gardes, à être apeuré, à ne pas communiquer... Tu deviens enragé. Tu deviens une vraie bête sauvage, et bientôt, tu ne seras plus du tout capable de redevenir humain.

Tu sursautes en entendant un bruit provenant de la salle derrière toi. Tu te retournes d'un coup. Personne. Ton souffle s'accélère, tu sais parfaitement que tu ne fais que psychoter, mais ta peur est tellement importante qu'au moindre bruit, tu es terrifié. Tu te relèves dans un gémissement strident, te tenant difficilement au mur. Ton regard est si déterminé qu'on se demanderait si tu es réellement un petit enfant de moins de huit ans. Tu sembles retenir des grognements plaintifs, ayant tout de même une certaine fierté. Tu essayes de te remettre à marcher, mais tes jambes s'emmêlent rapidement, et tu tombes contre la demoiselle. Tu te figes totalement, t'accrochant à ses vêtements, mais ne semble pas montrer ta peur. Tu soupires, le corps tremblant un peu, hésitant à reculer, mais tu préfères la fixer droit dans les yeux, ne voulant pas paraître faible.

- P-papa... c'est le chef de la maison... Je veux m'en aller... j-je... j'ai jamais vu le dehors, ça me fait peur mais... si tu es gentille... et que tu veux bien m'aider... et que je peux fuir papa... j-je... je t'obéirai... je ferai tout, et j'aurai plus peur...
 

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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptySam 20 Oct - 23:24
Cindelle se faisait violence pour ne pas aller cueillir de son doigt la larme solitaire coulant sur la joue de l’enfant. Ca lui faisait mal de le voir ainsi. Ca lui tordait le bidon ventre. Pourquoi devait-il y avoir tant de souffrance et de douleur ? Parce qu’il y avait des personnes pour infliger ces tortures. Mais elle refusait de croire qu’un individu puisse être mauvais et faire souffrir les gens, juste pour le plaisir. Il lui paraissait même impossible que quelqu’un soit mauvais de naissance. Une personne commettant des actions contraires à Shun s’était simplement trompée de chemin, et aux yeux de la chevalière, il fallait juste lui dire qu’elle était dans l’erreur. Mais à voir Alfin dans un tel état…

Est-ce qu’elle commençait à douter ? Non, la chimère était bien trop gentille pour pouvoir douter du fait qu’il y ait une once de générosité en chacun. Mais pour le coup, qui que ce soit son « papa » il était dangereux pour Alfin et il fallait les séparer. Remettre une personne sur le droit chemin prenait du temps, parfois, non… ? Or cet enfant ne pourrait pas supporter ce qu’il vivait pendant des années encore, même si Cindelle n’avait pas tout compris. Il en venait à sursauter au moindre petit bruit tant il était mort de peur. Pourtant, Cindelle pouvait assurer qu’il n’y avait rien, aucune vibration ne lui rapportait une présence trop proche d’eux.

En le voyant se relever, la demoiselle se redressa aussi, époussetant sa robe. N’empêche, elle se sentait un peu idiote en réalisant qu’Ekaterina conservait cette tenue pendant les missions. Bien sûr, elle avait autre chose en dessous, une tenue plus adaptée au combat, mais… Disons qu’au moins, Alfin devait être plus en confiance face à une « fillette » en robe qu’une chevalière qui portait la grosse armure et prête à se battre ?

La demoiselle écarquilla les yeux en sentant Alfin lui demander dessus, le réceptionnant comme elle pouvait pour qu’il ne se fasse pas trop mal. Elle tangua légèrement, manquant de s’étaler par terre, douée qu’elle était, ce qui lui valut un sarcasme de la part d’Ekaterina, qu’elle ignora, gonflant simplement les joues par réflexe, un peu boudeuse. Mais elle oublia très vite de bouder sa compagne mentale, préférant offrir toute son attention à Alfin, posant les mains sur ses bras pour le soutenir du mieux qu’elle pouvait.

- P-papa... c'est le chef de la maison... Je veux m'en aller... j-je... j'ai jamais vu le dehors, ça me fait peur mais... si tu es gentille... et que tu veux bien m'aider... et que je peux fuir papa... j-je... je t'obéirai... je ferai tout, et j'aurai plus peur...

- Je fais de mon mieux pour être gentille… Et j’espère que j’y arrive.  Mais tu sais, tu as le droit d’avoir peur. C’est parce que tu as peur que tu peux connaître la sensation de sécurité. Ce n’est pas mal d’avoir peur, d’accord ? Et tu n’as pas à m’obéir si tu n’en as pas envie. Tu es libre. Enfin… Je vais essayer de t’aider à sortir… Est-ce que tu arrives à bien marcher… ? Tu as l’air d’avoir mal…

Les yeux de la chimère ne reflétaient que de l’inquiétude. Elle avait peur, elle aussi, mais pour lui. Non, ce n’était pas une mauvaise chose d’avoir peur. Même si ironiquement, elle était la première à se reprocher ses frayeurs, selon la situation. Quand on prenait la peine de l’écouter, elle savait faire preuve d’une certaine maturité malgré ses airs d’enfant, mais ses conseils ne s’appliquaient jamais à elle, comme si elle ne faisait que se délaisser pour consacrer son
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyJeu 1 Nov - 14:31
Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir
Ton souffle s'accélère, tu trembles totalement de peur. Tu ne sais absolument plus discerner le vrai du faux et pour toi, chaque petits bruits que tu arrives à entendre ne pouvaient provenir que d'une seule personne : ton père. Alors, quand la demoiselle commence à ouvrir la bouche pour te répondre, ton corps se crispe entièrement, et tu t'accroches même par réflexe à ses vêtements. Tu te sens légèrement rassuré alors qu'elle pose ses mains sur tes épaules pour te maintenir, voulant en réalité te jeter dans ses bras pour qu'elle te protège et te fasses sortir de cet enfer, pensant enfin pouvoir vivre normalement.

- Je fais de mon mieux pour être gentille… Et j’espère que j’y arrive.  Mais tu sais, tu as le droit d’avoir peur. C’est parce que tu as peur que tu peux connaître la sensation de sécurité. Ce n’est pas mal d’avoir peur, d’accord ? Et tu n’as pas à m’obéir si tu n’en as pas envie. Tu es libre. Enfin… Je vais essayer de t’aider à sortir… Est-ce que tu arrives à bien marcher… ? Tu as l’air d’avoir mal…

Tu la regarde de tes yeux vairons et remplis d'innocence. On y aperçoit rapidement une légère incompréhension, ne t'attendant clairement pas à une réponse de ce genre de la part de la demoiselle. Tes sourcils se froncent un peu par réflexe, et tu penches même la tête sur le côté. De ce point de vue, tu ressembles à un gamin adorable, qui souhaite attendrir ton interlocuteur. Mais ce n'est pas le cas. Même pas du tout. Tu commences même à devenir de plus en plus nerveux, sentant une sueur froide te parcourir. Tu viens de comprendre que tu as en face de toi quelqu'un de peut-être trop gentille, et encore trop pure pour t'aider. Ainsi, tu sais que tes chances de t'échapper viennent de se réduire de moitié.

Tu pestes, sentant les larmes te monter aux yeux. Ton dos te lance, et tu ressens une sensation de douleur dans chaque partie de ton corps. Tu serres un peu les jambes, puis t'accroches doucement à Cindelle, enfouissant ton visage contre elle. Tu sais qu'elle n'est pas un danger pour toi... mais elle en est peut-être pour personne, et c'est ce qui t'effraie. Tes petits doigts se replient lentement sur ses vêtements, l'incitant à te porter. Tu espères qu'elle accepte, car tes jambes tremblent tellement que tu sais que tu risques de t'effondrer dans moins d'une minute.

- Je ne suis pas libre... Papa... il ne me laisse pas le choix...
Tes yeux se ferment, les larmes continuant de couler le long de tes joues. Tu renifles, le souffle rapide. J'ai mal... aide-moi... Mes jambes, je ne les sens plus... mmh...
 

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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyJeu 1 Nov - 14:50
Il avait ce visage d'enfant innocent qui, intérieurement, faisait fondre le coeur de Cindelle. Aussi bien de tristesse envers ce monde qui laissait souffrir une personne aussi jeune, que d'attendrissement. Elle en oubliait complètement son rôle premier de chevalière. La chimère était incapable de voir la détresse d'Alfin qui ne faisait que grandir au fur et à mesure qu'il se rendait compte qu'il n'avait pas demandé de l'aide à la bonne personne.

La seule chose que voyait Cindelle, c'est qu'il semblait ne plus être effrayé par elle. Ou plus autant ? Allez savoir, mais pour l'instant, elle en était plutôt soulagée. Pas comme si elle comptait lui faire du mal, elle était incapable de faire du mal à une mouche, et il semblait l'avoir compris. Il faut dire que ce n'était pas quelque chose qu'elle essayait de cacher, bien trop naïve pour voir que c'était là sa plus grande faiblesse, au final. Avoir un coeur généreux pouvait être une force, mais il fallait aussi savoir faire preuve de justesse et de sévérité. La blanche en était incapable.

Les joues rouges de surprise, Cindelle ne savait que faire alors que l'enfant s'agripper ainsi à elle. Voulait-il être porté ? C'est bien ce qu'il lui semblait, mais si elle interprétait mal et en tentant de le porter, l'effrayait à nouveau et le faisait fuir... ? Etait-il encore capable de fuir, de toute manière ? Sans doute pas.

- Je ne suis pas libre... Papa... il ne me laisse pas le choix... J'ai mal... aide-moi... Mes jambes, je ne les sens plus... mmh...

Décidément, ce père semblait être quelqu'un de terrifiant. Néanmoins, la dernière phrase d'Alfin confirma la pensée de Cindelle, qui s'abaissa un peu à son niveau pour le prendre dans ses bras. Le soulever ne fut pas un problème, car la demoiselle possédait une force surprenante au vu de son gabarit, dû à toutes les expériences subies. Elle était plus concentrée à ne pas s'étaler lamentablement par terre, avec Alfin dans les bras, qu'autre chose. Si le père était le problème... Il fallait sortir. Tant pis pour son devoir de chevalier.

- Je vais t'aider... Je sais où est la sortie, ne t'en fais pas. J-je... On va sortir dehors ensemble, d'accord ? Je t'aiderais aussi dehors.

En même temps, Cindelle demandait à sa compagne mentale de lui indiquer la route à suivre, chose qu'elle s'empressa de faire. Puis, doucement, elle suivit les instructions, espérant que cette solution convenait à l'enfant. Cindelle était on ne peux plus concentrée, au point que certains de ses attributs reptiliens ressortaient, tels que la pupille de ses yeux qui semblait devenir un peu verticale, ou les écailles de son visage qui saillaient quelque peu. Il faut dire qu'elle utilisait une de ses caractéristiques de chimère, soit ressentir les vibrations au sol pour éviter de croiser quelqu'un dans leur fuite.
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyJeu 1 Nov - 15:26
Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir
Tes joues se teintent légèrement de roses alors que la demoiselle s'abaisse à ta taille pour te porter. Tu te colles un peu plus à elle pour lui faciliter la tâches, et enfouis ton visage dans son cou. Tu ne peux t'empêcher d'humer son odeur si rassurante et douce. Ton corps entier en frissonne, et tu te sens bien plus apaisé dans ses bras que sur le sol. Tes jambes te lâchent pile au moment où tes pieds quittent le sol, soupirant un peu de soulagement en voyant que tu ne sembles pas être trop lourd pour Cindelle.

- Je vais t'aider... Je sais où est la sortie, ne t'en fais pas. J-je... On va sortir dehors ensemble, d'accord ? Je t'aiderais aussi dehors.

Tu hoches la tête, n'osant plus quitter ton visage de son cou. Tu te dis que si elle arrive à te faire sortir d'ici, alors tant mieux, mais un mauvais pressentiment ne cesse de grandir en toi. Tu sais que tu ne vas pas réussir à sortir d'ici, mais tu l'ignore. Mais, Alfin, mon cheeeer Alfin, tu peux encore faire marche arrière, et dire que tout cela n'était qu'une blague. Ainsi, si ton père t'attrape, il continuera certes à te violer... mais bien moins violemment qu la punition qui risque de t'attendre si il te surprend à vouloir fuir. Cela te fait frissonner de peur, et tu le redoutes horriblement. Tu t'accroches de plus belle à Cindelle, et relève timidement la tête vers elle. Tu la fixe, tes yeux s'écarquillant en apercevant ses yeux. Venaient-ils de changer ? Ou bien devenais-tu fou ? Tu secoue la tête, pensant avoir rêver, et fixe de nouveau la demoiselle. Cette fois, ce sont de sortes de petites écailles qui te sautent aux yeux. Elle n'était pas humaine, même pas du tout. Et cela ne t'effrayait pas. Au contraire, tu te sentais même encore plus proche d'elle, car vous étiez tout les deux "différents". Tes petits doigts viennent délicatement se poser sur la joue droite de ta "sauveuse", caressant timidement ce qui paraissait être pour toi des écailles.

- C'est joli... ça brille.

Tu ne peux t'empêcher de lui adresser un léger sourire. Tout chez elle semblait t'apaiser. Elle ressemblait à une enfant, était mignonne, jolie, innocente et surtout différente. Elle souhaitait t'aider, et c'est ce qui te touchais le plus. Même si elle n'y arrivais pas, et que tu ne la reverrais peut-être plus jamais, tu te souviendras d'elle et de sa gentillesse. Cependant, tu sembles vouloir garder espoir, te disant que les attributs non-humains de Cindelle pouvaient peut-être sauver la mise, et changer ton destin.  
 

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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyJeu 1 Nov - 16:07
Alfin semblait accepter la situation. Il ne s'abandonnait pas à Cindelle telle une poupée qui avait perdu d'avance, ni ne protestait. Que pouvait-il réclamer de plus, de toute manière ? La chimère faisait déjà tout pour l'aider. Et puis, déjà fallait-il arriver à sortir d'ici. Ce serait seulement après qu'il faudrait songer à la suite. Mais la demoiselle était loin, loin de se douter que tout était déjà voué à l'échec...

Concentrée qu'elle était, la chevalière ne remarqua pas l'étonnement d'Alfin face à l'apparition de ses pupilles animales. Elle-même n'en avait pas conscience. Sinon, elle se serait sans doute senti gênée, n'appréciant pas être perçue différemment des autres. Peut-être était-elle une chimère mais... Elle avait le droit de faire ses preuves, elle aussi, non... ? Ou bien à force de trop tenter, avait-elle déjà échoué sans le savoir ? N'était-elle donc bonne à rien ? Sans Ekaterina, à quoi servait-elle après tout ? A rien. Et souvent, il lui venait l'idée que tout serait peut-être mieux si elle disparaissait complètement pour que ce corps n'appartienne uniquement à Ekaterina.

Mais malheureusement ou heureusement selon le point de vu, Cindelle n'avait aucune idée de si c'était possible, et de comment faire. Et puis, quelque part, elle continuait de s'accrocher inconsciemment à la vie, voulant au moins laisser une marque dans ce monde, preuve qu'elle avait existé. Aussi insignifiante pouvait paraître son existence. La demoiselle sursauta en sentant les fins doigts de l'enfant se poser sur sa joue. Elle était bien trop concentrée dans sa tâche, au point qu'elle n'avait dû trébuché qu'une ou deux fois, sans tomber une seule fois, s'étant toujours rattrapé. De plus, grâce à l'aide d'Ekaterina qui semblait connaître les lieux par coeur, elle avait su éviter toutes les personnes aux alentours qu'elle repérait grâce aux vibrations que faisaient leurs pas.

- C'est joli... ça brille.

Les joues de la jeune chimère s'empourprèrent aussitôt. Elle comprit de suite de quoi parlait Alfin, et ça ne pouvait que la gêner. Elle n'aimait pas montrer de telles différences. Mais le sourire et le compliment de l'enfant eurent bien vite raison de ce pessimisme, et elle fut finalement touchée. Penchant la tête, elle lui répondit par un doux sourire.

- C'est surtout bizarre... Mais merci, ça me fait plaisir si tu aimes bien.

Puis, elle reprit aussitôt sa marche. Combien de temps s'écoula encore ? Quand soudain, elle sentit des vibrations beaucoup, beaucoup trop proches. Comme une lourde porte qui s'ouvrait. Qu'est-ce que... Ce n'était pas possible. Sa capacité à ressentir les vibrations étaient infaillibles. Sauf si la distance dépassait deux kilomètres, mais là, ce n'était pas le cas. Ou alors si un matériel particulier bloquait les vibrations... Mais comment...

Un passage secret, hein... Les nobles et leurs saletés de fourberies.

Ekaterina venait de lui apporter la réponse. Mais tout ce que savait Cindelle, c'est qu'il était trop tard pour faire demi-tour. Le chemin parcouru sans aucune encombre était déjà étonnamment long. Tout s'était passé presque trop bien... La chevalière était complètement figée, son visage avait une teinte encore plus diaphane que d'habitude. Peut-être que l'instinct animal d'Ekaterina passait à travers elle pour lui transmettre un mauvais pressentiment ? Aussi, quelqu'un qui arrivait par un passage secret, ça ne pouvait qu'être suspect...
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyJeu 1 Nov - 16:32
Le fameux "papa" dont Alfin parlait tant n'était autre que Lucien Montgommery, le noble tenant la réception. Alors qu'il buvait un verre de vin d'une excellente qualité tout en usant de faux-semblants pour faire la conversation à d'autres nobles, une servante vint lui chuchoter à l'oreille une nouvelle qui ne lui plut guère. Pas du tout même, et son poing se resserra inconsciemment sur sa coupe de vin, au point que la servante aurait presque peur qu'il ne le brise, et ce devant tous les convives. Ne voulant encourir sa colère, la domestique s'empressa de filer.

Se forçant au calme, le roux confia son verre à un domestique chargé de distribuer boissons et apéritifs avant de prendre congé de ses interlocuteurs, prétextant une affaire urgente. Quittant la salle, il vérifia ne pas être suivi et ouvrit une petite porte secrète à l'aide d'un mécanisme tout aussi secret. Il pénétra alors dans ce qui menait en réalité à des chemins secrets, fermant la porte derrière lui. Puis, laissant enfin évacuer sa rage, il ne put s'empêcher de donner des coups de pied dans le mur, qui lui firent d'ailleurs plus mal qu'autre chose. Ce sale gosse... Il ne comprenait donc pas ce que voulait dire rester à sa place et ne pas bouger ? N'était-il pas suffisamment dressé ?

Un sourire sadique prit place sur les lèvres de Lucien. Si c'était ainsi, il n'aurait qu'à le retrouver et lui faire comprendre par la peur qu'il n'aurait pas dû désobéir. Il savait Alfin déjà terrifié par lui, mais continuerait de le dominer par la peur autant de fois qu'il le faudrait. Retrouvant enfin son calme, il soupira. Bon... Alfin n'avait pas pu aller bien loin. Il connaissait les passages secrets par coeur et n'eut donc même pas besoin de lumière pour se diriger. A tout hasard, il ouvrit une nouvelle porte dérobée et en sortit, la fermant soigneusement derrière lui. Et en quelques pas à peine... Et il avait déjà trouvé sa cible. C'était presque trop simple, son esprit de chasseur n'avait pas eu le temps de s'emballer et d'imaginer tant de nouvelles cruautés pour le punir. Et qui était cette jeune fille qui tenait Alfin dans ses bras ? Tiens, ça lui disait quelque chose... Pas une noble, et impossible qu'une inconnue ait pu pénétrer sa demeure. Une chevalière, donc. Ah, il l'avait sur le bout de la langue... C'est que Cindelle était un cas un peu particulier.

- Mais que vois-je là... Alfin, ne t'avais-je pas dit de ne pas bouger ? Tiens-tu donc tant à être puni ?
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyJeu 1 Nov - 17:58
Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir
Tu sembles particulièrement surpris par le doux sourire que te renvoies Cindelle. Tu avais dit ça sans réfléchir, et surtout par réflexe et par instinct. Tu n'aurais pas pensé que cela puisse la toucher.

- C'est surtout bizarre... Mais merci, ça me fait plaisir si tu aimes bien.

Tu hausses un sourcil. Bizarre ? Pourquoi cela ? Après tout, ça brillait et ça la mettait en valeur. Ca montrait qu'elle était unique, non ? Tu gonfles les joues, continuant de caresser curieusement sa joue, sentant de plus en plus le toucher de ses écailles. Ce n'était pas bizarre, au contraire... Ca te paraissait presque doux et lisse. Tu avais envie de continuer à la toucher comme ça, voulant voir si elle pouvait faire apparaître un peu plus de ces étranges motifs sur son corps. Si elle n'était pas humaine, alors tu aurais enfin découvert quelqu'un différent de toi. Car oui, tu n'étais toi-même pas au courant de ta nature de vampire.

Tu continues d'avoir la tête sur son épaule, regardant derrière la demoiselle. Tu ne connais pas ce passage, et tu remarques bien qu'on te l'a toujours caché. Tes petites jambes frissonnent de part le froid qu'il y fait, soupirant. Tu n'entends rien, et cela ne te rassure pas du tout. Tu es sûr qu'il va se passer quelque chose, et que ton père va surgir d'une minute à l'autre de n'importe où. Et tu as raison. Tu te figes en sentant que Cindelle s'arrête, et regarde derrière toi. Tes yeux s'écarquillent, et les larmes te montent directement aux yeux. Tu pousses un hurlement de terreur, enfouissant ton visage dans le cou de la demoiselle, te tortillant, voulant fuir.

- Mais que vois-je là... Alfin, ne t'avais-je pas dit de ne pas bouger ? Tiens-tu donc tant à être puni ?


Des sueurs froides s'emparent de toi, et tu sens ton corps entier réagir au mot "puni". Tu grognes, devenant un peu haletant en pensant à tout ce qu'il est capable de te faire subir. Cet homme est horrible, c'est un démon, un diable. Tu sais parfaitement que cette nuit, tu auras le droit à une jolie punition, et qu'il t'attachera et te fera subir tous ses fantasmes sans te laisser le temps de récupérer. Après tout, cela t'aie déjà arriver. Un soir, alors que tu avais refusé de manger, et que tu lui avais même lancer la nourriture à la figure, il t'avait humilié devant les serviteurs, puis violer sans aucune pitié toute la nuit. Tu en as certainement encore les marques. Tu frissonnes en y repensant, tremblant de plus en plus. Tu ne comprends clairement pas ton corps qui semble réagir et se "préparer" pour cette nuit. Tu renifles, n'osant même pas le regarder. Après tout, Cindelle va te protéger, non ? C'est ton ami désormais, non ? Elle ne va tout de même pas te laisser ?

- C-Cindelle... P-pitié, aide-moi... J'ai peur, i-il va...


 

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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyJeu 1 Nov - 21:19
Alfin ne semblait pas se lasser de caresser ses écailles, et Cindelle ne savait plus si elle devait être gênée ou touchée. Un peu des deux, sans doute. C'est que souvent, elle n'avait pas de compliments pour ça. Au contraire, elle était même facilement insultée de par sa nature de chimère et sa naïveté qui n'aidait pas. Qu'est-ce qu'une enfant faisait chez les chevaliers après tout ? Or, Cindelle était trop gentille pour dire que "c'était de la faute de toutes les chimères, ça ne devrait pas exister", et elle rejetait la faute uniquement sur elle. C'était elle qui n'était pas assez bien. Alors pour une fois qu'elle recevait un compliment pour sa nature quelque peu différente...

La chevalière sentait des sueurs froides couler le long de son dos, alors que cet homme la dévisageait. Même si très vite, il se désinteressa d'elle, préférant se concentrer sur Alfin. Pour une fois, sa naïveté ne la poussa pas à aller vers lui pour gentiment discuter. A apparaître comme ça de nulle part... A s'intéresse un peu trop à Alfin... Et si c'était... ? Non, elle devait penser positivement... Pourtant, très vite, la réaction de l'enfant à la vue du roux confirma sa crainte. C'était donc lui le "méchant" de l'histoire d'Alfin ? Elle avait beau penser que personne n'était mauvais, qu'il n'y avait que de bonnes personnes ou des personnes s'étant égaré et n'attendant que d'être remis sur la bonne route, la terreur que l'homme provoquait en Alfin n'avait rien de rassurant... Et encore moins cette expression sadique sur son visage que Cindelle ne comprenait pas.

- Mais que vois-je là... Alfin, ne t'avais-je pas dit de ne pas bouger ? Tiens-tu donc tant à être puni ?

La blanche écarquilla les yeux, dévisageant le roux, sentant presque la colère l'envahir. Colère qui retomba aussitôt car elle était bien incapable de s'énerver sur qui que ce soit. Mais il y avait une certaine détermination en elle. Si quelques minutes auparavant, l'inquiètude d'Alfin semblant contagieuse et la faisait presque trembler aussi, ce n'était plus le cas. Elle fixa l'homme, sans ciller, bien qu'un peu hésitante sur le choix des mots.

- J-je... Il n'a rien fait du tout ! C'est de ma faute, c'est moi qui l'ait forcé à venir.

La chevalière était une bien mauvaise menteuse, mais pour une fois, cela ne semblait pas se voir. Après tout, n'était-ce pas un peu vrai ? Ne s'était-elle pas auto-persuadé qu'en demandant de l'aide, il réclamait qu'elle le fasse sortir ?

- C-Cindelle... P-pitié, aide-moi... J'ai peur, i-il va...

La demoiselle serra les poings. Non. Elle ne l'abandonnerait pas. Hors de question. Ce serait inhumain d'abandonner un enfant en détresse... Même si elle n'était pas humaine. Serrant un peu plus Alfin contre lui, comme pour le rassurer et le dérober à la vue de son "père", elle lui lança un regard décidé.

Cindelle... Ce n'est plus de notre ressort, maintenant... On va s'attirer des ennuis. Ne me force pas à intervenir et rends-toi à l'évidence...
Qu-... Kat ! Tu avais dit que tu m'aiderais ! Tu... !
protesta silencieusement la blanche, se sentant presque trahie.
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyJeu 1 Nov - 21:36
Le roux haussa un sourcil en entendant la faible voix de son jouet supplier celle qui le portait dans ses bras. Cindelle ? C'était donc ça. On l'avait renseigné sur ce dossier, pour être sûr qu'il accepte que sa demeure soit gardé par un cas aussi particulier. On lui avait pourtant assuré qu'il n'y aurait aucun problème... Quoique, le problème ne semblait pas être dû à une perte de contrôle de celle qui était la véritable chevalière, mais plutôt à la personnalité qui était aux commandes.

- J-je... Il n'a rien fait du tout ! C'est de ma faute, c'est moi qui l'ait forcé à venir.

Un rictus déforma ses lèvres, faisant perdre tout charme qu'on aurait pu lui trouver. Tant de naïveté... Comme c'était beau. Mais comme s'il allait le croire de telles idioties. Voir une situation aussi pathétique emballer son esprit sadique et il avait une folle envie de s'amuser à nouveau  Alfin et de lui faire subir tant de nouveaux supplices.

- Ekaterina, c'est ça, mmh ? Ne crois-tu pas que tu as fait une erreur en tant que chevalière en laissant cette imbécile heureuse faire ton travail ? Le mieux ne serait-il pas de reprendre ta place et de me laisser là cet enfant ? Ou alors...

Son regard alla de nouveau vers Alfin, un sourire sadique aux lèvres. Quelle expression aurait-il si sa première (et dernière) amie venait à mourir devant ses yeux ? Ou s'il apprenait que par sa faute, elle avait perdu son rang de chevalier, puis qu'on l'avait jugé, pour finalement la condamner à mort ? Quelle serait la souffrance qui se lirait sur son visage ? Comment pourrait-il en profiter et s'en délecter ?

- Alfin... Te rends-tu compte de comme tu es égoïste ? Cette fille, là, est-ce que tu t'es intéressé à elle au moins ? Tu sais qu'elle est chevalière ? Et que si elle "t'aide", comme tu dis, ça finira par lui retomber dessus, et non seulement tu me reviendras, mais elle, elle finira tuée ? Ou alors tu t'en moques et tu ne t'en sers que comme d'un outil pour t'enfuir ? Alors que tu manges à ta fin, que tu as une hygiène correcte... Mais non, cela ne te suffit pas et il faut que tu te serves d'elle sans même savoir la souffrance qu'elle a pu vivre ?
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyVen 2 Nov - 15:05
Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir
Te retrouver en face de ton père ne faisais que t'inquiéter, et ton coeur battait  tellement vite que tu avais presque l'impression que tu allais mourir. Et tu as peut-être raison, Alfin. Tu fixes ton paternel, le regard effrayé et suppliant, sachant pertinemment que tu ne pourras pas ressortir de cet endroit en compagnie de la demoiselle. Tu as compris que tout espoir était vain, et que ta seule petite chance de t'évader venait de s'effondrer devant toi.

- J-je... Il n'a rien fait du tout ! C'est de ma faute, c'est moi qui l'ait forcé à venir.

Tu fronces les sourcil, levant les yeux pour croiser le regard de Cindelle. Elle te défend, et te serre même de plus belle dans ses bras. Tu ne peux que remercier sa gentillesse et être en admiration face à son courage. Jamais tu n'aurais pensé qu'une si frêle jeune fille pouvait avoir un tel sang-froid. Tu frissonne, une larme coulant le long de ta joue. Tu ne veux pas la quitter, tu te sens un peu trop bien avec elle, et son parfum t'apaise et te calme avec une telle facilité que tu sais parfaitement que si tu quitte ses bras, tu vas finir par tomber dans les pommes à cause du stress et de la peur.

- Ekaterina, c'est ça, mmh ? Ne crois-tu pas que tu as fait une erreur en tant que chevalière en laissant cette imbécile heureuse faire ton travail ? Le mieux ne serait-il pas de reprendre ta place et de me laisser là cet enfant ? Ou alors...

Ekaterina ? Tu clignes des yeux, ton regard allant de ton père à la demoiselle. D'où provient ce prénom ? A-t-il mal entendu ou bien... Cindelle ne t'aurait-elle pas dévoilé sa vraie identité ? Tu secoues la tête, te disant qu'il y a quelque chose de plus complexe derrière tout ça, surtout en entendant ton père la traiter d'imbécile heureuse. Tu grognes, ne comprenant clairement plus leur conversation. Et s'ils se connaissaient ? Tu en avais l'impression, mais tu n'as pas le temps de réfléchir à plus d'hypothèses que le regard de ton paternel te paralyse entièrement.

- Alfin... Te rends-tu compte de comme tu es égoïste ? Cette fille, là, est-ce que tu t'es intéressé à elle au moins ? Tu sais qu'elle est chevalière ? Et que si elle "t'aide", comme tu dis, ça finira par lui retomber dessus, et non seulement tu me reviendras, mais elle, elle finira tuée ? Ou alors tu t'en moques et tu ne t'en sers que comme d'un outil pour t'enfuir ? Alors que tu manges à ta fin, que tu as une hygiène correcte... Mais non, cela ne te suffit pas et il faut que tu te serves d'elle sans même savoir la souffrance qu'elle a pu vivre ?

Tes yeux s'écarquillent, et ton corps entier se fige de surprise et de culpabilité. Il a raison. Tu le sais, et tu ne peux le nier. Tu es certes un gamin têtu, mais tu restes quelqu'un de réfléchi et d'assez mature pour ton âge. Tu serres les dents, les larmes te montant aux yeux. C'est Cindelle, ou toi (et ton évasion pas si certaine que ça). Tu pestes intérieurement, te disant que tu ne sais rien d'elle, et que tu savais encore moins qu'elle était chevalière. D'ailleurs, comment une si frêle et jolie enfant pouvait-elle servir les chevaliers. Tu la fixes, attendant une réponse de sa part, mais tu sais parfaitement que là n'est pas la meilleure chose à faire. Tes bras se détachent lentement de son cou, n'osant même pas la regarder tellement tu as honte. Tu ne peux t'empêcher de retenir un sanglot, tu aurais tellement voulu devenir son ami... Pourquoi le destin ne le permet-il pas ? N'as-tu donc pas le droit de vivre heureux ? A se demander...

- J-je... suis désolé... C-Cindelle je savais pas que... j-je veux pas me servir de toi moi... j-je veux être ton ami, je veux vivre avec toi... j-je... Tu finis par éclater en sanglot, ton père te terrifiant entièrement. J-j'ai peur... j'ai tellement peur de papa... m-mais je veux pas que tu meures par ma faute... j-je...

Tu finis par te décrocher d'elle, et tu te tournes faiblement vers l'homme. Tu baisses directement la tête, avançant timidement vers lui, titubant un peu à cause de ton faible corps.  


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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyVen 2 Nov - 15:33
Voyant Alfin chercher son regard, Cindelle baissa légèrement le visage vers lui, lui adressant un léger sourire pour le rassurer, bien qu'elle essayait aussi de se rassurer elle-même. Elle avait le courage pour faire face à un tel homme qui lui donnait pourtant des sueurs froides. Si c'était pour sauver quelqu'un, elle aurait toujours ce courage. Mais cela suffirait-il vraiment à réussir... ? Car c'était tout ce qu'elle avait. Elle qui était si faible... Elle avait bien conscience de posséder une force hors du commun, mais à quoi bon si elle ne savait pas la contrôler ? Ca la faisait juste devenir un danger pour tout le monde, même pour elle. Sans Ekaterina, elle n'était capable de rien. Rien du tout. Et les mots que prononcèrent le roux alors qu'elle relevait le visage en sa direction ne furent que confirmer cette triste pensée.

- Ekaterina, c'est ça, mmh ? Ne crois-tu pas que tu as fait une erreur en tant que chevalière en laissant cette imbécile heureuse faire ton travail ? Le mieux ne serait-il pas de reprendre ta place et de me laisser là cet enfant ? Ou alors...

De désespoir, la chimère se mordit les lèvres, presque jusqu'au sang. Elle valait donc si peu pour qu'il ne lui adresse même pas la parole, communiquant directement avec Ekaterina ? Tiens, c'était d'ailleurs assez surprenant que cette dernière ne soit pas déjà réapparue pour hurler à Lucien de mieux lui parler... Quoique... Au vu des vêtements de l'homme, c'était un noble, aucun doute là-dessus. Et en tant que chevalière, elle devait le respect aux nobles. Si elle ou Ekaterina désobéissait à l'un d'eux, il y aurait des répercussions derrière. D'où le fait qu'Ekaterina lui avait ordonné d'abandonner. Chose que la demoiselle ne ferait jamais de son plein gré.

- Alfin... Te rends-tu compte de comme tu es égoïste ? Cette fille, là, est-ce que tu t'es intéressé à elle au moins ? Tu sais qu'elle est chevalière ? Et que si elle "t'aide", comme tu dis, ça finira par lui retomber dessus, et non seulement tu me reviendras, mais elle, elle finira tuée ? Ou alors tu t'en moques et tu ne t'en sers que comme d'un outil pour t'enfuir ? Alors que tu manges à ta fin, que tu as une hygiène correcte... Mais non, cela ne te suffit pas et il faut que tu te serves d'elle sans même savoir la souffrance qu'elle a pu vivre ?

Cindelle écarquilla les yeux. Qu'est-ce que... Il n'avait pas le droit ! Elle faisait ce qu'elle veut, non ? Même elle avait encore le droit à un libre arbitre, non ? D'accord, il y avait des règles à respecter mais si elle les enfreignait, c'était son choix, et en pleine connaissance de la punition que cela lui vaudrait ! Elle secoua vivement la tête, en total désaccord avec l'homme.

- C'est mon choix ! Je sais très bien les conséquences que ça implique ! Mais malgré tout, je suis la seule à pouvoir décider de ce que je veux !

Pourtant... Pourquoi ce désespoir qui l'envahissait ? Parce qu'au fond, n'avait-elle pas déjà compris qu'il était trop tard ? Des larmes commençaient à perler au coin de ses yeux, alors qu'elle fixait Alfin, comme pour l'implorer de ne pas l'écouter, de ne pas culpabiliser. Le pauvre semblait si perdu... Comment aurait-il pu se douter que la frêle enfant qu'elle paraissait était une chevalière ? Elle haussa les épaules, un sourire triste aux lèvres, lâchant dans un murmure.

- Ce n'est pas moi... ce n'est pas moi la chevalière...

Oui, après tout, ce n'était pas elle. C'était Ekaterina. Elle, elle n'avait jamais prêté le serment des chevaliers, alors qu'est-ce qui l'empêchait d'enfreindre le code de chevalerie ? Jamais auparavant de telles pensées lui étaient venues.

- J-je... suis désolé... C-Cindelle je savais pas que... j-je veux pas me servir de toi moi... j-je veux être ton ami, je veux vivre avec toi... j-je... J-j'ai peur... j'ai tellement peur de papa... m-mais je veux pas que tu meures par ma faute... j-je...

Oubliant très vite ses pensées rebelles, Cindelle voulut sécher les larmes de l'enfant. Mais elle n'en eut pas le temps. Parce qu'il était déjà en train de quitter ses bras, mais aussi parce qu'Ekaterina avait jugé qu'il était temps pour elle de reprendre sa place. Chose qu'elle aurait dû faire bien plus tôt au lieu de laisser Cindelle plonger dans un tel désespoir. Ce n'était plus Cindelle qui était là. C'était bien son corps, mais sa chevelure s'était rétractée, la fin de ses mèches prenait une teinte noire, des écailles saillaient à de nombreuses parties de son corps, ses pupilles étaient verticales, son regard d'un rouge profond, perdant toute couleur rosée, planté dans celui de Lucien.

- J'ai commis une erreur. Je m'en excuse, lâcha-t-elle froidement même si ses paroles n'allaient pas avec son ton et que sa fierté était mise à mal. Cindelle n'en est pas responsable, laissez la en dehors de ça.

Puis, elle baissa le regard vers le pauvre enfant qui tentait tant bien que mal de rejoindre son père, tout en boîtant. Elle préférait ne pas imaginer les souffrances qu'il avait dû endurer. Comme c'était horrible de ne pas être le possesseur de son propre corps... Elle en savait quelque chose. Mais malheureusement, ni elle, ni Cindelle ne pourrait lui venir en aide.

- N'en veux pas à Cindelle, elle aurait sacrifié sa vie pour toi, cette idiote. Si tu veux en vouloir à quelqu'un, tu peux me détester.

Ekaterina soupira, se disant qu'il ne devait rien comprendre. Mais c'était ainsi... Elle n'aurait jamais pensé qu'une mission aussi simple aurait pu tourner ainsi. Et qu'est-ce qu'elle détestait cet homme. Il ne valait pas mieux que le scientifique qui avait torturé Cindelle toutes ces années et continuait de s'en servir comme cobaye. Et puis il avait tellement fait souffrir Cindelle à cause de son incapacité à sauver Alfin. Malheureusement, elle ne pourrait pas la venger sous peine de représailles.
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyVen 2 Nov - 15:47
Lucien poussa à peine un soupir ennuyé en entendant Cindelle protester et dire que c'était son choix. Tant de naïveté... Il serait presque tenté de voir l'expression qu'elle ferait s'il venait à briser lentement toute cette candeur en elle, si seulement son attention n'était pas entièrement concentrée sur Alfin, à l'instant même. Voir son visage se déformer par la culpabilité et l'incompréhension avait quelque chose d'assez jouissif.

- J-je... suis désolé... C-Cindelle je savais pas que... j-je veux pas me servir de toi moi... j-je veux être ton ami, je veux vivre avec toi... j-je... J-j'ai peur... j'ai tellement peur de papa... m-mais je veux pas que tu meures par ma faute... j-je...

Comme c'était mignon... En même temps, Lucien n'aimait pas l'idée qu'Alfin qui était si peureux s'étant tant attaché à une étrangère en si peu de temps. Qu'avait-elle bien pu lui faire ? Peu importe, il lui ferait bien vite oublier cette fille qui se mêlait un peu trop de ce qui ne la regardait pas. De toute façon, Alfin avait déjà abandonné sa tentative de fuite et préférait revenir vers lui plutôt que de mettre Cindelle encore plus en danger. Voir l'enfant revenir de lui-même alors qu'il le terrifiait tant... Toute cette souffrance et cette crainte... Un sourire cruel déforma le visage de l'homme. C'était encore mieux que d'aller rechercher Alfin lui-même.

- J'ai commis une erreur. Je m'en excuse. Cindelle n'en est pas responsable, laissez la en dehors de ça.

Son sourire ne fit que s'agrandir encore plus. Il était temps que la vraie chevalière refasse surface. Et il était presque tenté de faire tout le contraire de ce qu'elle demandait. Mais en même temps... Elle lui avait offert de voir un désespoir si profond chez son jouet. Peut-être pourrait-il faire preuve de clémence pour l'en remercier ? Et puis, de ce qu'il avait entendu, Cindelle restait un cobaye utile. Qui sait, peut-être pourrait-il ressortir cette histoire un autre jour, quand il aurait plus à y gagner ? Pour l'instant, il pouvait bien laisser passer, et se défouler plutôt sur Alfin, comme s'il n'était pas assez brisé.

- Ce n'est pas une façon très courtoise d'implorer ma clémence... Mais peut-être laisserais-je passer pour cette fois.

Le roux fit quelques pas pour combler la distance restant entre lui et l'enfant, l'amenant contre lui et posant une main sur ses cheveux qu'il caressa doucement. Cette étrange marque d'affection, si on pouvait appeler cela ainsi avait quelque chose de vraiment malsain.

- N'en veux pas à Cindelle, elle aurait sacrifié sa vie pour toi, cette idiote. Si tu veux en vouloir à quelqu'un, tu peux me détester.
- Tu vois, Alfin... Ton amie va regretter toute sa vie de ne pas avoir pu faire ce que tu voulais. Et par ta faute... A abuser des âmes trop généreuses.
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MessageSujet: Re: Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir [PV Alfin - flashback] [Fini] EmptyVen 2 Nov - 16:23
Quand la souffrance et la terreur se rencontrent au coin d'un couloir
Tu n'oses plus avancer vers ton père, laissant une petite marge de distance entre lui et toi. Il te terrifie tellement que ton corps refuse de bouger et tremble entièrement. Tu as du mal à comprendre que tu viens de laisser passer l'une des seules chances de ta vie pour t'enfuir d'ici, et ton espoir semble vouloir continuer à persister car tu lances un petit regard suppliant à la demoiselle.

- C'est mon choix ! Je sais très bien les conséquences que ça implique ! Mais malgré tout, je suis la seule à pouvoir décider de ce que je veux !

Son doux sourire t'apaise, et tu soupires légèrement. Tu lui lances un sourire de remerciement et certainement aussi d'adieu, ne sachant pas si tu survivras à cette nuit, ou si tu reverras un jour Cindelle. Tu ne peux t'empêcher de loucher sur les écailles qui semblent se dessiner de plus belle sur son visage, te mordant les lèvres. Tu as envie de lui sauter au cou et de t'enfuir avec, ne comprenant pas d'où te viens cette envie de contact avec elle.

- Ce n'est pas moi... ce n'est pas moi la chevalière...


Tes yeux s'écarquillent. De quoi parle-t-elle ? Tu commences à avoir quelques soupçons concernant la personnalité de la demoiselle. Ekaterina serait-elle une autre personne vivant dans son corps ? Tu en viens à te demander si dehors, tout le monde est forcément humain. Et si tu ne l'étais pas...? Et si ton père ne l'était pas non plus ? Tu repenses à la veille, fronçant les sourcils. Hormis la douleur corporelle qu'il t'afflige, tu ressens toujours d'horribles douleurs comme si l'on t'aspirait ton énergie. Tu secoues la tête, te disant que cela doit être normal, et tu te figes en voyant le sourire cruel qui se forme sur ton paternel. Tu sais parfaitement que tu n'aurais pas dû revenir vers lui, mais tu ne veux en aucun cas faire culpabiliser encore plus Cindelle.  

- J'ai commis une erreur. Je m'en excuse. Cindelle n'en est pas responsable, laissez la en dehors de ça.

Tu te tournes vers la demoiselle, le regard remplis d'incompréhension. Tu pâlis en voyant que ses cheveux ont changé et que de nombreuses écailles recouvrent désormais son visage. Ses yeux te rendent également curieux, elle ressemble... A un serpent. Oui, c'est ça, aux serpents que tu as pu voir dans de nombreux livres et qui t'ont toujours autant fasciné. Tu la regardes avec fascination, sans pour autant la prendre pour une bête de foire. Non, tes yeux reflètent plutôt ton admiration et ton envie d'en apprendre plus sur elle, sur Cindelle et sur Ekaterina. Sur sa nature, son histoire, sa personnalité... Elle.

- Ce n'est pas une façon très courtoise d'implorer ma clémence... Mais peut-être laisserais-je passer pour cette fois.

La voix provenant de derrière toi de fait frissonner de peur, et tu sursautes en sentant sa main si chaude se poser sur ta tête. Ton corps entier semble réagir, tellement que tu en viens à devoir croiser un peu les jambes pour le calmer. Tu pestes, honteux, et te frottes même à lui. Il te dégoûte. Il te fait vomir, et tu n'as qu'une envie : le tuer. Pourtant, tu sais parfaitement que tu n'es que son jouet, son esclave, sa petite souris avec laquelle il aime tant s'amuser. "Assis" et "couché" sont ses mots préférés, "aux pieds" révèle sa réelle identité.

- N'en veux pas à Cindelle, elle aurait sacrifié sa vie pour toi, cette idiote. Si tu veux en vouloir à quelqu'un, tu peux me détester.


Tu te tournes vers la demoiselle, sachant pertinemment que Cindelle doit quand même pouvoir écouter et voir la scène. Tu te mords les lèvres, sentant ton père commencer à t'attraper le poignet pour ne pas que tu retourne vers ta "protectrice". Tu sais pourtant parfaitement que la jeune fille aurait pu faire ça, et tu ne lui en veux aucunement. Au contraire, tu aimerais pouvoir la remercier différemment un jour futur.

- Tu vois, Alfin... Ton amie va regretter toute sa vie de ne pas avoir pu faire ce que tu voulais. Et par ta faute... A abuser des âmes trop généreuses.

Tes yeux s'écarquillent en l'entendant prononcer ses mots, et tu sens tes pieds quitter le sol alors qu'il commence à te soulever. Tu frissonnes de dégoût alors qu'il glisse la paume de sa main sous ta chemise, n'ayant d'autres choix que de le laisser faire. Ton père avance, et tu lances un dernier sourire à Cindelle, articulant un "merci" silencieux et sincère en sa direction. Tu ne l'oublieras certainement jamais.




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