[ÉCHANGE DE CORPS] God Save the Elizabeth Bathory!

Je n’avais jamais aussi bien dormi. Le lit était vraiment confortable, j’avais l’impression de dormir dans un nuage.  Et il me paraissant grand. Si je me rappelais bien le lit d’ami de l’habitant était petit tellement petit qu’à peine je me retournais je tombais par terre…ça signifie donc que j’ai rapetissé ?

Ni une ni deux, j’ouvris un œil puis un deuxième. La pièce où je me trouvais était vraiment grande et richement décoré. Et le lit. Il était gigantesque ! Je suis où ?

Je me levais rapidement et regarda autour de moi.  Il est possible que la nuit j’ai été kidnappé ?  Pourquoi ? Tss, ils vont m’entendre, mais pour des kidnappeurs ils ont vraiment des goûts de luxe en ce concerne le lieu.

Je haussai les épaules ça y n’est rien comprendre, et puis ce lit m’attender. Oui finalement, je vais faire un petit somme, si ça se trouve c’est juste un rêve.  Je baillai et allait retourner dans le lit quand j’entendis des bruits de pas se diriger vers moi.

Je cherchais mon arc des yeux mais je ne trouvais rien. Je grommelais et pris le premier objet sous la main à savoir l’oreiller…

La porte s’ouvrit d’un coup sur une femme qui avait l’air pressé.
-On vous demande audience madame ?

Madame…mais j’ai beau être blond, avoir des long cheveux, avoir un visage un peu androgyne mais c’est un peu hein ! Je suis pas une femme ! Je vais lui en coller une tiens. Je lançais un regard noir a la dame et j’étais paré a lui faire manger l’oreiller.

D’ailleurs…elle était plus petite que moi…c’est bizarre d’habitude ce n’est pas l’inverse? Maintenant que j’y pense, j’ai cette impression d’avoir grandi… est-ce la fameuse poussé de croissance ? Eh eh, je savais qu’un jour ou l’autre ça arriverai. Je fis un petit sourire au coin. On va enfin plus me traiter de minus.

-Madame nous allons vous habiller.

Attendez. Je suis chez un noble ? M’habiller mais, je ne veux pas. Et puis c’est une fille ! Non je refuse. Et pas parce-que je suis pudique!

-Non ne vous donnez pas cette peine, dis-je en tendant mes bras devant moi.

Mes bras…sont si long et fin…et depuis quand j’ai d’aussi grandes ongles et parfaitement manucurées ? Quelque chose cloche. Le lit parfaitement confortable, le lieu richement décoré, ma soudaine poussé de croissance, mes ongles… Et très vite, je perçu le problème…ce n’étais pas moi.
C’était un cauchemar. Je portais une chemise de nuit blanche, et j’avais de la poitrine mais je ne suis pas une fille…non !

Je fronçais les sourcils. J’avais envie de crier, mais fallait que je sois calme. Respire Artémis.

-Madame vous allez bien ?

Tu crois vraiment que j'ai la tete a allez bien? J'ai de la poitrine qui a pousser en une nuit!!!

-Apporte-moi un miroir !, ordonnais-je d’une voix cassante de mauvaise humeur me retenant de piquer une crise monumentale.

La fille tremblait mais se dépêcha de me l’apporter et me le tendis.

J’étais bel et bien dans un corps d’une grande femme. Elle n’avait pas d’auréole et pas d’ailes blanches… et je n’aime pas la couleur des yeux et des cheveux. Je grognais. Mais c’est quoi comme race ? Je fis un grand sourire dans le miroir, et je vis des dents pointues.  

Dents pointus…impure…je fis un pas en arrière. Je ne savais pas c’étais quoi le pire. Que je sois dans un corps d’une femme ou dans la peau d’un impure…je crois que j’ai envie de tomber dans les pommes ou même de crier et de tout casser en même temps. Je vais faire les trois a la fois tiens !
Et mon corps dans tout ça ? Ou suis-je ? Si ça se trouve c’étais un mauvais rêve…oui ça doit être ça… un très mauvais rêve. Je vais me recouchez dans ce lit moelleux et je retrouverai mon corps…
Mais bizarre ce visage me disait quelques choses. Surement pas un membre du prisme sinon je me serai souvenu…ou plutôt non…je connais peu de personne du prisme. Fait chier.

-Madame il faut vous dépêcher, c’est urgent.
Pour ma santé mentale, il est urgent pour moi de retrouver mon corps!

Et avant que je n'eus pu dire un mot, d’autres servantes firent irruption pour m’habiller. Je fermais les yeux et je me demandais ce que j’avais fait a Shun pour méritait ça.
Une fois fini, on m’accompagna dans une sorte de salle de trône. Je ne disais rien je déprimais seulement, j’étais même irritable.

Je détestais cette tenue, une robe mais comme les filles faisaient-elles pour en porter ainsi que des talons… ?je manquais parfois de me casser la figure. Les servantes trouvaient ça étrange et j’avais dis que c’étais a cause de la fatigue. D’ailleurs elles m’ont remis un bâton…ça m’a bien servi pour m’aider à marcher. Mais vu leurs tête je ne crois pas que c’étais la fonction première de ce bâton.
Bref, j’étais sur le trône, la personne qui devait être normalement dans ce corps devaient être une grande narcissique pour en avoir un aussi richement décoré. Elle se prenait pour une reine ?

Et c’étais qui au juste cette fameuse personne qui m’avait demandé audience ? Une des servantes m’avait dit que c’étais un certain Hiroshi Uesugi. Comme ça, ce mec ne me disait rien. J’aurai pu la questionner mais ça éveillerai trop de soupçon. Je me devais donc de jouer cette fameuse noble inconnue pendant un certain temps, le temps de retrouver mon corps…qui me manque soit dit en passant.  Mes cheveux blond, mes ailes blanches, mon auréole, ma fierté de pure, mes vetements, mon arc, mon chocobo. MON CHO-CO-BO !

A peine, j’ai eu le temps de pensée à mon précieux camarade que les portes s’ouvrit.  C’était un grand homme musclé qui faisait un chouilla peur ? Je sens qu’il va faire une très grosse déclaration de colère ou il va me porter une mauvaise nouvelle… dans tout les cas je devrais réagir comment ? J’en ai rien a faire si ce château se faisait bruler ou attaquer c’est pas le miens !

Il se dirigeait vers moi. Je l’observais mais légèrement agacés. J’étais en plein dans les ennuis. J’avais des habits d’apparats qui me gênaient, spécial mention au talon qui me faisais déjà mal au pied. Je n’avais pas mon arc mais j’avais un bâton…je crois pas que ça soit suffisant pour l’assommer et ensuite m’enfuir…
Puis finalement l’homme s’agenouilla face à moi.

-Ma Dame…
MonSieur, avais-je envie de lui répondre…
Bon quelle est donc sa relation avec cet homme et la jeune femme ? Il y’avait plusieurs possibilités a vrai dire : un ami, un soldat, un membre de sa famille, un amant ? Si c’est la dernière option, je l’envoie bouler.
Mais bon je devais lui répondre et si possible sans très éveillé de soupçon.  Ce qui n’est malheureusement pas gagné…
Je me retenais de soupirer. Et après quelques secondes de silence j’ai enfin trouvé la phrase parfaite a lui dire :
-Que puis-je pour toi Hiroshi?

Simple. Rapide. Efficace.

Et comme je ne connaissais pas cette personne que j’étais sans être, je vais me la jouer la noble impure arrogante. Caricature par excellence.

Déesse dites-moi que c'est un cauchemar...