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On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra]

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Cindelle Nyriam
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Cindelle Nyriam

MessageSujet: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyDim 30 Déc - 20:57
Cindelle avait toujours été du genre maladroite, et ce depuis son enfance. A force, elle avait compris qu'il y avait des tâches à éviter. Ca arrive de ne pas être douée pour quelque chose. Et les chevaliers eux-mêmes avaient compris qu'il valait mieux épargner les corvées à Cindelle, peu importe le souci d'équité, pour la simple et bonne raison qu'elle faisait pire que mieux au final. Et c'est ce qui c'était passé, dernièrement, ou elle avait essayé de faire la vaisselle. En plus d'une longue facture pour rembourser ce qui avait été cassé, on l'avait mis de corvée. Enfin plus exactement... Ekaterina devait se taper les corvées à sa place.

Apparemment, une autre chevalière subissait cette même punition avec elle, une certaine Indra. Elle l'attendait, appuyée contre un mur du réfectoire, non loin des cuisines, se demandant quel genre de personne ça pouvait être. Mais à vrai dire, malgré le fait que faire le ménage soit pénible, elle aurait préféré le faire seule. Ekaterina n'était pas sociable comme Cindelle. Plutôt le contraire même. Que ce soit à cause de son caractère trop protectif envers la chimère, sans parler de sa susceptibilité, ou parce qu'elle ne se jugeait pas en droit d'avoir des amis comme Cindelle en avait.

Alors il n'y avait plus qu'à espérer que sa malheureuse partenaire serait de celle qui préférerait ne pas trop taper la discussion à cause de la réputation pas forcément terrible qu'avait Ekaterina, plus connue comme étant la deuxième personnalité de Cindelle, cette gamine trop naïve qui n'avait rien à faire dans l'ordre. Eh oui, les chevaliers n'étaient pas tous des hommes bons et justes comme on le disait au peuple. Au contraire, beaucoup étaient arrogants et n'acceptaient pas qu'une personne un peu différente des autres soit dans leur rang. Un peu étant un euphémisme vu comme un dédoublement de personnalité n'était pas courant mais soit.
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MessageSujet: Re: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyDim 30 Déc - 21:38
On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons.
Malgré ta petite taille, Indra, tu n'en restes pas moins susceptible à mort. Alors, quand l'un de tes supérieurs a osé faire une blague sur ta hauteur, eh bien, ton pied s'est retrouvé accidentellement dans son entrejambe. Et il a hurlé, étrangement. Hum. Donc te voilà de corvée, à devoir nettoyer toute la cuisine, sans oublier de devoir faire la vaisselle de centaine de chevaliers. Tu te mords les lèvres, serrant les poings, persuadée que non, ce n'était pas de ta faute, et que le premier qui a commencé, c'est bel et bien ton abruti de supérieur qui s'est moqué de toi. Puérile.

Ainsi, tu marches d'un pas las dans les couloirs, enfouissant comme d'habitude ton visage dans le col de ton pull en laine. Tu soupires, détestant faire le ménage, et encore plus celui des autres. Tes joues se gonflent, et tu ressembles de plus belle à une enfant qui boude. Tu regardes un peu autour de toi, admirant tout de même la beauté du quartier général. Cela te change totalement des bâtisses que tu avais l'occasion de voir chez toi, plus jeune. Certes, ta famille était modeste, vraiment. Pourtant, tu n'avais jamais eu l'occasion de pénétrer dans des demeures à l'architecture si complexe. Cela te rendait quelque peu admirative du travail des autres, et tu vins poser une main sur l'une des pierre du mur qui te faisait face. Tu soupires, quelque peu nostalgique de la vieille époque. Tes parents te manquent, et ton petit frère encore plus. Tu souris en repensant à lui, te disant qu'il a dû fêter ses 17 ans hier, mais que tu n'as pas pu y être. Tu l'imagine souffler les bougies, et ouvrir ses cadeaux, passant une main dans tes cheveux. Tu secoues la tête, sachant pertinemment que tu le reverra dans peu de temps, et que tu lui donnera ses cadeaux le moment venu. Là, il te fallait te dépêcher, et commencer ta punition rapidement.

Tu pousses non sans problème la porte qui mène à la cuisine, haussant un sourcil en voyant une personne déjà présente dans la salle. Tu l'inspectes, clignant des yeux à plusieurs reprises, puis te souvient enfin que tu devais en effet travailler avec... avec qui, déjà ? On t'avait pourtant envoyer un papier avec écrit son nom et ses informations. Tu soupires, réfléchissant. Cindelle Nyriam, non ? Ah, oui, son cas t'avait drôlement intéressé. Une petite de 24 ans possédant un dédoublement de la personnalité, c'est pas commun, ça. Et puis, on parlait souvent d'elle dans les couloirs, ainsi que d'une certaine Ekaterina. Et cette demoiselle avait directement attiré ton attention. Certainement car tout le monde semblait la craindre. Ainsi, ton esprit "bienveillant" s'est déclenché, et tu as tout de suite voulu en apprendre plus sur elle. Je ne sais clairement pas si c'est une bonne chose ou non. Surtout pour la concernée, en fait. Tu commences d'ailleurs à t'en rapprocher, sans la lâcher des yeux. Ses cheveux blanc, ses écailles, ses yeux. Elle était belle, certainement l'une des femmes les plus jolies que tu avais dû voir en ces lieux. Bon, on va pas se mentir, tu as toujours eu des goûts assez étranges, et tu vins directement poser une main sur ses écailles, tes yeux s'écarquillant en ressentant leur douceur, leur chaleur et surtout leur touché si lisse. Tu gonfles les joues, puis croises les bras, finissant par reculer, la fixant. Tu lui lances un joli sourire, essayant tout de même de te faire la plus grande possible.

- Tu es... Ekaterina, c'est ça ? Enfin, au vue de ton physique... Ca ne peut pas être Cindelle. Ravie de te rencontrer. Moi, c'est Indra. Enfin, on a dû te le dire... Ah, et désolée, mais je suis affreusement jalouse de tes écailles.

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Cindelle Nyriam
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MessageSujet: Re: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyDim 30 Déc - 22:03
Ekaterina commençait à se demander si elle ne devrait pas plutôt aller commencer toute seule. En effet, elle aurait déjà clairement préféré ne pas avoir à partager sa "punition" même si certains en auraient étés soulagés, alors si en plus elle devait attendre Indra et que cette dernière traîner... Alors qu'elle, elle voulait juste en finir au plus vite. Elle tentait de repérer les vibrations à l'aide de son radar et d'en évaluer la distance. Mais il y avait tellemnt de monde qui passait dans les couloirs qu'elle ne pouvait pas être sûr que ça soit Indra. Jusqu'à qu'elle sente les vibrations de la porte frottant contre le sol et les pas de quelqu'un pénétrant dans la pièce. Etait-ce Indra ?

La jeune femme tourna le regard en sa direction, se retrouvant face à une chevalière d'une taille... Ridiculeusement petite. Pas que ça dérange Ekaterina, elle s'en moquait pas mal et elle savait que ce n'était pas la taille qui faisait la personne, Cindelle n'étant pas bien grande non plus, mais il fallait avouer que c'était... Surprenant. Autant, dans le cas de Cindelle, ça a avait une explication bien simple, les expériences ayant stoppé sa croissance et sa puberté, mais là... Oui, parce que cette chevalière, qui était bien Indra même si Ekaterina ne le savait pas encore officiellement, était même plus petite que Cindelle. D'au moins une bonne dizaine de centimètres.

Mis à part ça, il n'y avait rien qui attirait particulièrement l'oeil d'Ekaterina. Ah réflexion faite, sa chevelure impressionnante par son volume et par sa longueur lui rappelait un peu celle que Cindelle arborait. Mais en plus... volumineuse. Et puis dans le cas de Cindelle et aussi le sien accessoirement, c'était différent puisque ses cheveux n'étaient pas vraiment des cheveux et avait un aspect différent, plus épais et moins flexible, ainsi que plus brillant au soleil. Et pour cause, c'était une autre de leurs caractéristiques de chimère et sa chevelure, au lieu d'être comme tout le monde était fait dans la même "matière" que ses écailles. Mais soit, ça n'avait pas vraiment d'importance en l'occurrence.

Ekaterina se décolla du mur, n'ayant même pas à aller à la rencontre d'Indra puisque cette dernière s'approcha en premier. Ce devait donc bien être elle, pour qu'elle vienne la voir. Bon, puisqu'elle arrivait enfin, elles pouvaient aller à leur vaisselle, et tout se passerait dans le meilleur des mondes, et-... Stoppe. Qu'est-ce qu'elle venait de faire, là ? Pourquoi est-ce qu'elle lui tripotait le visage ? Elle n'était pas Cindelle qui se laissait faire comme une gentille poupée bien sage, non mais oh. Et surtout, elle ne savait pas comment réagir, n'ayant pas l'habitude que quelqu'un initie un tel contact, comme ça, sans prévenir. Sauf peut-être avec Narelian. Et encore c'était différent, ils s'étaient déjà au moins adressé la parole avant qu'il ne se mette à faire le curieux en touchant ses écailles ou la serrer dans ses bras. Elle, elle ne lui avait même pas dit un mot. Mais enfin, elle recula les mains avant même qu'Ekaterina ne dise un mot.

- Tu es... Ekaterina, c'est ça ? Enfin, au vue de ton physique... Ca ne peut pas être Cindelle. Ravie de te rencontrer. Moi, c'est Indra. Enfin, on a dû te le dire... Ah, et désolée, mais je suis affreusement jalouse de tes écailles.

Oui, oui, les écailles de Cindelle quoi. C'est vrai que Cindelle était à croquer, autant parce qu'elle était toute mignonne que parce qu'elle avait une personnalité adorable, digne de faire fondre le coeur de n'importe qui. Ou presque.

- C'est ça. Merci de la part de Cindelle pour les écailles. Et oui je me doute bien que tu es Indra, tu es en retard, d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyDim 30 Déc - 22:25
On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons.
Tu remarques non sans surprise que la demoiselle te dévisage. Ah. N'appréciait-elle pas le touché des autres ? Aussi, Indra, tu devais bien être l'une des seules personnes à toucher ainsi les gens sans même les connaître, et avant même leur adresser un mot. Cela t'avait d'ailleurs valu plusieurs remontrances de ta mère qui ne cessait de te dire qu'il fallait tout d'abord se présenter avant d'établir un contact physique. Mais bon, on le sait tous : tu es têtue, et après tout, tu fais bien ce que tu veux. Si la petite Ekaterina te donnait envie de la toucher, alors tu le faisais. Voilà.

- C'est ça. Merci de la part de Cindelle pour les écailles. Et oui je me doute bien que tu es Indra, tu es en retard, d'ailleurs.

Tu hausses un sourcil, surprise. Tu avais pourtant bien précisé que tu t'adressais à Ekaterina, non ? Ou bien, t'étais-tu mal exprimée ? Non. Elle semblait avoir un sérieux problème de confiance en elle. Tu remarqua rapidement ce petit détail, et cela te peinait quelque peu. Tu recules légèrement, croisant les bras, plongeant tes yeux d'un rouge écarlate dans ceux de la demoiselle. Tu la dévisages entièrement, louchant discrètement sur sa poitrine... inexistante ? Oh, tant pis. La petite boulangère, ton premier amour, était encore plus plate, après tout. Et puis, dans le cas de la chevalière, cela venait peut-être d'un autre problème... Après tout, tu avais entendu toutes les rumeurs la concernant. Elle avait été le cobaye d'expériences, ainsi, sa puberté a dû rapidement se finir. Ou bien ralentir. Tu ne sais pas trop. En réalité, tu n'a jamais été du genre à beaucoup écouter ce que disent les idiots des couloirs. Tu préfères venir rencontrer la personne directement, et puis, tu te feras un avis sur elle seulement après.

Et voir la si jolie demoiselle qu'est Ekaterina être si dévouée à Cindelle ne pu que t'atteindre. Bien que cela te mis également en colère. En effet, tu détestais voir les autres "soumis" et avec un taux de confiance si bas. Après tout, on a qu'une vie, il faut profiter. Même si les conditions ne sont pas les meilleures, il faut rester fort, c'est tout. La vie n'est pas un long fleuve tranquille, après tout. Et ça, tu l'avais rapidement compris. C'est pourquoi tu t'étais mis en tête d'aider les autres, même si souvent, ta méthode pouvait paraître radicale et assez brutale. Oui, tu n'étais pas le genre de fille à mâcher tes mots, et avoir une demoiselle -comme celle qui se tient devant toi- essayer de se rendre forte par tous les moyens t'attristait. Certes, c'était courageux de sa part. Mais horrible également de la voir attribuer tout le mérite à Cindelle. Tu comprenais pourtant que trop bien son comportement. Mais tu ne pouvais pas ne pas réagir. Et puis, tu avais envie de la connaître, car elle était forte, belle et courageuse. Pas comme la plupart des chevaliers qui prenaient la grosse tête pour un petit rien.

- Eeeh. J'ai pourtant cru avoir été claire. Je m'adresse à Ekaterina, là. Pas à Cindelle. Vous êtes différentes, toutes les deux. Rien que par le caractère, et puis le physique, même ! Donc, je le redis. Je trouve tes écailles très jolies, Eka-te-ri-na. Ah, et permets-moi de t'appeler Kat, j'ai une très mauvaise mémoire.


Tu lui souris. D'un sourire sincère, et non pas moqueur. Non, tu souhaites clairement établir un lien avec elle, et ça, tu veux réussir à lui transmettre. Certes, tu avais ignorer sa remarque quant à ton retard, mais après tout, ce n'était pas si important, n'est-ce pas ?

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MessageSujet: Re: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyDim 30 Déc - 22:47
En effet, Ekaterina avait un certain manque de confiance. Et surtout une grande tendance à se dévaloriser et se rabaisser au rang de "parasite". Mais ce n'était pas totalement faux, si ? Après tout, ce n'était pas normal, qu'une deuxième personnalité apparaisse, comme ça, de nulle part... Et puis, elle avait été créée par Cindelle, par sa folie. Elle n'avait été qu'un moyen pour Cindelle d'extérioriser sa souffrance. Alors certes, elle n'était pas totalement inutile puisqu'elle avait évitait à Cindelle de sombrer en lui effaçant la mémoire, avait été et était encore un soutien, aussi, la protégeait... Mais malgré tout, ce corps n'était pas le sien et son existence était contre les lois de la nature.

Ekaterina était pourtant plutôt du genre à dire de faire de ses "bizarreries" une fierté, mais là, c'était différent. C'était quelque chose de beaucoup trop... Envahissant. Partager un corps avait ses limites. Quand Cindelle songerait à créer une famille par exemple... Elle se mettrait des barrières en se disant que ça se trouve Ekaterina ne voulait pas. Et puis Cindelle avait aussi souvent des pensées sombres comme quoi ce corps aurait mieux faire de n'appartenir qu'à Ekaterina, et même si elle ne le disait pas, cette dernière le savait et ça ne la faisait que culpabiliser encore plus. C'était assez ironique, cette manière qu'elles avaient de se rabaisser chacune de leur côté par rapport à l'autre, dans leur coin, tout en idéalisant l'autre. Au lieu de se dire clairement leurs doutes et de se réconforter chacune tout en acceptant d'être différentes l'une de l'autre mais que cela ne les empêchait pas d'avoir le droit à cette vie.

- Eeeh. J'ai pourtant cru avoir été claire. Je m'adresse à Ekaterina, là. Pas à Cindelle. Vous êtes différentes, toutes les deux. Rien que par le caractère, et puis le physique, même ! Donc, je le redis. Je trouve tes écailles très jolies, Eka-te-ri-na. Ah, et permets-moi de t'appeler Kat, j'ai une très mauvaise mémoire.

Ekaterina haussa un sourcil, fixant Indra. Ces paroles, ce sourire... Indra était vraiment différente. Habituellement, les gens ne cherchaient pas le contact. Ou alors avec Cindelle. Et encore, pas forcément parmi les chevaliers qui ne voulaient pas forcément d'une "gamine" dans les pattes. Mais soit. Et en ce qui concernait le physique... Oui, il changeait. Mais le fait qu'Ekaterina "rétracte" sa "colerette" était plutôt un signe d'infériorité. Quant à faire saillir ses écailles, c'était pour mieux se protéger, et les yeux... Les yeux, Cindelle pouvait le faire aussi. Tout comme elle pouvait faire tout le reste.

- Peut-être mais ce corps est le sien. Que ce soit sur les extraits d'acte de naissance, aux yeux de la loi, où celle qui est née "en premier".

Si on pouvait dire qu'Ekaterina soit "née" puisqu'elle était plus apparue comme ça, du jour au lendemain, pouf, une Ekaterina sauvage. En très carricaturé. Néanmoins, la dernière phrase avait froncer les sourcils d'Ekaterina. Bon, déjà elle détestait son nom puisque c'était le scientifique qui avait mené les expériences sur Cindelle qui lui avait donné, mais ça ne l'empêchait pas de râler dès qu'on lui donnait un surnom. Cindelle avait été la première et Ekaterina avait râlé pendant des années bien qu'ayant fini par abandonner en voyant qu'elle ne l'écoutait pas.

- Et non je ne te permets pas de m'appeler Kat. Je m'appelle Ekaterina.  

Ah tiens, au moins elle ne disait plus qu'elle avait pas de nom. Parce qu'elle avait longtemps répondu ça à Cindelle quand elle lui avait demandé, avant de céder et de répondre ceci, n'ayant pas suffisamment d'imagination pour en trouver un autre par elle-même.
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MessageSujet: Re: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyDim 30 Déc - 23:18
On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons.
Tu savais pertinemment que convaincre la demoiselle n'allais pas être chose facile. C'est qu'elle semblait têtue, celle-là ! Peut-être même autant que toi. Mais tu ne lâcheras pas l'affaire, non. Pour rien au monde, même. Et même si elle allait s'énerver, peut-être même te menacer, tu continueras de lui exposer ton point de vue. Car c'était dans tes principes, de dire la vérité, et de t'exprimer librement.

- Peut-être mais ce corps est le sien. Que ce soit sur les extraits d'acte de naissance, aux yeux de la loi, où celle qui est née "en premier".

Tu fronces les sourcils, venant mordre instinctivement ta lèvre. C'était triste. Triste de se croire parasite. Il n'y avait pas à le demander, sa souffrance s'exprimait dans ses paroles. Bien que subtiles, tu avais su discerner le message qu'elle cachait. Et cela te peinait grandement. Tu soupires, regardant tes mains un moment. Serait-il possible que tu puisses lui offrir ton corps ? Non, elle le refuserait, évidemment. Mais, était-il juste possible, de n'importe quelles façons possibles, de lui attribuer un autre corps ? Tu ne le savais pas. Pourtant, tu ne pouvais effacer cette idée de ta pensée. Pourquoi diable son comportement te touchais-t-il ainsi ? Tu ne la connais pourtant pas, Indra. Mais cela n'empêche en rien que tu souhaites l'aider, tout comme elle aide Cindelle. Et la voir chercher des excuses comme l'acte de naissance ne fait qu'accroître ce sentiment de protection vis à vis d'elle. Tu secoues la tête, te claquant un peu les joues pour te retenir de pleurer. Pourtant, tes yeux semblent se mettre à briller, et deviennent rapidement humides. Oh, quel chose rare, Indra, que de te voir pleurer. Tu n'es pourtant pas le genre de personne à t'apitoyer autant. Certes, tu es une vraie éponge, mais tu supportes, ou bien tu craques seulement lorsque tu es à l'abris des regards. Mais cette situation, cette demoiselle qui se tient devant toi. Tu ne pensais pas que cela te ferait un tel effet. Tu détournes les yeux, te tendant même légèrement, laissant entrevoir tes petites écailles le long de ta joue droite. Tu tripotes nerveusement ta veste, gonflant les joues.

- Et non je ne te permets pas de m'appeler Kat. Je m'appelle Ekaterina.  

Tu ignores totalement sa remarque, encore quelque peu perturbée par ses paroles. Au moins, elle semble accepter de porter un nom. C'est une bonne chose, n'est-ce pas ? Mais tu n'es pasd'accord. Elle a son caractère, elle l'a forgé. Tout ça dans le but de protéger Cindelle ? Non. Impossible. Il est évident que derrière, il y a un désir de vivre. De se sentir aimer. Bref, d'exister. Car, elle reste humaine malgré tout. Et qu'un humain a besoin de relation. Alors, certes, il est important de savoir partager. Important qu'il y ai un moment Cindelle et un moment Ekaterina. Mais, même si l'une est arrivée la première, il faut accepter son prochain. Et puis, Kat pourrait très bien être vue comme une grande soeur, non ? Voire même une maman.

- Je ne suis pas d'accord. Même pas du tout. Être arrivée la première, c'est n'importe quoi... Je pourrai parfaitement te sortir le dicton du "c'est la lois du plus fort". Donc, toi, Kat, tu es la plus forte donc tu mérites plus que Cindelle d'être là. Mais c'est faux. Vous méritez toutes les deux d'exister. Puisque si tu es là, si tu es apparue pour elle, c'est pour une bonne raison. Tu l'aides, tu la protèges. C'est remarquable. Et tout ce que tu fais pour elle mérite un corps, qui est celui que j'ai devant moi. Tu tends ta main, la pointant de l'indexe, posant sans gêne la paume de ta main sur son coeur. Ainsi, il faut savoir partager. Il faut apprendre, mais surtout comprendre qui on est. Et dire que ce corps n'est pas le tien est égoïste. C'est refusé le cadeau que t'a fait Cindelle, en quelque sorte.

Tu croises les bras, la fixant droit dans les yeux. Oui, son histoire te touche. Peut-être même trop. Et même si cela peut déranger Ekaterina, tu continueras de lui dire ce que tu penses. Car tu ne veux pas la laisser seule et triste comme elle l'est.

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Cindelle Nyriam
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MessageSujet: Re: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyDim 30 Déc - 23:41
Ekaterina plissa les yeux en voyant Indra semblait si touchée, totalement dépassée. Pas qu'elle ignorait que son histoire et celle de Cindelle soit triste mais... Elle n'attirait pourtant pas la pitié, si ? Au contraire, elle savait se défendre elle. La preuve, elle se défendait même pour deux, étant aussi la protectrice de Cindelle si on pouvait dire cela ainsi. Car en réalité, son côté protecteur envers cette dernière tournait plus à l'obsession et cela allait finir par devenir dangereux aussi bien pour elle que pour Cindelle à qui elle ne voulait pourtant que du bien. Les relations fusionnelles n'étaient pas bonnes après tout. Il fallait trouver le juste milieu, et c'était quelque chose pour quoi Ekaterina avait du mal. Et aussi Cindelle d'ailleurs qui était toujours prête à tout donner. Malgré leurs profondes différences, les deux personnalités avaient aussi de grandes similitudes.

- Je ne suis pas d'accord. Même pas du tout. Être arrivée la première, c'est n'importe quoi... Je pourrai parfaitement te sortir le dicton du "c'est la lois du plus fort". Donc, toi, Kat, tu es la plus forte donc tu mérites plus que Cindelle d'être là. Mais c'est faux. Vous méritez toutes les deux d'exister. Puisque si tu es là, si tu es apparue pour elle, c'est pour une bonne raison. Tu l'aides, tu la protèges. C'est remarquable. Et tout ce que tu fais pour elle mérite un corps, qui est celui que j'ai devant moi. Ainsi, il faut savoir partager. Il faut apprendre, mais surtout comprendre qui on est. Et dire que ce corps n'est pas le tien est égoïste. C'est refusé le cadeau que t'a fait Cindelle, en quelque sorte.

Si Ekaterina s'attendait à une telle leçon de morale. A la fois ce n'était pas totalement faux, mais en même temps, Ekaterina trouvaient tant de choses à répliquer. Des arguments pour fuir et d'autres en quoi elle croyait profondément. Mais sur le moment, elle n'avait rien à dire, n'étant pas habituée à ce qu'on lui fasse une leçon de morale sur le fait qu'elle avait le droit de vivre, à elle, Ekaterina. Fixant la main d'Indra posée sur son coeur, interdite, elle resta un moment dans le silence, ne sachant que répondre.

- C'est faux. Ce corps est celui de Cindelle aussi, et elle possède la même force physique que moi par conséquent. De plus, on ne dirait pas mais elle a une grande force de caractère que je ne peux que respecter. Peu importe les horreurs qu'on lui fait subir, elle garde foi en la gentillesse du monde et conserve l'espoir qu'il puisse toujours rester du bien en tout individu. C'est quelque chose dont je ne suis pas capable. Et on le partage bien assez, ce corps, la preuve je suis là en train de te parler, je fais mon boulot de chevaliers.
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MessageSujet: Re: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyLun 31 Déc - 15:51
On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons.
Tu fronces les sourcils en voyant la demoiselle plisser des yeux. As-tu touché une corde sensible ? Pas comme si tu n'avais pas l'habitude. A force de te lancer dans des discours moralisateur, tu pénètres dans l'intimité des gens (mon dieu cette phrase n'est pas à prendre à double sens) et deux réactions sont alors possibles : soit la bonne, c'est à dire se remettre en cause, soit se brusquer, et là, ça devient problématique. Autant pour toi que pour la personne concernée.

- C'est faux. Ce corps est celui de Cindelle aussi, et elle possède la même force physique que moi par conséquent. De plus, on ne dirait pas mais elle a une grande force de caractère que je ne peux que respecter. Peu importe les horreurs qu'on lui fait subir, elle garde foi en la gentillesse du monde et conserve l'espoir qu'il puisse toujours rester du bien en tout individu. C'est quelque chose dont je ne suis pas capable. Et on le partage bien assez, ce corps, la preuve je suis là en train de te parler, je fais mon boulot de chevaliers.

Ce n'est plus de la gentillesse à ce moment, c'est de la naïveté. Et il n'y a clairement pas de quoi respecter ça. Car Cindelle en souffre, tout comme Ekaterina. C'est stupide de ne pas vouloir la faire changer, de ne pas vouloir lui faire ouvrir les yeux. Et c'est là tout ton but, Indra. Tu veux faire changer les gens. Certes, cela risque de prendre du temps, voire même beaucoup. Mais tu es déterminée, tout comme tu l'a été pour devenir chevalière. Tu sais que les choses n'arrivent pas en un claquement de doigt, et que cela est dû à un long chemin parcouru.

Tu te mords les lèvres, la fixant, vraiment triste pour elle. Tu as envie de la serrer dans tes bras, lui montrer que toi, tu la comprends, et que tu la vois comme une personne à part entière. Mais même si tu faisais cela, ne penserait-elle pas que tu te trompes ? Certainement. Tes yeux deviennent beaucoup plus humides, et tu commences à te les frotter un peu pour éviter de fondre en larmes. Ca ne te ressemble pas, voire pas du tout. Tu as besoin de l'avoir contre toi. Elle est...comme une enfant. Voilà. Ekaterina est une enfant à protéger, et tu le feras. Tu t'occuperas d'elle comme elle le fait avec Cindelle. Tu deviendras son modèle, s'il le faut. Tes pas t'approchent lentement d'elle, et tu ne peux t'empêcher de l'enlacer, le prenant doucement dans tes bras. Vue ta taille, tu ressembles certes à une gamine, mais tu veux lui montrer que tu es là. Tu te mets sur la pointe des pieds  et pose ton oreille sur son coeur, les joues légèrement roses.

- C'est triste de dire ça... Dire que ce corps n'est pas le tien, alors que j'entends parfaitement un coeur, ici. Et un coeur aussi bien matériel que mental. Tu as ton caractère, Cindelle aussi. Mais elle est... trop naïve, beaucoup trop. Et c'est sa gentillesse qui te détruit. Puisque tu te vois comme quelqu'un qui ne devrait pas exister. Et comme tu le dis, tout le monde est capable de faire quelque chose. Cindelle est capable de faire tout ce que tu as décris, mais le veut-elle ? Peut-être pas. Car elle veut peut-être te donner ton identité, et il serait triste de refuser un tel cadeau.

Tu t'embrouilles Indra. Tu laisses parler tes sentiments et non pas ton esprit curieux. Et tu sais parfaitement qu'Ekaterina pourrait refuser ce contact que tu lui offres. Mais c'est dans ta nature, de vouloir aider. De vouloir toucher, et de vouloir transmettre. Et s'il le faut, tu te prendras des coups, mais ça sera pour la bonne cause. Du moins, c'est ce que tu espères.
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MessageSujet: Re: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyLun 31 Déc - 18:02
Oui. C'est vrai. Ce n'était plus de la gentillesse dont faisait preuve Cindelle, mais de la naïveté. Ekaterina le savait bien. Elle savait aussi qu'elle devait lui apprendre à l'être moins. Mais en même temps, si Cindelle était capable de croire qu'il y avait du bon en chaque être vivant, alors c'était une bonne chose, non ? Pareil si elle savait pardonner, n'est-ce pas ? Ce qu'il fallait qu'elle apprenne c'est que malheureusement, parfois, elle ne pouvait pas être en mesure de faire ressortir cette partie "bonne" en certaines personnes et qu'essayait ne lui apporterait des ennuis. Qu'il fallait parfois baisser les bras pour se tourner vers d'autres personnes qu'il était encore possible de sauver.

Mais soit, il n'était pas question de Cindelle pour une fois mais d'Ekaterina. Cette dernière était d'ailleurs plutôt agacée qu'autre chose de voir l'effet que son histoire faisait à Indra. Elle ne voulait pas faire pleurer les gens. Elle ne voulait pas qu'on s'appitoie sur elle. Ni sur Cindelle. Car la pitié c'était un sentiment négatif. Et la compassion ? Bah, c'était autre chose. Sauf que la compassion s'accompagnait de respect, et par respect elle n'avait pas à pleurer sur son sort car malgré tout l'empathie qu'on pouvait avoir, il était impossible de se mettre complètement à la place d'un autre.

Et en plus, elle la serrait dans ses bras ?! Mais c'est qu'elles ne se connaissaient pas ! Au final, Indra ne savait rien d'elle ou de Cindelle ! Que croyait-elle faire avec ses dialogues, ses sourires, et même maintenant son étreinte ? Croyait-elle vraiment qu'avec le peu de conversation qu'elles avaient eu, ça voulait dire qu'elle la connaissait ? Qu'elle en savait assez sur elle et sa relation avec Cindelle pour pouvoir lui faire une leçon de morale et penser que la serrer dans ses bras lui plairait ?

- C'est triste de dire ça... Dire que ce corps n'est pas le tien, alors que j'entends parfaitement un coeur, ici. Et un coeur aussi bien matériel que mental. Tu as ton caractère, Cindelle aussi. Mais elle est... trop naïve, beaucoup trop. Et c'est sa gentillesse qui te détruit. Puisque tu te vois comme quelqu'un qui ne devrait pas exister. Et comme tu le dis, tout le monde est capable de faire quelque chose. Cindelle est capable de faire tout ce que tu as décris, mais le veut-elle ? Peut-être pas. Car elle veut peut-être te donner ton identité, et il serait triste de refuser un tel cadeau.

Mais oui ce corps n'était pas le sien. Elle n'était qu'une entité née des cauchemars de Cindelle et ayant pour but premier de la soulager rien qu'un peu de toute la douleur qu'elle subissait. Peut-être s'était-elle forgée un caractère mais à l'origine c'était aussi seulement une manière pour Cindelle d'extérioriser sa souffrance. Agacée, elle repoussa Indra, se dégageant de son étreinte.

- Je sais qu'elle l'est trop mais je pense aussi que tu n'as pas idée de ce qu'elle a vécu, de ce que j'ai vécu et de ce que nous avons vécu, et encore moins ce que c'est que de vivre ainsi. Tes arguments, tu les prononce avec une facilité déconcercante, sauf qu'au final, comment veux-tu qu'ils soient totalement valable puisque tu ne sais rien ? De plus, tu as peut-être envie de me connaître, mais ce n'est pas réciproque et moi je veux juste finir mes corvées.
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MessageSujet: Re: On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra] EmptyMar 1 Jan - 0:38
On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons.
Tu manques de perdre l'équilibre en te sentant repousser ainsi, te rattrapant de justesse au mur. Tu la fixe, te mordant instinctivement les lèvres. Elle semblait... énervée. Oui, puisque tu essayais de t'introduire dans sa vie. Dans son intimité. Mais, Indra, tu n'as jamais su t'y prendre pour te faire des amis. Et ça commence par la méthode radicale, que tu fais en ce moment. Est-ce bon ou mauvais ? Après tout, elle semble pourtant ouverte à la discussion, non ? Tu as toujours trouver ça étrange de voir les gens te déballer leur vie, puis couper court à la discussion. En fait, tu détestes ça. Ils font comme si tu n'avais rien à savoir d'eux, mais ils te racontent tout de même. Où est l'intérêt ? A part prendre pitié d'eux ? C'est ridicule. Il faut discuter, c'est là la nature humaine. Si c'est pour s'apitoyer sur le sort des autres, il n'y a aucun progrès dans ce cas. Il faut tirer une morale de chaque histoire, après tout.

- Je sais qu'elle l'est trop mais je pense aussi que tu n'as pas idée de ce qu'elle a vécu, de ce que j'ai vécu et de ce que nous avons vécu, et encore moins ce que c'est que de vivre ainsi. Tes arguments, tu les prononce avec une facilité déconcertante, sauf qu'au final, comment veux-tu qu'ils soient totalement valable puisque tu ne sais rien ? De plus, tu as peut-être envie de me connaître, mais ce n'est pas réciproque et moi je veux juste finir mes corvées.

Tu grognes, la fixant, tremblant presque de rage. Aussi, tu ne peux pas avoir idée de ce qu'elles ont vécu pour la simple et bonne raison que chacun vit sa vie, et que personne ne la voit pareil. Deux personnes similaires peuvent avoir vécu le même parcours mais avoir ressenti une difficulté différente. Ces paroles, ce ne sont que des idioties. Ce sont le genre de paroles que l'on dit pour montrer à son interlocuteur qu'on a vécu pire. Mais pour toi, il n'y a pas de "pire" ou de "meilleur". Tout dépend de la personne, du caractère, et de la force. On peut recevoir une même éducation, mais pas forcément ressortir pareil. Il suffit de voir les fratries. Là, c'est pareil. Et puis, elle peut parler, avec tes arguments. Mais elle dit également tout d'une facilité déconcertante, et si on ne peut même pas en discuter, où est l'intérêt. Tu bouillonnes de rage, et ça se ressent. Il y a des arguments valables pour tous, des vérités générales. Et, évidemment, si elle ne te dit rien, tu ne peux pas l'aider. Peut-être qu'elle ne le veut pas. Certes, c'est respectable, mais alors elle n'avait pas à te tendre la perche. Et, contrairement à elle, tu n'es pas du genre à déballer ta vie. Tu la garde, précieusement enfouie en toi. Si on te pose des questions, soit, tu y répondra. Sinon, non. Mais, tu sauras pertinemment que si on s'intéresse à toi, c'est pour mieux te connaître, et donc créer un lien, partir sur quelque chose. Et non pas juste user de sa salive pour rien.

- Personne n'a idée de ce que les autres ont vécu. Tu ne peux certainement pas avoir idée de ce qu'à vécu Cindelle, en fait. Puisqu'elle peut l'avoir ressenti différemment, même si tu penses la connaître parfaitement. Et je ne peux comprendre ce que tu as vécu. Personne ne peut comprendre, c'est là l'un des mystères d'une personne. De chaque personne. Et certes, je dis des arguments facilement, puisque je m'intéresse à toi. Toi, Ekaterina. Kat. N'importe. Juste toi, pas Cindelle. Et que oui, on me reproche souvent mon contact assez radical avec les autres, on me reproche le fait que je ne sache rien. Et c'est puisque je ne sais rien, que je veux savoir, que je veux apprendre, que je veux te connaître. Puisque malgré tout ce qu'on peut dire sur Cindelle ou toi, moi, j'ai choisis. Je veux te connaître toi. Puisque de tout ce que j'ai entendu, tu es parfaitement humaine. Ah. Et que t'es aussi vachement belle, mais ça, c'est autre chose.

Tu la fixes, les joues un peu rouges malgré tout. Tu essayes d'imaginer sa réponse, ne voulant pas la brusquer. Tu veux... La comprendre. Car le peu de ce que tu as entendu d'elle te touche. Et que tu veux juste l'aider.

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On rencontre l'amour partout, même au milieu des torchons. [PV Indra]
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