Thé, orage et bienvenue chez les Vampires (pv Auréliane et Alfin)

Auréliane & AlfinOrage

Thé,orage et bienvenue chez les Vampires

Ayamé, enfin j’y suis avec la pluie, mais ça aurai pu être pire comme avec un orage. Derrière moi, j’entendis un grondement. Bon d’accord avec l’orage mais pas avec une tempête ?
Sur mon chocobo, je soupirai. Quelle poisse pas possible j’avais ! Mais bientôt, je serai enfin au chaud un verre de thé a la main. Pour du thé oui…j’avais fais tout ce chemin pour cela. Pour vous ça parait fou (je suis sain d'esprit), j’aurai pu attendre demain mais moi j’en avais besoin ! j’étais a court de thé, de plus j’étais de passage à Ayame et j’avais entendu dire qu’il y avait une herboriste austère certes mais qui faisait des miracles pour soigner avec les plantes. Pour les missions ça pouvait être pratique pour me soigner moi et mon chocobo. Et bien sure les herboristes s'il s'y connaissait en plante il s'y connaissait aussi en thé, obligé!
Assez parler, mon chocobo était trempé et avait peur de l’orage, je voyais bougé la tete nerveusement et taper le sol avec sa patte gauche. Je lui tapota le col. Je devais tout d’abord trouver un abri pour lui pour qu’il se repose et mange.Il le méritait après tout.
Je trouvais vite quelques minutes plus tard une écurie, je négociai avec l’écuyer pour qu’il s’occupe de mon chocobo à mon retour et le paya.
Après cela je marchais dans les rues d’Ayame avec une carte trempée. Je soupirai et maugréai quelques jurons. Je haïssais vraiment la pluie et l'orage en particulier avec ses éclairs! Mais heureusement j’arrivais encore tout de même à la lire.
Et c’est une dizaine de minutes plus tard que je me trouvai face à une maison avec une pancarte ‘’ouvert’’. Ouf. Si c’étais fermé j’aurai sans doute défoncé la porte et j’aurai fait un scandale. Selon la carte c’étais bien ici.
Je rangeais celle-ci dans ma poche et toqua doucement à la porte. Je remarquais au sol un paillasson et essuya mes pieds pour entrer, la porte était ouverte. Victoire je suis arrivé a moi le thé!
-Bonjour, dis-je avec un grand sourire en enlevant ma capuche de ma veste rouge.
Un sourire qui disparu bien vite en voyant la gérante…c’était le vampire de la mission, vous savez celle qui ressemble a la parfaite soldate au cœur de pierre. Oui, je parle de l’Agent Améthyst.
-Agent vous travaillez ici ? Je ne savais pas.
Je regardais autour de moi le ‘’magasin’’ car pour être honnête cela ressemblait plus à un salon qu’autre chose… C’était aussi son chez-soi ? Tout en regardant la pièce autour de moi, je cherchais des objets a l’effigie des poulpatatas. Ce n’étais pas intentionnelle mais a chaque fois que j’étais chez un vampire je cherchais ce détail là…ma belle-mère m’a vraiment contaminé avec ça…
Je remarquais un porte manteau a ma gauche et enleva ma veste rouge pour le mettre dessus.
-On m’avait dit qu’il y avait une personne austère qui gérait ce magasin mais jamais je n’aurai cru que c’étais vous, dis-je en plaisantant avec un petit rire. Enfin bon je suis venu ici pour acheter du thé et connaitre les variés de thés que vous possédiez. Vous faites aussi les dégustations ?

Il pleuvait, en cet après-midi. Et Auréliane n'avait donc rien de mieux à faire qu'entamer son livre, assise dans le salon. Elle était rentrée le matin même, après avoir passé la nuit au Prisme, et profité du chemin du retour pour refaire son stock de plantes. En fait, elle avait même passé la nuit à Wisteria, uniquement dans le but de cette cueillette. Bon, certaines plantes étaient faites pour être cueillies durant la nuit, alors elle aurait aussi pu rentré à ce moment, mais elle n'avait pas besoin de ces dites plantes. Mais soit. Ce ne serait pas aujourd'hui que les remèdes qu'elle avait pas eu fabriquer de suite seraient rentabilisés, car qui viendrait chez elle alors qu'un tel orage grondait ?

Telle ne fut pas sa surprise en entendant sa porte s'ouvrir. Son ouïe aiguisée par l'entraînement s'en aperçut aussitôt. Par cet orage qui courait, jamais elle n'aurait cru recevoir un client. A part un voisin vraiment proche, mais elle était presque sûre que ça n'en était pas un. En effet, si ses "patients réguliers" ou clients s'empressaient de venir dès qu'elle était ouverte, avant qu'elle ne reparte, ils frappaient toujours avant d'entrer. Pas parce qu'Auréliane le demander, au fond, si elle laissait sa porte ouverte avec l'écriteau qui l'indiquait en plus, c'est qu'il n'y avait pas besoin de telles politesses, qui frapper avant d'entrer dans un magasin ? Mais les habitués ayant vu qu'à la base ce n'était pas vraiment un magasin mais vraiment sa maison frappaient plus par respect qu'autre chose. Sauf ceux qui ne savaient pas que la porte d'entrée donnait direct sur son salon. Pas comme si ça allait vexer Auréliane qui tourna aussitôt son regard vers le visiteur surprise, qui venait de la saluer joyeusement.

Jusqu'à ce qu'il remarque qui elle était. Et s'il fut surpris, elle le fut aussi. Ses yeux s'écarquillèrent, seule trace de son étonnement. Mais elle se reprit bien vite, répondant à son salut d'un hochement de tête, et lâchant assez fort pour qu'il l'entende un "Bonjour", tout en se baissant pour reposer son livre sur la table basse avant de se lever. Elle pinça légèrement les lèvres, en l'entendant l'appeler "agent", espérant que Alfin qui était, elle-ne-savait-où dans la maison n'avait rien entendu. C'était déjà assez dur de gérer toutes les interrogations qu'il pouvait avoir sur sa vie à l'extérieur, elle ne voulait pas que son intérêt soit suscité par ce qualificatif, même s'il en disait si peu sur elle. C'était suffisant pour comprendre que quelque chose se cachait derrière. Mais elle n'allait pas en vouloir à l'Agent Gold pour autant -car il s'agissait de lui-, il n'avait fait que l'appeler comme il le faisait d'habitude. Même si c'était techniquement interdit en dehors du Prisme.

- Auréliane... En ce contexte c'est Auréliane. Je suis plutôt la... "gérante".. ? Enfin on ne peut pas dire que c'est un magasin, plus que je vends mes remèdes et soigne les blessés que l'on amène ici. C'est ce qui m'assure un revenu, et cela me permet en plus de parfois sauver des vies, alors..

Si son attitude était toujours aussi.. rigide, sans montrer aucun signe de stress, ou autre sentiment, et son visage n'avait aucune mimique pouvant trahir ses pensées, son regard s'était quelque peu adouci à cette pensée. Elle disait souvent qu'elle ne faisait ça parce que autant se servir des connaissances que lui avait laissé sa mère, et qu'elle ne savait pas vraiment faire grand chose d'autre, que tuer ne pouvait plus être un métier à temps plein maintenant qu'elle était au Prisme. Mais en réalité, elle était plus soucieuse de la vie d'autrui, qu'il n'y semblait. Quoique, même elle n'en avait peut-être pas toujours conscience ? Mais soit. A peine une dizaine de secondes plus tard, même pas, que son regard se vidait à nouveau de toute émotion.

- On m’avait dit qu’il y avait une personne austère qui gérait ce magasin mais jamais je n’aurai cru que c’étais vous.

C'était elle, aucun doute n'était permis, pour le coup. Mais austère ou pas, ceux qui avaient testés ses médicaments n'hésitaient jamais à revenir car elle essayait de ne pas trop vendre trop cher pour que cela soit à la portée de tout le monde, mais aussi car c'était efficace, tout simplement. Et puis quand elle pouvait, elle faisait de son mieux pour donner un bon goût au médicament, ou tout du moins potable.

- Je suppose que cela me correspond bien, en effet.

Auréliane en serait presque amusée, si elle était du genre à plaisanter. Malheureusement ce mot semblait être banni de son vocabulaire depuis longtemps.

- Enfin bon je suis venu ici pour acheter du thé et connaitre les variés de thés que vous possédiez. Vous faites aussi les dégustations ?

Tiens, voilà qui ne l'étonnait guère de l'Agent Gold. Même sans trop le connaître, il avait une réputation de buveur de thé. Et par chance, Auréliane faisait des plutôt bons thés. En réalité, elle n'en vendait pas depuis si longtemps, mais elle avait pris l'habitude d'en servir à ceux qui venaient se faire soigner ou ausculter, ainsi qu'aux proches qui patientaient pendant ce temps. Et son thé avait fait fureur, différent chaque jour, parfois frais, parfois alliant des saveurs toutes plus surprenantes que les autres. En réalité, ce n'était pas grand chose, et une connaissance basique des plantes suffisait à l'imiter. Mais pour ceux qui n'avaient pas ce savoir, ça en valait la peine. Elle s'approcha d'une théière en verre, qui fumait encore, et dont l'eau s'obscurcissait doucement grâce aux feuilles fraîchements cueillies qu'elle laissait s'infuser dedans, accompagnées de ce qui semblait être des pétales de rose.

- Cela ne me dérange pas d'en faire. J'attendais justement que mon thé soit infusé. Il s'agit là de feuilles de roncier, qui apaisent les maux de gorge. Sauf que pour combler leur manque de goût, j'y ai ajouté des pétales de rose, qui ont aussi les mêmes propriétés que les feuilles bien qu'en moindres. Cela vous tente ?

Elle sortit un plateau, ainsi qu'une tasse d'une armoire en hauteur, tendant le bras et attendant sa réponse pour en prendre une deuxième. Venait-elle d'étaler son savoir ? Pas vraiment, elle avait dit ça en toute simplicité et sans arrogance, préférant juste montrer que ce n'était pas des plantes cueillies au hasard, et un peu trop louches mais accorder à la confiance.

Rainsworth
Auréliane

V. Knight
Artémis

「 Thé, orage et bienvenue chez les Vampires 」

Tu soupires, tes yeux fixant sans aucune émotions la fenêtre de ta chambre où se profilait une tempête relativement violente. Cette nuit, ta sœur t'avait laissé seul à la maison, et tu avais attendu son retour, paniqué et emmitouflé dans tes couettes. Lorsqu'elle était rentré, tu avais immédiatement montré ton air boudeur, espérant que la demoiselle se fasse pardonner en te câlinant. Mais rien, elle ne semblait pas avoir comprit le message et, même si ce n'était pas la première fois qu'elle te laissait seule une nuit, tu avais comme l'impression que celle que tu venais de passer seule aurait pu être évité, et que cela ne concernait pas forcément le travail de la jeune femme. Tu gonfles les joues, t'asseyant sur ton lit, t’amusant à balancer tes pieds de haut en bas dans le vide jusqu'à ce que tu te lasses. Tu te mords les lèvres avec acharnement, essayant de chercher un moyen pour faire comprendre à ta sœur que tu n'avais pas apprécier qu'elle te laisse seul encore une fois. Tu te décides finalement à bondir du lit, voulant te précipiter hors de la chambre mais tes jambes, encore quelque peu fragiles, t'en empêchent en s'emmêlant, et te voilà clouer au sol, après avoir émis un bruit sourd lorsque tes genoux ont percuté le parquet. Les larmes aux yeux, te te relèves, ta peau légèrement écorchée, rien de grave mais ton énervement contre la demoiselle et toi-même te rendant assez impulsif, tu te mets à pleurer bêtement. Bah alors, Alfin, quel gamin es-tu devenu... Un vrai pleurnichard. Tu secoues la tête à cette idée, et te mets à marcher en direction de la porte de ta chambre.

Tu descends les escaliers, clairement boudeur et prêt à disputer ta sœur, mais te fige en entendant des bruits, ou plutôt des paroles, provenant du salon. Tu te retournes par réflexe, te résignant, mais une peur t'enveloppe soudainement. Le temps qu'il fait dehors devrait dissuader les clients de venir, alors qui cela pouvait-il bien être ? Tu descends les escaliers en courant, ignorant les picotements de tes genoux, et te diriges instinctivement vers Auréliane, t'agrippant à sa tenue, te cachant derrière elle, soulagé qu'elle aille bien, et fixe l'inconnu. Tu le foudroie du regard et te met presque à grogner, prêt à fuir ou à attaquer à la moindre tentative suspecte de l'homme. Tu tires doucement sur la manche du pull de la demoiselle, voulant lui montrer ton inquiétude. Tu étais devenu si proche d'elle en peu de temps, que même toi était étonné. Elle ne semblait pas représenter de danger pour le moment, mais tu restais parfois sur tes gardes lorsqu'elle agissait bizarrement, bien que c'était plutôt rare. Tu essaies de grimper sur elle, ou du moins qu'elle se baisse un peu à ta taille, inquiet de te retrouver dans la même pièce qu'un homme, et qui plus est un inconnu.

- Au-Auréliane... C'est qui ? J'ai peur... fais-le partir...

Auréliane & AlfinDrôle de gamin

Thé,orage et bienvenue chez les Vampires

Des feuilles de ronciers et des pétales de roses ? Curieux mélange mais l’Agent ou plutôt cette Auréliane n’avait pas l’air de plaisanté quand elle m’avait dit cela. Et puis je n’allais pas jouer le difficile avec cette pluie n’importe quelles boissons chaudes me convenait. Donc pourquoi pas essayer ?

-Oui s’il vous plaît.

Comme si un vampire ce n'étais pas assez énervant (en particulier l'austère Agent améthyste) un deuxième arriva! Diable c'est une invasion! Cette fois, ce fut l’apparition d’un enfant enfin d’un gamin dont je supposais qu’il sois un vampire. Il était petit...et me fixait méchamment. Il ressemblait a une bête sauvage. Enfin il agissait comme ça. Je fronçais les sourcils.

Si ce minus s’approche de moi avec ses crocs je le transforme en descente de lit... de plus mon arc était pas loin je n’avais juste qu’a faire quelques pas. Mais il était avec la vampire donc il n’était pas spécialement méchant ?

Je l’observa. Il avait quelques égratignures sur ses jambes. La vampire le battait-il ? Non...ce gosse avait l’air de vraiment y tenir à Auréliane, pour la protéger du grand méchant aka moi. Quel est donc leurs relation ? Frère-sœur ? Ou peut-être c’était son fils ?

Mes réflexions furent interrompu par la parole du jeune vampire. Alors comme ça...je faisais peur ? Pourtant on me disait le contraire... un sourire victorieux apparu sur mon visage...enfin j’inspirai la peur enfin ! Ah ah! Mais ce n’étais pas une bonne occasion pour en rire. Bien au contraire...ce gosse avait vraiment l’air terrifié. Avais-je quelques choses sur le visage ? Un bouton ? Une marque ? Une saleté dans les cheveux ?

Lentement je me frotta le visage. Je ne sentais rien...enfin a ma connaissance.

-Eh petit j’ai quelques choses sur le visage ?...Ah, oui je me suis pas présenté, je m’appelle Artémis et je suis un client. Ne t’inquiète pas une fois que j’aurai dégusté et pris commande je partirai, dis je en souriant.

On me disait souvent que mon visage grognon faisait peur, Ça devait sans doute être ça ? Faut être comme ont dit déjà,,,chaleureux ? Sourire et être gentil...c’est a dire ne pas s’énerver ou froncer des sourcils toutes les deux secondes...surtout que si...je m'énervais je suppose que l'Agent me virai sans même m'avoir donné mon thé sans plus de cérémonie ou elle me découperai en petit morceau parce que j'aurai fait peur au mioche?

Celui qu'elle connaissait sous le nom d'Agent Gold accepta la boisson qu'elle proposait. Elle sortit donc une deuxième tasse, commençant à verser le liquide brûlant, l'odeur des pétales de rose embaumant délicatement la pièce. Auréliane avait à l'origine préparer ce breuvage pour les maux de gorge que le temps avait commencé à lui donner. Pas grand-chose mais mieux valait prévenir que guérir, surtout si elle recevait une mission qui l'obligeait à sortir, voir passer une nuit ou plus à l'extérieur. Ce serait bête que sa santé complique son travail, non ? C'était déjà un.. "métier", si on pouvait dire ça ainsi, assez particulier comme ça..

Un froncement de sourcils alors que son oreille aiguisée par l'entraînement lui renvoie un bruit de choc. Alfin ? Depuis qu'elle était rentrée, il y avait comme un malaise entre eux deux... Lui en voulait-il pour cette nuit où elle l'avait laissé seul ? Ce n'était pourtant pas la première fois... Tout en reposant la théière, elle se mordit les lèvres, un peu préoccupée. Il n'y avait bien que lui pour la rendre aussi expressive sans même qu'elle en ait conscience. C'était des mimiques qu'elle reprenait à son contact. Mais c'est impassible qu'elle se tourna vers son "client", se disant qu'elle irait voir après ce qu'il avait, demandant plutôt.

- Voulez-vous du sucre ?

C'est elle ou il descend les escaliers ? Ses pas si légers et presque inaudibles mais qu'elle connaît par coeur... Et qui s'accélèrent d'un coup... A nouveau, elle se mordille la lèvre, dévoilant un peu plus ses canines, préoccupée. Il a du entendre qu'il y avait un visiteur imprévu... Et prendre peur. Et s'inquiéter pour elle, peut-être, même. Alors que c'est elle qui est censée le protéger... Elle veut qu'il n'ait plus jamais à ressentir de sentiments négatifs. Il en connaît déjà une palette si large.. Trop pour un enfant de son âge. La peur, la crainte, la tristesse, la trahision, la haine. Elle voulait le protéger... Pourtant, des fois, elle savait bien qu'elle lui causait du souci et qu'il lui en voulait... Sans doute parce qu'elle était à la fois sur-protectrice et si peu présente..

Auréliane écarquilla les yeux en le sentant se précipiter ainsi contre elle. La jeune vampire savait bien qu'elle avait plus ou moins acquis sa confiance, même si elle devait éviter les gestes brusques devant lui, mais le sentir ainsi avoir pour premier réflexe de se blottir contre elle ne pouvait l'empêcher de ressentir un certain plaisir égoïste. Quand elle repensait à comme il avait peur d'elle quand elle l'avait trouvé... Ca la comblait de voir comme ils étaient proches maintenant. Ce petit frère qu'elle croyait avoir perdu comme tous les autres. Ah il fallait s'y attendre... Qu'il veuille le faire partir.. Doucement, la jeune femme s'abaisse à son niveau, ouvrant les bras pour qu'il s'y blotisse, le regard attendri, ayant perdu toute sa froideur. Elle lui caresse tendrement les cheveux d'une main, alors que l'agent Gold semble faire ce qu'il peut pour essayer de rassurer Alfin. Elle, elle sait bien que c'est peine perdue, mais elle apprécie l'attention.

- Tu l'as entendu, Alfin.. Ce n'est pas un méchant, tu vois... Juste un client. C'est même un.. hum.. une connaissance de mon.. travail... En quelque sorte. Alors je sais qu'il n'est pas méchant... Ne t'inquiètes pas... Promis, il ne te fera pas de mal..

Pourquoi tant de paroles et de gestes pour le calmer.. ? C'est qu'il était si peureux... Et il avait vécu une chose tellement horrible.. Rien de plus normal que sa crainte de la société depuis, et surtout sa crainte des hommes.

- Tu ne veux pas remonter deux secondes dans ta chambre... ? Je viendrais te voir après...

Elle leva un regard désolé à Artémis -puisqu'il s'appelait apparemment ainsi-, l'air un peu las. Elle n'avait pas honte d'Alfin, au contraire, c'était presque toute a fierté. Sa précieuse famille. Mais la politesse faisait qu'elle devait s'excuser. Une formalité.

- Désolée... C'est mon frère, il est assez peureux...

Tout en parlant, elle continuait de lui caresser doucement les cheveux, allant même jusqu'à se pencher pour déposer un baiser sur son front. Plus que d'avoir l'air peureux, elle avait bien conscience qu'il ressemblait à un animal sauvage mais cela ne semblait pas la rebuter.

Rainsworth
Auréliane

V. Knight
Artémis

「 Thé, orage et bienvenue chez les Vampires 」

L'inconnu te faisait peur, ça, tu le ressentais. Malgré sa petite taille et sa tête inoffensive -du moins, c'est ce que tu pensais-, tu ne l'appréciais pas. Voire pas du tout. Tu ressentais ce besoin de rester près d'Auréliane pour la protéger, même s'il n'avait pas l'air très fort. Pourquoi une telle haine ? Certainement car il arrivait au mauvais moment. D'une, il pleuvait, et tu n'aimais pas ça, et de deux, tu boudais ta grande soeur. Tu grognes de plus belle en sentant comme l'homme te dévisage, et tu as clairement l'air d'un animal sauvage prêt à bondir sur lui. Mais tu t'en fiche. Cet inconnu, tu ne l'aimais pas. Même pas du tout.

-Eh petit j’ai quelques choses sur le visage ?...Ah, oui je me suis pas présenté, je m’appelle Artémis et je suis un client. Ne t’inquiète pas une fois que j’aurai dégusté et pris commande je partirai.

Tu le fixes, pas du tout rassuré. Tu montres bien tes crocs, serrant un peu plus les vêtements de ta soeur, et tu sens tes yeux virés au rouge. S'il le fallait, tu le dévorerais entièrement, tu le viderais de son sang jusqu'à ce qu'il devienne inoffensif. Tu pestes, le foudroyant du regard avec une haine qui ne te ressemblait guère. Il te faisait peur, mais tu avais ressenti le besoin de l'homme de se rassurer en pensant à son arc et ça, ça ne t'avait pas plus du tout.
Alors que tu commençais presque à avancer dangereusement vers lui, tu te figes lorsque la demoiselle s'abaisse vers toi, la fixant de tes yeux rouges qui redeviennent lentement vairons. Auréliane était bien la seule personne à te calmer d'une telle façon. Elle t'apaisait et, même si tu n'avais pas encore totalement confiance en elle, tu faisais tout pour le lui cacher. Tu soupires un peu de soulagement alors qu'elle vient caresser tes doux cheveux, et tu te blottis de plus belle contre elle, passant même tes bras autour de son cou pour l'inviter à te porter.

- Tu l'as entendu, Alfin.. Ce n'est pas un méchant, tu vois... Juste un client. C'est même un.. hum.. une connaissance de mon.. travail... En quelque sorte. Alors je sais qu'il n'est pas méchant... Ne t'inquiètes pas... Promis, il ne te fera pas de mal..

Tu secoues la tête pour lui montrer que tu n'as pas confiance en lui, enfouissant même ton visage dans son cou, tremblant un peu. Tu sais que tu ressembles à un enfant capricieux mais ta peur reprend très souvent le dessus, surtout lorsque la demoiselle t'abandonne la nuit. Le lendemain, tu es toujours plus susceptible et peureux et, aujourd'hui, tu l'es même plus que la normale. Si cet homme était venu un autre jour, qui sait ? Peut-être que tu aurais été plus doux et compréhensif.

- Tu ne veux pas remonter deux secondes dans ta chambre... ? Je viendrais te voir après...

Tu te figes, la fixant avec une certaine colère. Elle te prend pour une gêne, Alfin. Ecoute-moi, un peu. Elle souhaite juste se débarrasser de toi, tout comme ton "père" l'a déjà fait... Et, quand elle en aura le besoin, elle te violera et profitera de ton si joli petit corps... Ah, j'ai marqué un point, n'est-ce pas ? Tes muscles se raidissent, et tu trembles de plus belle. Ooh... Je vois, tu ne m'écoutes que quand tu es dans un tel état. Un jour, je réussirai peut-être à te faire perdre totalement confiance en l'humanité et alors moi, la folie, je m'emparerai de toi.

- Désolée... C'est mon frère, il est assez peureux...

Alfin. Tu vois, elle s'excuse même. Tu n'es en aucun cas sa fierté ou son "cher petit frère". Tu ne sers à rien, et tu ne serviras à rien. Seul ton corps peut valoir de l'or, ainsi que tes jolis yeux vairons. Ton souffle s'accélère, perdu dans tes pensés. Je pense que je t'ai assez perturbé comme ça, mon cher, n'est-ce pas ? Peut-être ai-je été trop dur envers un si petit enfant ? Oui, un si petit gamin... Tu te mords vivement la lèvre jusqu'à t'en faire saigner et secoue la tête, lâchant un gémissement plaintif. Tu renifles, te disant qu'il faut rester fort devant cet inconnu. Tu ne veux pas me croire, pourtant, je sais que j'ai réussis à te bouleverser mais les câlins de la demoiselle te procurent un effets bien trop apaisant. Tes joues se teintent de rose alors qu'elle vient déposer un baiser sur ton front, et tu t'accroches de plus belle à elle pour qu'elle n'ait clairement plus d'autres choix que de te soulever. Tu fixes l'inconnu, toujours aussi haineux, crachant :

- S-si... si tu lui fais du mal... j-je... Tu bafouilles, Alfin. C'est clairement pas crédible, il va vraiment se moquer de toiii. N-non je... protégerai... Auréliane...

Tu trembles, totalement torturé. Cet homme te rend fou, ta conscience également, et les actions d'Auréliane te perturbent de plus en plus. Tu sens les larmes te monter aux yeux. Tu as besoin de réconfort, et rapidement. Il ne faudrait pas que ton côté "sauvage" reprenne le dessus, et que tu transforme cet inconnu comme "papa", en un borgne.

Auréliane & AlfinDrôle de gamin

Thé,orage et bienvenue chez les Vampires

Et il montre les crocs le mioche. Je fronce les sourcils et me retiens de faire un pas en arrière. Du calme du calme le mome. Oh, des dents pointus...un vampire ? Un incube ? Un bestial? Chimère ?. Je me retenais de faire une grimace.
Vu son regard, le moindre geste suspect de ma part...et il se jetterait sur moi pour me mordre tel une bête sauvage. D'ailleurs c'est pas un loup-garou?
Mais il avait peur et ça je ne pouvais pas lui en vouloir. C'est pour ça que je décidais de ne pas bouger et d'observer silencieusement l'agent Amethyste calmer....son frère?!!!
Contrairement à sa soeur...il avait l'air beaucoup plus émotif fin surtout impulsif?

Assez peureux ? Ça oui je l'avais bien remarquer... Je le voyais se mordre la levre jusqu'au sang. Attendez ca signifiait qu il se retiens de pas taper un sprint pour me faire la peau... Et pourquoi je flippe devant un simple gosse ! Je suis sure que c est parce que ça soeur ne lui a pas donné a manger...c est ça le pauvre gosse doit juste etre affamé... je suis pas son quatre heure !!!

Je crois que j arrive vraiment au mauvais moment...et le regard noir du gamin c'était un avertissement... les mioches de nos jours font vraiment peur...ah non... si la situation était un peu plus différente j'aurai sans doute ri à la déclaration du brun.... non même à cette instant je voulais rire..mais ça aurait été un suicide...

Mais ai-je vraiment la tête d'un raciste impulsif ?... bon d accord je suis impulsif....et légèrement raciste...mais...Je vais pas tuer ta soeur !!! C est plutôt elle qui me tuerait avant ! Ta soeur c est une sans coeur tueuse de noble !
Je me retenais même d'en faire la remarque tiens...mais bon...manquerait plus que la soeur s y mette et je suis cuit...

-Écoute comme à dit ta soeur je suis une connaissance

Bon c étais bien beau de dire ça...mais fallait une preuve.

-Regarde-moi j ai des ailes blanche et une auréole. Je suis un ange. Un être pur qui ne s abaisse pas à faire du mal aux autres, dis-je en souriant.

Je sais que c est très comment dire... assez caricaturales ce que je dis là...et que L Agent Amethyste,( je préfère même pas mentionner son prénom même par pensé car je suppose que le gosse se jetterait sur moi pour me mordre) n'approuverait pas cette remarque...mais y a du vrai non? Et puis si ça pouvait calmer un peu le petit garçon.

- Et puis si tu veux tu peux rester là pour me surveiller tiens!

...Attendez, c'est le même Artemis de tout à l heure qui a dit ça?!!
Je suis suicidaire!! Toujours réfléchir avant de parler...toujours...

Mais bon, maintenant que j'y pense, je préférais sans doute l'avoir dans mon champs de vision que de le savoir planquer et à m attaquer par derrière au moindre faux pas.

- D'ailleurs tu t'appelles comment ?

Car oui cet étrange gamin légèrement sauvage doit bien avoir un nom. Et puis qu'es-ce qu'a fait l'Agent pour le rendre dans cet état là ? Agent, vous savez vous devez pas laisser votre frère mourir de faim...c est pas bon pour lui et pour moi!

Auréliane se sentait si heureuse de voir qu’Alfin avait suffisamment confiance en elle pour se blottir ainsi contre elle et passer ses bras autour de son cou. Elle entoura son corps fin de ses bras, lui frottant le dos comme pour le rassurer. C’est que le pauvre se mettait à trembler de peur. Et à ce moment, l’Agent Gold n’avait plus de grande importance pour elle. Enfin, elle n’oubliait pas sa présence, mais le plus important pour elle était de rassurer Alfin. Et elle était presque sûr que de toute manière, l’ange partagerait son avis, car Alfin en colère, aussi chétif était-il, ça avait quelque chose de presque effrayant. Il ne fallait pas oublier que c’était un vampire. Et qu’il était un peu… sauvage… ?

En le voyant s’accrocher autant à elle, la demoiselle ne put retenir un sourire tendre à son regard, et le prit à bras en se relevant, le serrant doucement contre elle. C’était un comble que de voir la vampire d’habitude si impassible et vide se montrer aussi maternelle. Pourtant, ce n’était pas là chose rare avec Alfin. Même si elle n’avait pas conscience des reproches qu’il nourrissait à son égard quand elle l’abandonnait aussi souvent pendant la nuit… Elle voyait bien que quelque chose n’allait pas mais… Comment aborder le sujet ? Ce n’était de toute manière pas le moment.

- S-si... si tu lui fais du mal... j-je.. N-non je... protégerai... Auréliane...

Auréliane le dévisagea, elle-même surprise de ce qu’il disait, mais pourtant touchée, quelque part. Bien sûr, elle était clairement apte à se protéger seule, mais ça lui faisait plaisir de voir que son frère tenait suffisamment à elle pour vouloir la protéger alors qu’il avait si peur des hommes. Comme pour le remercier, elle desserre l’une de ses mains de son corps, le portant toujours avec son autre bras, et va lui câliner tendrement les cheveux, replaçant quelques mèches en bataille derrière son oreille. Elle s’apprêtait à prendre la parole, mais fut devancée par l’ange aux cheveux blonds, qui semblait tant bien que mal vouloir rassurer Alfin.

- Écoute comme a dit ta soeur je suis une connaissance. Regarde-moi j’ai des ailes blanches et une auréole. Je suis un ange. Un être pur qui ne s’abaisse pas à faire du mal aux autres.

Auréliane ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Voilà qui était un propos assez… raciste ? Enfin, surtout propos idiot à tenir devant un vampire. Surtout avec pour but de le rassurer. Néanmoins, elle ne commenta pas, plus interloquée que vexée au final.

- Et puis si tu veux tu peux rester là pour me surveiller tiens !

En soi, l’idée n’était pas totalement mauvaise mais… Auréliane aurait peur qu’Alfin s’énerve et que ça finisse mal. Ou même que sans elle, il soit trop effrayé. Donc non, elle ne dit rien, mais la solution ne lui convenait pas de toute manière.

- D'ailleurs tu t'appelles comment ?

La vampire fixa son frère, se demandant s’il allait répondre. D’un côté ça l’étonnerait, mais qui sait… Le berçant un peu comme pour le rassurer, elle réfléchissait à comment se sortir de ce pétrin. Les tasses de thé étaient toutes prêtes mais décidément, le temps qu’ils puissent en profiter… Elle se pencha à l’oreille d’Alfin, lui chuchotant.

- On ne peut pas le renvoyer dehors, quand même, si ? Tu as vu comme il fait froid… Ca ne serait pas gentil, tu ne crois pas ?

Rainsworth
Auréliane

V. Knight
Artémis

「 Thé, orage et bienvenue chez les Vampires 」

Tu dévisages l'homme de manière sévère. Clairement, il ne te plait pas, tout comme son odeur quelque peu... repoussante. Presque celle d'un animal d'écurie. Et puis, tu regardes ses jambes, plus particulièrement ses bottes. Pratiquement sans boue et juste mouillées. Etrange. Tu cherches dans tes souvenirs et te souviens que ton "père" parlait de "chocobo", une drôle de bestiole que tu avais pu rencontrer à plusieurs reprises lorsque tu vivais dans la rue, et qui servait de monture aux hommes. Tu n'avais jamais trop compris le concept car tu avais l'habitude de marcher lorsque tu fuyais ta propre mort...

Tu clignes des yeux en sentant tes petits pieds nus quitter le sol, et tu as pour réflexe de t'accrocher un peu mieux à ta soeur. Tu sembles content, un sourire se manifeste très rapidement sur tes lèvres, et tu te colles de plus belle à Auréliane. Dieu que tu adores cette sensation de contact avec la demoiselle. Voyez cela en quelque chose de pervers si vous le voulez, mais dans la tête d'Alfin, c'était clairement un réconfort et un sentiment d'être enfin aimé... Utopiste ou réaliste ? Gamin, je t'en ai déjà parlé, et à force de faire la sourde oreille, tu risques de redevenir brisé. Et cette fois, à jamais. Tu soupires de bien être alors qu'elle te câline les cheveux, la fixant avec ce regard d'enfant sauvage qui ne souhaite pas montrer son plaisir devant la personne à qui il tient, mais tu ne peux t'empêcher d'en réclamer un peu plus malgré tout. Tu adores quand elle t'accorde un peu plus d'attention que d'habitude, et tu en viens presque à en oublier la nuit que tu venais de passer, seul, sans un bruit, dans une demeure des plus lugubres. Tu grognes, j'ai marqué un point ~

- Écoute comme a dit ta soeur je suis une connaissance. Regarde-moi j’ai des ailes blanches et une auréole. Je suis un ange. Un être pur qui ne s’abaisse pas à faire du mal aux autres.

Tu te figes, te tournant vers l'homme, t'agrippant d'une main aux doigts griffus à la chemise de la demoiselle, et le foudroie très clairement du regard. Tu n'as pas apprécier sa parole, et tu remarques également une drôle d'atmosphère provenant de la demoiselle. Y a-t-il déjà eu un différent entre eux ? Si c'est le cas, c'est à toi de la protéger, Alfin, comme elle semble le faire avec toi. Du moins, c'est ce que tu te dis. Passant un bras autant du cou de ta chère Auréliane, tu commences à grogner assez fort sur l'intrus. C'est qu'il commence vraiment à t'agacer, et tu en retrouve même la parole et ton courage. Quel gamin imbécile tu fais... Quand il s'agit de ta survie, tu te tais, mais quand il s'agit d'un simple problème qu'à un homme envers ta soeur, c'est la fin du monde. Tu te mords à nouveau les lèvres, tes yeux semblant virer à la fois au rouge et au vairon. Tu as un mal fou à te contrôler, et ça, ta soeur doit très bien le savoir. Il faudrait éviter que l'un de ces deux êtres ici présents finissent en nourriture, n'est-ce pas ?

-T-tu dis... ça... m-mais... tes bottes, elles sont... assez propres, p-pourtant t-tu.. viens de loin e-et...ça veut dire que tu as pris... un animal.. enfin je crois... Tu fixes ta soeur comme pour te rassurer, ton coeur battant à cent à l'heure. A-alors... tu fais aussi du mal aux autres... car ton choco... chocobo je crois.. j'imagine... i-il devait être essoufflé... et peut-être qu'il ne voulait pas... sortir. M-mmh...

Tu rougis vivement, enfouissant soudainement ton visage dans le cou de la demoiselle pour te cacher. Tu n'as pas l'habitude de parler autant, hormis à Auréliane. Ton petit coeur est en train d'exploser dans ta poitrine, et ça serait un miracle que ta soeur ne le sente pas. Tu resserres ton étreinte contre elle, tout honteux, mais fier d'avoir réussis à prendre la parole.

- Et puis si tu veux tu peux rester là pour me surveiller tiens ! D'ailleurs tu t'appelles comment ?

Tu mets un petit moment avant de ressortir ton visage du cou de la demoiselle, n'osant même pas la regarder, et te tournes vers Artémis. Tu gigotes un peu pour t'accrocher à nouveau, ne voulant clairement pas qu'on te lâche devant un tel être. Après tout, ton côté bestial, enfin, vampirique, pourrait ressortir à tout moment... Il suffit de voir la couleur de tes yeux qui n'arrivent toujours pas à se stabiliser. Cela te rend encore plus honteux, et tu n'as clairement pas envie qu'il sache ton identité. Qui sait, s'il s'agissait d'un laquais de ton père ? Tu frissonnes de peur à cette idée, montrant encore plus les crocs, et resserres même tes griffes sur ta propre soeur.

- P-pourquoi tu veux savoir ça ?! Tu... t'es peut-être pas... u-un client en vrai ! Tu peux mentir !

Tu trembles dans les bras de la jeune femme. Sans le savoir, l'homme a touché une corde sensible. Non pas que tu aies honte de ton prénom, loin de là... Mais tu as peur tout autant de son identité, que de ce qu'il pourrait savoir sur toi. Tes yeux commencent à se remplir de larme, et tu te tortilles de gêne et un peu de panique contre Auréliane qui vient te souffler à l'oreille, de façon douce et rassurante...

- On ne peut pas le renvoyer dehors, quand même, si ? Tu as vu comme il fait froid… Ca ne serait pas gentil, tu ne crois pas ?

Tu baisses les yeux, sachant pertinemment qu'elle a raison. Ca, tu ne peux le nier, pourtant, tu continues à avoir cette haine en toi envers cet inconnu. Tu viens enlacer à nouveau ta soeur, tes petits pieds venant s'accrocher à ses vêtements, l'invitant à te réconforter et de consoler, mais surtout, à lui faire partager ta crainte, poussant un simple grognement comme réponse.

Auréliane & AlfinGamin je vais te...

Thé,orage et bienvenue chez les Vampires

Bon d’accord, je devais avouer que ce que j’avais dis un peu plus tôt concernant la pureté etc était vraiment pas judicieux de ma part…et qui était même un peu suicidaire face aux deux impures. Même le môme avait grogné, la prochaine fois il se jetterait sur moi tel un lion pour me dévorer. Je soupirai… mais y avait une part de vérité non ? Je n’ai tué personne sinon je serais impure… bon d’accord j’ai failli tuer ma vampire de belle mère mais ça ne compte pas.

La voix du petit garçon sauvage me fit sortir de mes pensées. Mes bottes ? Propre ? Je me mettais à les regarder tandis qu’il continuait a parlé. Il tremblait ?
Bon y avait quelques taches mais dans l’ensemble ils étaient propres oui. Si j’étais redevenu un noble j’aurai appelé un serviteur pour les laver jusqu’à qu’ils brillent. Mais ça c’étais avant.

Mon chocobo ? Attendez il sous entend que je maltraite mon chocobo ? Je fronçais les sourcils. Il y’a bien une chose que je ne ferai pas ça serai de faire du mal a mon précieux ami, sans lui je ne serai rien.

-Tu es perspicace. C’est vrai que je suis sorti à dos de chocobo. Mais ne t’inquiète pas avant d’arrivé ici je l’ai déposé a une étable pour qu’il se repose, dis-je en essayant d’avoir une voix rassurante.

Le veinard d’ailleurs, lui il ne risque pas sa vie. Moi je risque la mienne à la moindre parole déplacé.

- Et puis mon chocobo n’aime pas rester trop longtemps dans le même coin il est du genre à se dégourdir les pattes et moi aussi, ajoutais-je.

Eh ! Pas un vrai client…ah oui forcement j’ai la dégaine d’un voleur ! Les mains en l'air c'est un hold up! Raboulez le thé et l'argent!

Je fronçais une énième fois les sourcils. Je me retenais de ne pas m’énerver, pas piquer une crise sinon l’Agent va sortir son sabre de je ne sais où et me transformer en sushi pour mettre énervé contre son frère…et ensuite le gosse me mangera…oh déesse !

Moi je veux juste déguster du thé c’est tout ! C’est un vrai interrogatoire ma parole! Le mioche je vais te… il tremblait ? je le voyais se serrer a sa sœur… je me calma en un instant.

Je lui ai simplement posé une question de comment il s’appelait pour me montrer amicale envers lui. Peut-être je lui ai posé la question en fronçant trop les sourcils et en haussant le ton ? J’ai du lui faire peur ? eh bien bravo Artémis…

Je regardais l’Agent prendre son petit frère dans ses bras pour le consoler, et je soupirai la nuit promettait d’être longue.

Chose qui ne surprit pas du tout Auréliane, mais l'argument d'Artémis quant au fait qu'en tant qu'ange, il était pur et gentil, n'avait aucunement convaincu Alfin. Au contraire, il n'avait pas apprécié, même. Au point qu'il se mit à grogner à l'encontre du visiteur tout en passant un bras autour du cou d'Auréliane, se voulant sans doute protectif. Quelque part, ça attendrissait la vampire, mais ce n'était clairement pas le moment.

-T-tu dis... ça... m-mais... tes bottes, elles sont... assez propres, p-pourtant t-tu.. viens de loin e-et...ça veut dire que tu as pris... un animal.. enfin je crois... A-alors... tu fais aussi du mal aux autres... car ton choco... chocobo je crois.. j'imagine... i-il devait être essoufflé... et peut-être qu'il ne voulait pas... sortir. M-mmh...

Auréliane fixa Alfin, un peu surprise de cette soudaine prise de parole, lui répondant par un sourire rassurant alors qu'il semblait chercher son approbation. Il faut dire que ce qu'il racontait là n'avait pas forcément traversé l'esprit de la vampire, m'enfin... Elle était plutôt contente de le voir oser s'exprimer.

-Tu es perspicace. C’est vrai que je suis sorti à dos de chocobo. Mais ne t’inquiète pas avant d’arriver ici je l’ai déposé a une étable pour qu’il se repose. Et puis mon chocobo n’aime pas rester trop longtemps dans le même coin il est du genre à se dégourdir les pattes et moi aussi.

Auréliane haussa un sourcil, fixant l'agent Gold. C'était elle ou il avait peur ? Il avait pourtant déjà du faire face à des adversaires plus dangereux qu'Alfin. Une peur des vampires ? Pourtant, la demoiselle n'avait rien ressenti de tout cela lorsqu'ils avaient effectué des missions ensemble... Aussi, Auréliane se contentait toujours du strict nécessaire lorsqu'il fallait discuter avec un partenaire, et cela avait semblé convenir très bien à l'agent Gold. Comme l'avait prévu la vampire, Alfin se renfrogna de plus belle à la question de l'homme. Et ce n'était pas Auréliane qui allait répondre.

Son cher frère avait après tout un avis de recherche sur sa tête et pas des moindres. Cependant, elle avait une certaine confiance en leur interlocuteur, se disant qu'étant au prisme, il n'irait pas lécher les bottes des nobles pour une récompense. En toute logique. La confiance était malgré tout relative.

- P-pourquoi tu veux savoir ça ?! Tu... t'es peut-être pas... u-un client en vrai ! Tu peux mentir !

Elle comprenait la méfiance d'Alfin, mais n'était pas vraiment inquiète pour autant. Peut-être parce qu'il s'agissait là d'une connaissance ? Dans le cas contraire, elle l'aurait été un peu plus, faire tant de chemin par un jour de pluie pour du thé étant en effet assez suspect. Mais ça arrivait, la preuve. Berçant doucement son frère pour l'apaiser, elle attendit que la conversation se calme un peu avant de reprendre la parole.

- Ne t'inquiète pas, je connais le monsieur... Il ne te veut pas du mal, tout va bien se passer... Il veut seulement déguster un peu de thé et peut-être en acheter. Regarde, il y a d'ailleurs les tasses de thé qui attendent. Tu ne crois pas qu'on devrait se poser et boire un peu pour se réchauffer ? Tu veux quelque chose, toi ?s'enquit-elle à l'attention de son frère, se doutant bien qu'il ne serait pas totalement détendu tant qu'Artémis serait là.

Rainsworth
Auréliane

V. Knight
Artémis

「 Thé, orage et bienvenue chez les Vampires 」

-Tu es perspicace. C’est vrai que je suis sorti à dos de chocobo. Mais ne t’inquiète pas avant d’arriver ici je l’ai déposé a une étable pour qu’il se repose. Et puis mon chocobo n’aime pas rester trop longtemps dans le même coin il est du genre à se dégourdir les pattes et moi aussi.

Tu fronces les sourcils, te tortillant doucement dans les bras de ta tendre soeur. Tu ne t'attendais pas à un compliment, et, malgré ta fierté, tes petites joues se teintent de rouges. Tu es fier et content à la fois que quelqu'un s'intéresse à toi, et examine ton opinion. Tu es gêné, vraiment, et ne sais plus quoi dire. Alors, tu enfouis ton visage dans le cou d'Auréliane, les joues en feu, l'enlaçant, espérant qu'elle ne voit pas ta gêne. Tu ne veux pas en rester là, souhaitant en réalité continuer à parler avec l'inconnu, même s'il ne t'inspirais pas vraiment confiance. Tu attends un moment que tes joues retrouvent leur couleur normales, et sors ta tête des cheveux de la demoiselle, fixant Artémis, de plus en plus déterminé à vouloir avoir raison.

- Comment peux-tu savoir ça... ? E-et si ton chocobo ne t'appréciait... en réalité pas ? Si ça se trouve, tu ne le considère même pas... comme un ami... et peut-être qu'il est triste... e-et qu'il veut des câlins... dans tous les cas t-tu te sers de lui. Même si tu l'aimes... Donc tu n'es peut-être... enfin je pense... pas si pur... mmh...

Tu deviens de nouveau tout rouge, ayant clairement du mal à parler plus d'une minutes tout seul. Tu caches ton visage dans tes mains, sentant bien comme tu es brûlant. Cela ne t'amuse pas, au contraire, tu es surtout honteux de ne pas réussir à être comme les autres. Tu sais parfaitement que plus tard, tu devras corriger ce défaut.

- Ne t'inquiète pas, je connais le monsieur... Il ne te veut pas du mal, tout va bien se passer... Il veut seulement déguster un peu de thé et peut-être en acheter. Regarde, il y a d'ailleurs les tasses de thé qui attendent. Tu ne crois pas qu'on devrait se poser et boire un peu pour se réchauffer ? Tu veux quelque chose, toi ?

Ton corps semble s'apaiser alors que ta soeur te berce doucement. Tu as l'habitude de sa tendresse, mais les effets que cela te procurent sont toujours aussi présents. Tu frissonne, et ne peux t'empêcher de penser à ce soir. Tu comptes bien faire rester ta soeur à la maison, et dormir avec elle pour avoir pleins de câlins de sa part. Après tout, les nuits où tu dors le mieux sont celles passer aux côtés d'Auréliane et ça, tu la vite remarqué. Tu gonfles un peu les joues, te disant que si la demoiselle a confiance en l'homme, alors il ne doit pas représenter une très grande menace. Tes yeux se posent d'ailleurs de nouveau sur lui, semblant chercher une once de crédibilité émanant de lui. Mais tu ne trouves rien. Sa petite taille n'aidant pas, et son sang-froid inexistant te faisant un peu rire. Cependant, tu sembles tout de même rester quelque peu méfiant envers l'étranger, mais accepte tout de même la proposition que te fait ta soeur, enroulant tes bras autour de son cou et venant déposer un baiser sur son menton.

- Mmh, d'accord... Le monsieur n'a pas l'air très fort... alors je veux bien. Et s'il aime ton thé, alors ça va... mais s'il ne l'aime pas, alors il sera méchant... Tu gonfles un peu les joues, hochant la tête. Je veux du lait et du caramel !

Tu clignes des yeux, un peu honteux de l'enthousiasme qui vient de te prendre. Après tout, tu adores cette boisson, pouvant en boire à n'importe quel moment de la journée. Et ce que tu préfères, c'est quand Auréliane t'en fais un par surprise. Tu souris, pressé, gonflant les joues, te disant que tu n'as tout de même pas été très polis envers l'inconnu. Tu le fixe, fronçant toujours un peu les sourcils.

- A-au fait... monsieur au chocobo... m-mh... A-Alfin... je m'appelle comme ça.

Auréliane & AlfinTrois A ah ah ah

Thé,orage et bienvenue chez les Vampires

Ce gamin argh !!! Il me fait passer vraiment pour un méchant envers les chocobos ! Tss ! Je me retenais de croiser les bras et de bouder. Fichu gosse ! Je vais t’envoyer coucher comme ca je pourrais déguster tranquillement mon thé !

D’ailleurs je remerciais grandement l’Agent, elle au moins savait que je n’étais pas une menace… oh elle avait dis tasse de thé sur la table. Je regardais la table en question. Thééééé j’arrive ! Moi je dis il a intérêt a être bon…j’ai pas fait tout ce chemin pour rien !

J’entendis des petits rire. Le gosse ? Je ne savais pas si je devais bien le prendre ou non ? J’avais une tête de clown !? Les gosses me rendent vraiment fous ! Mais je préférais entendre ce gosse rire que de le revoir quelques secondes plus tôt entrain de me montrer les crocs…mais d’une part ça voulait dire qu’il se foutait de moi ?!!

Je ne préférais pas relevé. Jusqu’à que j’entende sa petite voix…Attendez il a dit pas très fort ?!! Je vais te dégainer mon arc gamin tu ne vas pas comprendre ! Respect un peu tes ainés ! On va faire la légende du fameux Guillaume Tell…Là il va tout de suite comprendre sa douleurs ! Je vais t’attacher a un arbre posé une pomme sur ta tête et viser la pomme. Ne t’inquiete pas tu n’auras rien je suis un expert mais si tu bouge je te garantirais rien mon enfant eh eh !

Mais je ne vais pas le faire car j’ai peut être un peu peur de la tueuse de noble qui est près de lui ? Ou plutôt aussi je comprenais sa peur ? Je suis un pur ? Et donc je suis donc par défaut un peu raciste fin supérieur est le bon thermes. Fin bon… Je soupirais…

Si je n’aime pas le thé ? Pour ma part j’aime toutes sorte de thés…mais quelques choses me dit même si ce thé était raté ou autre je devrais dire qu’il était bon (d’ailleurs il avait l’air bon vu l’odeur qu’il dégageait)…sinon je serais perçu comme méchant aux yeux de ce gamin ?

D’ailleurs le gosse lui prend du lait au caramel. Cette remarque me faisait sourire et même légèrement rire. Le petit monstre vampirique qui voulait quelques temps plutôt me faire la peau veut boire du lait et il gonfle les joues. Trop chou.

Il reprit très vite sa méfiance et re-fronça les sourcils. Je retenais mon souffle. Il m’avait entendu rire ?! Ou plutôt il m’avait dit son prénom… Il s’appelait donc Alfin ?

- Monsieur au chocobo c’est trop long pas vrai ? Appelle-moi Artémis.

Je me retenais de faire la remarque inutile qu’on avait tout les trois un A a nos prénoms. Oui cette remarque était carrément inutile. Et sur cette pensée je m’installai face à ma tasse vite.

Si Auréliane s'attendait à ça. Alfin ne semblait pas apprécier plus que ça l'Agent Gold et pourtant, le fait que ce dernier écoute ce qu'il avait à dire et y réponde le rendait étrangement heureux. Un doux sourire échappa à la vampire. Même s'il avait une peur blue du contact extérieur, parler avec quelqu'un d'autre qu'elle devait lui faire du bien. Et ce débat qu'il avait le courage d'entreprendre et qui pour d'autres devait paraître futile représentait aux yeux d'Auréliane, un petit pas en avant de la part d'Alfin.

- Comment peux-tu savoir ça... ? E-et si ton chocobo ne t'appréciait... en réalité pas ? Si ça se trouve, tu ne le considère même pas... comme un ami... et peut-être qu'il est triste... e-et qu'il veut des câlins... dans tous les cas t-tu te sers de lui. Même si tu l'aimes... Donc tu n'es peut-être... enfin je pense... pas si pur... mmh...

La vampire enlaça un peu plus son frère comme pour le féliciter de sa prise d'initiatives, espérant néanmoins que cela ne blesserait pas l'Agent Gold. Mais jusque-là, il n'avait pas trop mal réagit, à la surprise et au soulagement d'Auréliane qui ne connaissait que trop bien les rumeurs sur son tempérament colérique. M'enfin, elle n'allait pas se plaindre du fait qu'il avait plus ou moins su garder son calme. L'ange semblait d'ailleurs s'être laissé vaincre puisqu'il ne cherchait plus à argumenter.

Ou bien était-ce l'appel du thé qui l'avait fait penser à autre chose ? Et Alfin n'était pas contre cette petite pause autour d'une boisson. Même si prudence exige, il préféra d'abord détailler l'ange afin de s'assurer qu'il n'y avait aucun danger. Une fois son examen terminé, il déposa finalement un tendre baiser dans le cou de sa grande soeur qui ne put s'empêcher de sourire, appréciant toujours autant les marques de tendresse de son frère. Ca avait été tellement dur de gagner sa confiance, et quand elle pensait que quelques mois auparavant, une simple main tendue vers lui, même venant d'elle le terrifiait... Elle ne pouvait qu'être heureuse d'observer leur rapprochement.

- Mmh, d'accord... Le monsieur n'a pas l'air très fort... alors je veux bien. Et s'il aime ton thé, alors ça va... mais s'il ne l'aime pas, alors il sera méchant... Je veux du lait et du caramel !

La vampire ne put s'empêcher de pouffer de rire. Qu'il était protecteur... C'était attendrissant. En soi, un amateur de thé ne pourrait qu'apprécier le sien vu qu'il était on ne peux plus frais et vu comme elle s'y connaissait en plante. Elle hocha la tête à sa demande, pas du tout étonnée. Et le "le monsieur n'a pas l'air très fort"... C'était bien un enfant pour dire ça sans aucune gêne.

- Allons... C'est son droit de ne pas aimer mon thé. Et bien sûr, je te prépare ça.

Elle reposa donc Alfin au sol pour aller en cuisine chercher les tasses de thé et aussi préparer un verre de lait en y ajoutant une cuillère de caramel et mélangeant bien le tout comme Alfin l'aimait. Elle disposa le tout sur un plateau, prenant le sucrier aussi, si besoin, et sortant même une boîte avec quelques petits gâteaux, surtout à l'intention d'Alfin si un petit creux le prenait, et quand même un peu par politesse à l'égard de l'ange.

- A-au fait... monsieur au chocobo... m-mh... A-Alfin... je m'appelle comme ça.

Cette fois, la vampire ne put cacher la surprise qui se lut sur son visage. Si elle s'attendait à ça... En sachant qu'il était recherché, révéler son nom à tout le monde n'était pas une bonne chose, mais puisqu'il s'agissait d'un membre de prisme, qui plus est l'Agent Gold en qui elle avait confiance même sans en être particulièrement proche... Elle laisserait passer.

- Monsieur au chocobo c’est trop long pas vrai ? Appelle-moi Artémis.

Donc il s'appelait Artémis... Voyant ce dernier s'être installé devant sa tasse, Auréliane fit de même, s'asseyant en face de la sienne et tapotant ses genoux pour faire signe à Alfin qu'il pouvait venir s'asseoir dessus. Quand il s'agissait de son frère, son comportement était bien loin de l'impitoyable tueuse du prisme.

Rainsworth
Auréliane

V. Knight
Artémis

「 Thé, orage et bienvenue chez les Vampires 」

Tu décroches délicatement tes bras autour du cou de ta soeur alors que celle-ci te dépose au sol. Tes fin petit pieds-nus finissent finalement par toucher terre et tu te tournes instinctivement vers l'hommes, ayant les joues un peu roses. En réalité, tu ne sentais aucune aura menaçante de sa part, et tu avais du mal à le voir brandir un tel arc. D'ailleurs, son arme t'intriguait quelque peu. Elle était grande et belle, et tu semblais vouloir la toucher. Mais jamais tu oserais t'approcher de cet inconnu, et encore moins lui faire le plaisir de s'intéresser à lui de façon positive. Tu recules de quelques pas pour rentrer dans le salon et laisser passer l'homme, préférant être derrière lui et le surveiller, que devant et être susceptible de se faire attaquer. Une fois fait, tu rentres dans la cuisine, reniflant l'odeur qui émane des boissons. Certes, tu avais encore un peu de mal avec la nourriture normale car le sang te semblait beaucoup plus appétissant. Cependant, tu avais bel et bien tes péchés-mignons dont tu avais beaucoup de mal à te passer. Ainsi, lorsque ta soeur te proposa de venir s'installer sur ses genoux, tu n'hésitas pas une seule seconde. Allant pour envelopper tes petits doigts autour de la tasse, tu relèves les yeux en entendant l'homme.

-Monsieur au chocobo c’est trop long pas vrai ? Appelle-moi Artémis.

Tu fronces un peu les sourcils mais fini par hocher timidement la tête, les joues légèrement roses. Tu apportes la tasse à tes lèvres et commences à en boire le liquide, tes joues se teintant directement de rouges. Dieu que tu adorais cette boisson. Tu t'agitais même un peu, posant tes mains sur la table pour essayer d'atteindre cette fois les petites gourmandises proposées par Auréliane. Tu finis par réussir et attrape un gâteau, le croquant directement, puis colle ton dos contre le ventre de la demoiselle, te comportant réellement comme un petit enfant. Tu la regardes, la tête un peu en arrière, le regard malicieux et joueur. Tu semblais vouloir profiter un peu de ta soeur et de ce moment, et tu vint lui lécher un peu les doigts pour l'embêter, et t'empare même du pan de sa manche pour la mordiller, plutôt actif aujourd'hui. Après tout, il fallait aussi laisser la parole aux adultes, n'est-ce pas ?

Après un moment, tu relâche finalement la manche de ta soeur, buvant à nouveau ta boisson. Tu regardes un peu autour, les joues roses, et fini par descendre des jambes de ta soeur pour chercher ton matériel de dessin. Tu avais ce besoin de t'occuper perpétuellement, et, même si lorsque tu étais fatigué tu étais un vrai petit ange, tu n'étais pas du genre à ne rien faire de tes journées. Tu t'avances donc dans le salon et cherche le paquet de feuilles qu'Auréliane avait l'habitude de déposer au même endroit pour que tu puisses te servir, et t'empare de l'une d'elle, prenant également tes crayons de couleur. Cependant, tu fini par gonfler les joues en voyant qu'il te manque un élément crucial : la gomme. Tu te tournes en direction de la cuisine, boudeur.

- Je trouve pas ma gomme ! Auréliiiiiane, viens m'aider! Tu la encore caché !

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